La subjectivité de la daube, mythe ou réalité ?
Je vois que mon avis sur Ghinzu ne fait pas l'unanimité. Ce qui est amusant, c'est que j'ai vu ce groupe à la TV (après avoir visionné dans le même programme un concert de "La Femme"), j'ai regardé le concert sans savoir qui ils étaient (je l'ai su après), et je n'ai donc pas été influencé par quoi que ce soit. J'ai trouvé ça mauvais, et maintenant je suis obligé de l'assumer publiquement (même après que leur CV ait été déballé). (un bon blind test quoi !).
Pour en revenir aux artistes en eux-même (et revenir au sujet), ce n'est pas temps tant leur travail qui est en cause, libre à chacun de s'exprimer avec ses moyens (ceux qui n'aiment pas passent leur chemin), mais c'est surtout le traitement de l'information. Il y a un conformisme flippant des journalistes (et du public ?), quand il s'agit de déclarer le génie de tels ou tels merdeux plaquant 3 accords sur une Jazzmaster, ou bidouillant 3 filtres sur un MS 20.
La médiocrité serait elle devenue une valeur universelle ? Il y a beaucoup à dire du dernier Daft Punk à ce sujet...Bien qu'ils aient révolutionné le son electro des 90's, doit ont leur pardonner cet album merdique encensé à la quasi unanimité par les médias et le public ??
Certains journalistes ont ils peur (pressions etc.) de sortir des critiques négatives sur des gros projets marketing, des artistes "intouchables" etc. ?
Ou est-ce juste du pur conformisme (penser comme les voisins, permet déjà de ne pas passer pour un con...Cf Ghinzu CQFD ).
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...