Raphc a écrit :
Biosmog a écrit :
Raphc a écrit :
Biosmog a écrit :
Raphc a écrit :
Thrillseeker a écrit :
Une fois que t'as compris qui finance une grande partie de ces études, tu t'intéresses même plus à la sacro-sainte impartialité scientifique...
Il n'y a aucun financement sur cette étude. J'aime toujours les gens convaincus que Mosanto paye a tour de bras les
mechants scientifiques pour faire des travaux de recherche... (nan parceque si ils veulent je leur donne mon adresse hein).
Ton propos est caricatural mais, sérieusement, tu n'as jamais entendu parlé du ghostwriting?
On parle de travaux serieux hein, pas des trucs qui sortent dans le predatory publishing. Et d'article de recherche, pas de revues.
Le ghostwriting ne se limite pas du tout au prédatory publihing. Et d'ailleurs je me demande même s'ils se donnent de la peine et prennent des risques pour des publications non reconnues. D'autre part, non seulement le problème de la fraude scientifique ne se limite pas au ghostwriting (il y a plein de pratiques intermédiaires) mais il y a un énorme biais dans la recherche même "sérieuse" (du point de vue de la démarche empirique): il y a une sélection des objets d'étude qui n'a rien de scientifique. Les labos, les doctorants et les équipes de recherchent travaillent là où il y a des débouchés professionnels, des publications dans des revues cotées, des conférences et réseaux à activer. Je publie dans les sciences sociales, qui n'ont quasi aucun enjeux économiques, et je le vois très bien.
Je publie en bio depuis des années et je ne le vois pas tant que ca. De la bonne grosse fraude il y en a, beaucoup (retraction watch.com), la seule fois ou j'en ai vu c'était de la fraude à l'envers (inventer des resultats negatifs pour pas faire le boulot).
Beaucoup de publication bidons pour pousser des carrieres oui, meme des trucs enormes. Mais je suis pas sur de voir ou tu veux en venir en fait...?
Je veux en venir que les objets et les méthodes de recherche sont orientés par des intérêts économiques. Dans le domaine de la chimie alimentaire, une bonne partie de la recherche universitaire travaille dans le but de produire les mêmes produits pour moins chers: on essaie de remplacer les matières premières coûteuses par ce qui n'est rien d'autre que de la merde du point de vue nutrition (à l'aide d'huile qui bouchent les artères, d'amidon qui nous fait gonfler comme des poulets, etc.) tout en gardant la même texture, le même aspect et le même goût.
Pas besoin de me dire dans quel domaine tu bosses, mais pose-toi la question: est-ce que la finalité de tes recherches visent un mieux-être des individus ? Si c'est le cas tant mieux. Mais je pense que c'est une minorité de chercheurs, y compris dans le domaine public.
Vous battez pas, je vous aime tous