Mr Park a écrit :
Chez nous ce genre de débats n'est pas (plus) possible, c'est le conjoint qui a le dernier mot:
https://www.rtbf.be/info/socie(...)25546
Ma famille a une histoire similaire: grands-parents très croyants, 11 mômes dont 5 touchés par une maladie orpheline. En gros, ça se déclarait à l'adolescence et c'était une longue dégénerescence qui a duré pour certains 25 ans. Une horreur, un sacerdoce pour toute la famille qui devait organiser sa vie en fonction de ses plus faibles (j'ai grandi là-dedans, les oncles et tantes "bizarres", puis les maisons de soins, puis l'hosto, puis le cimetière). Et là-dedans, l'ordure de curé qui disait à mes grands-parents qu'il fallait remercier le Seigneur pour leur avoir envoyé une telle épreuve (authentique, j'aurais rêvé de lui mettre mon poing dans la figure si j'avais été plus grand).
"Heureusement", mes grands-parents sont morts avant de pouvoir s'opposer à des aménagements de fin de vie à cause leurs croyances. Il n'y a pas eu d'euthanasie, mais des arrêts de soin comme dans l'article, mais ce n'était pas mieux, j'ai vu mon oncle, ancien cycliste ado, finir dans un lit alors qu'il ne pouvait plus ni parler ni bouger depuis des années. Le corps ou l'esprit ont des ressources très insoupçonnées dans ces cas-là, dans l'unité de soins palliatifs ils ont d'abord arrêté la nourriture, et puis il a fallu arrêter carrément l'eau, il lui encore fallu près de 2 semaines pour partir. J'ai trouvé ça ignoble, une piqûre aurait été bien moins cruelle, et l'euthanasie était bien plus humaine.
Du coup j'ai du mal à être "neutre" sur l'histoire Vincent Lambert, pour moi ses parents préfèrent leurs croyances à leur fils.
Histoire en effet touchante et difficile.
Effectivement, c'est un sujet douloureux et cela combiné à nos croyances et à celles des autres transforment tout cela en drame et souffrance... Et en plus en cafouillage indigne... Comme on peut le voir dans l'actualité.
Débat difficile qui se heurtent à tout un tas de paramètres très sensibles... notre approche de la mort, de la notre de celle des autres... La Nature, la technologie, notre liberté ou pas de choisir notre départ d'ici-bas, dans quelles conditions,.... Car sujet sensible ou les dérives peuvent subvenir....
La liberté ou pas de choisir... Le cas par cas ? Jurisprudence ou pas ? il y a environ 1700 cas semblables en France...
L'idéal est de respecter le point de vue du malade mais encore faudrait-il le connaitre...
Il serait sage de faire une étude pour voir comment chaque pays aborde cela.
Trouver la voie du moindre mal.....
PEACE & LOVE