Blow Up a écrit :
quantat a écrit :
Pour la millième fois : pas de modification des statuts avant 2020 et on touche pas aux contrats déjà signés... les cheminots en place ne verront pas leur situation changer
Pas de privatisation au sens où tu l'entends : l'Etat reste actionnaire majoritaire
Y'a que les syndicats qui ont quelque chose à gagner dans cette histoire ...(je suis pas contre les syndicats, loin de là... mais carrément hostile au syndicalisme à la française)
Ouverture à la concurrence (qui necessite un alignement sur les règles européennes), voilà le côté positif... et accessoirement éviter une faillite
Pour la millième fois, toutes (sans exceptions) toutes les ouvertures à la concurrence se sont soldées par des privatisations en France (avec à chaque fois une baisse du service public et des prix qui ont augmentés, et oui les actionnaires privés ça coûtent très cher).
Quel faillite ? c'est juste des choix de politique publique, il y a largement de quoi investir dans la SNCF et corriger les mauvais choix stratégiques (plutôt que d'envoyer 200 milliards aux rentiers sans contreparties pendant le quinquennat par exemple) Toujours le même baratin injustifié sur la dette.
Les cheminots en place ne verront pas leur situation changer, mais justement ils se battent pas pour eux mais les nouveaux entrants et l'entreprise sur le long terme, pour qu'ils gardent les même conditions de travail et que le même service public soit conservé (ça c'est vraiment une chose que les gens de droite ont du mal à intégrer, défendre un bien commun, et pas forcément un bien personnel)
Et si l'argument final c'est de s'aligner sur la doxa libérale européenne, avec des intérimaires à la place des cheminots, des billets plus cher, un service moins performant pour le clients et des zones non rentables sans trains à moyen terme, c'est vrai que c'est imparable comme d'hab comme argumentaire.
Y'a rien qui me convainc dans ce que tu dis ...: t'exposes pas des faits mais tes propres projections ...