Les faits d'actualité.

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Skelter
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Lao a écrit :
wywh a écrit :
Les membres de la CGT sont les éternels glandeurs, petites racailles que l'on a connu à l'école. Devenus adultes la seule possibilité pour ces grandes gueules de continuer à rien foutre : se syndicaliser. Le syndicalisme c'est la voie royale pour avoir du pouvoir quand on est un cancre fainéant.
Regardez juste leur tronche, ça se voit dans leurs yeux que la valeur travail est un lointain concept.



Je comprends plus rien

wywh c'est le multi de MIA?
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

#Free the nipple!
#FreeMissDaisy
Redstein
Renaud Dély a écrit :
Flics = République

S'attaquer à la police, c'est s'en prendre au fonctionnement même de notre démocratie. Tuer un flic, c'est ensanglanter la République…

S'attaquer à la police, c'est s'en prendre au fonctionnement même de notre démocratie. Tuer un flic, c'est ensanglanter la République. L'assassinat d'un couple de policiers par un terroriste islamiste en région parisienne nous contraint à rappeler haut et fort cette évidence. Et voir, au lendemain de cette tragédie, quelques centaines de casseurs agresser une fois encore les forces de l'ordre dans les rues de Paris renforce cet impératif catégorique : oui, répétons-le, la police est une institution majeure de notre régime démocratique, un pilier de notre République, un corps dont les agents sont garants de nos droits et libertés, et à ce titre indispensables à toute vie en collectivité. Nombre de nos concitoyens ont du mal à formuler un tel constat. L'ordre est rarement populaire. Dès l'enfance, dans l'imaginaire collectif, c'est le désordre qui est joyeux, le foutoir ludique, et l'autorité toujours pesante. Le refrain est connu : on n'est pas sérieux quand on a 17 ans et on le devient trop dès que l'on enfile un uniforme. Mimer une révolte antiflics bercée par une douce mélodie anarcho-gauchiste a longtemps servi de bain de jouvence aux faux rebelles qui refusaient de vieillir. C'est humain. Ce folklore n'est plus de saison.

Dans une société au bord de l'explosion, attaquée comme l'ensemble du monde démocratique par le totalitarisme djihadiste, et rongée en son sein par une défiance civique généralisée qui confine à l'hystérie de tous, nous voilà contraints de délaisser, un temps, le «mort aux vaches» de Brassens pour le «préjugé de l'ordre» de Clemenceau. Fini de rire. Depuis le 7 janvier 2015, notre pays a pris conscience qu'il était entré dans une nouvelle phase, douloureuse et durable, de son histoire. Elle impose de se rassembler pour défendre l'essentiel, nos préceptes démocratiques, en serrant les rangs autour de tous ceux qui les défendent. Les policiers ne sont heureusement pas les seuls. Les principaux corps de l'Etat et nombre de professions relevant du secteur privé, des enseignants aux magistrats en passant par les pompiers, les personnels de santé... ou les journalistes participent de cette mission indépassable. Mais en cette ère de convulsions, les forces de l'ordre se retrouvent en première ligne. La haine antiflics, c'est la haine de la République. Et c'est le meilleur outil pour ouvrir grand les portes du pouvoir à la surenchère démagogique de l'extrême droite lepéniste. Au poussiéreux slogan «CRS = SS» de Mai 68, il convient de répondre en 2016 par le mot d'ordre «Flic = République».

Attention, il ne s'agit pas d'ignorer les violences que peuvent commettre tel ou tel individu appartenant à la police. Tout pouvoir ne se régule que s'il se heurte aux limites posées par l'état de droit. Pour être estimée, et respectée, la police doit être contrôlée et les fautes individuelles de ses membres, sévèrement réprimées et condamnées. «Frapper un manifestant tombé à terre, c'est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière», rappelait le préfet Grimaud à ses troupes en pleine tourmente de Mai 68. «Les circonstances, la fatigue ou l'exaspération ne doivent jamais prendre le pas sur la déontologie», soulignait récemment en écho Bernard Cazeneuve dans une lettre aux préfets pour les exhorter à veiller au «comportement exemplaire» des policiers. Pour autant, non, ce n'est pas la police qui «assassine» comme le prétend un collectif d'agitateurs indignes, c'est bel et bien la police qui est assassinée.


Quiconque douterait d'ailleurs encore de la nature républicaine de cette institution devrait se demander pourquoi Daech, d'un côté, les casseurs, de l'autre, l'ont prise pour cible. Bien sûr, ces deux agressions ne sont ni de même nature ni de même ampleur, et l'horreur de la barbarie terroriste est sans comparaison avec l'indécence de la poignée de lâches capables de s'en prendre à un hôpital pour enfants. Mais l'objectif est commun : il s'agit de tout «bloquer», de tout «casser», de tout détruire de l'Etat et de la démocratie, coupable d'être fille des Lumières pour les terroristes, ou tout simplement «bourgeoise» pour les «autonomes» et autres ultragauchistes.

A Magnanville, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider ont été assassinés en tant que policiers, comme beaucoup d'autres l'ont été, de l'autre côté de l'Atlantique, parce qu'ils étaient homosexuels, et d'autres encore, hier, comme juifs, journalistes, dessinateurs, militaires, ou tout simplement hommes ou femmes libres. C'est une certaine idée de la condition humaine que les terroristes s'acharnent à détruire, un humanisme que le catéchisme républicain a converti en citoyenneté. «Rien ne peut se modifier, rien ne peut se créer si l'ordre légal n'est pas maintenu», rappelait Clemenceau à la tribune de la Chambre en 1906. Rien ne pourra exister demain si nous ne faisons pas corps autour des garants de cet ordre démocratique.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
je viens de discuter avec un pote flic, et franchement l'ambiance est tendue tant ils se sentent plus en securité. les ordres sont d'orienter les balles sur eux plutot que sur la foule. ils demandent un peu plus de preparation et de moyens de defense en cas de situation d'urgence mais leur requetes sont ignorées.. ca gamberge pas mal, perso j'irais pas les chatouiller en ce moment.
La situation est mal maitrisée, je craint qu'il y aie des accidents.
Blow Up
Si ils ont des problèmes eu aussi avec le gouvernement, ils n'ont qu'à se joindre au manifestants, plutôt que de leur taper dessus
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
TheStandard a écrit :
je viens de discuter avec un pote flic, et franchement l'ambiance est tendue tant ils se sentent plus en securité. les ordres sont d'orienter les balles sur eux plutot que sur la foule. ils demandent un peu plus de preparation et de moyens de defense en cas de situation d'urgence mais leur requetes sont ignorées.. ca gamberge pas mal, perso j'irais pas les chatouiller en ce moment.
La situation est mal maitrisée, je craint qu'il y aie des accidents.



C'est déjà le cas !

http://www.20minutes.fr/paris/(...)ation
Blow Up a écrit :
Si ils ont des problèmes eu aussi avec le gouvernement, ils n'ont qu'à se joindre au manifestants, plutôt que de leur taper dessus

+1
À continuer de défendre un appareil d'état complètement pourri et soumis à des puissances externes (Commission européenne = lobbys en tous genres ; BCE = orthodoxie monétaire allemande), les flics se retrouvent du mauvais côté de l'Histoire.
Ils vont devoir choisir entre Pétain et De Gaulle (la classe politique actuelle ou court-circuiter les ordres -> VIè république).
Lao
  • Lao
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  • #16566
  • Publié par
    Lao
    le 18 Juin 2016, 18:27
TheStandard a écrit :
je viens de discuter avec un pote flic, et franchement l'ambiance est tendue tant ils se sentent plus en securité. les ordres sont d'orienter les balles sur eux plutot que sur la foule. ils demandent un peu plus de preparation et de moyens de defense en cas de situation d'urgence mais leur requetes sont ignorées.. ca gamberge pas mal, perso j'irais pas les chatouiller en ce moment.
La situation est mal maitrisée, je craint qu'il y aie des accidents.
pô compris.
fab38
  • fab38
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Glinglo a écrit :
Blow Up a écrit :
Si ils ont des problèmes eu aussi avec le gouvernement, ils n'ont qu'à se joindre au manifestants, plutôt que de leur taper dessus

+1
À continuer de défendre un appareil d'état complètement pourri et soumis à des puissances externes (Commission européenne = lobbys en tous genres ; BCE = orthodoxie monétaire allemande), les flics se retrouvent du mauvais côté de l'Histoire.


Oui mais non, désolé.

Le jour où la police nationale se met à agir contre le gouvernement national, là ça commence à craindre vraiment. L'étape d'après, c'est quoi? L'Armée, un putsch, et voilà commence ça bascule dans le n'importe quoi dictatorial.

Donc non.
Blow Up
fab38 a écrit :


Oui mais non, désolé.

Le jour où la police nationale se met à agir contre le gouvernement national, là ça commence à craindre vraiment. L'étape d'après, c'est quoi? L'Armée, un putsch, et voilà commence ça bascule dans le n'importe quoi dictatorial.

Donc non.


C'est là qu'on reconnait le bourgeois qui commence a flipper pour son petit bas de laine et son confort de caste
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre
On le sait bien
On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c'est le destin
fab38
  • fab38
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Blow Up a écrit :
fab38 a écrit :


Oui mais non, désolé.

Le jour où la police nationale se met à agir contre le gouvernement national, là ça commence à craindre vraiment. L'étape d'après, c'est quoi? L'Armée, un putsch, et voilà commence ça bascule dans le n'importe quoi dictatorial.

Donc non.


C'est là qu'on reconnait le bourgeois qui commence a flipper pour son petit bas de laine et son confort de caste


C'est là qu'on reconnaît le révolutionnaire idéaliste qui n'a jamais vécu sous une dictature militaire
fab38 a écrit :
Donc non.

Mais ça ne dépendra pas de ton bon vouloir déjà, et ensuite rien dans notre histoire ou dans notre culture ne laisse à supposer qu'une dictature militaire émergerait d'un chaos devenu inévitable.
Je serais par contre moins catégorique en ce qui concerne les grecs ou les espagnols...
ZePot
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Glinglo a écrit :
fab38 a écrit :
Donc non.

Mais ça ne dépendra pas de ton bon vouloir déjà, et ensuite rien dans notre histoire ou dans notre culture ne laisse à supposer qu'une dictature militaire émergerait d'un chaos devenu inévitable.
Je serais par contre moins catégorique en ce qui concerne les grecs ou les espagnols...

Les révolutionnaires de salon
Blow Up
Attention Zepot, les chavistes arrivent a Ibiza, on est plus tranquille nul part
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021

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