anglet a écrit :
@ Redstein
Comme quelqu'un l'a rappelé, l'homme est un animal... Et le fait de tuer pour des raisons territoriales, sexuelles, juste par jeu, ou allez j'ose, méchanceté, est animal. De la fourmi à la musaraigne, en passant par tout le règne animal jusqu'à la girafe, tout le monde se fout sur la gueule, se bouffe, se viole, etc, allègrement et sans complexe!
On nous a pas attendus, toi moi, Jean-Paul avec son Barbeuc' le dimanche midi, ses merguez de Carrouf' aux bons morceaux de cartilages et de remballe de 4 jours de restes d'animaux indéterminés pour inventer la "violence" sur cette planète.
Boulotter son cousin à 0, 2, 4 pattes ou plus; ou la plante verte, est animal. C'est le principe de base de la chaine alimentaire qui fait que M.Redstein est là aujourd'hui...
Tant qu'on est dans les clichés idiots (et qu'on y reste - voir le cri de la carotte ci-dessous !), tu aurais pu aussi préciser qu'on est (censés être) au sommet de cette chaîne alimentaire (jusqu'à la première baignade chez Piranha Resorts)
Alors oui, bien sûr, nous sommes des animaux. Mais il faut vraiment avoir un os carniste à ronger pour ne pas préciser que notre honneur et puis, tant qu'à faire, soyons fous, tout l'intérêt de notre existence est précisément de nous élever au-dessus de cette condition animale.
C'est pas gagné, on est d'accord.
Est-ce une raison pour baisser les nageoi- pardon, les bras ?
anglet a écrit :
Et les végétaux se tuent entre eux aussi
(concurrence, invasion de milieu), tuent des animaux
(poisons)... Pour se défendre, ou pour... MANGER (plantes "carnivores"), certaines piégeant jusqu'à de petits animaux, dissous vivants dans des sucs digestifs!
(des Émile Louis en puissance)
Et comme l'a judicieusement dit quelqu'un on découvre aujourd'hui que les végétaux communiquent entre eux, réagissent à des stimuli et donc ont un système ressemblant à une ébauche de système nerveux. D'ici à ce qu'on découvre d'ici quelques années que les végétaux souffrent atrocement quand on les coupe, mange, fait cuire...
Te restera plus qu'à sucer des cailloux Redstein
, ou changer de planète car c'est pas sur celle-là que tu trouveras ton bonheur. Ou vivre dans un monde où on ne mange plus, donc plus caca ou pipi, un monde virtuel quoi, comme dans les films de SF, tout desséché dans un bocal avec des électrodes sur le bulbe (cerveau... Pardon)
Ah, ce fameux
cri de la carotte... L'argument ultime du viandard qui a oublié qu'Hitler était végétarien
Ébauche de système nerveux ou non, il est établi que les plantes ne souffrent pas à la façon des mammifères qu'on écorche... Et oui, il faut bien bouffer, donc : une chose à la fois.
Parce qu'en somme, si on devait se rendre compte un jour que les végétaux souffrent réellement, on aviserait alors, comme on est en train de le faire pour les animaux, dont on se rend compte qu'ils sont nettement moins bêtes et insensibles qu'on aime encore à se le figurer tellement commodément.
(On sait déjà synthétiser pas mal de choses... Les pôv zatoms et molécules
).
En attendant,
il n'y a aucun doute sur le fait que chaque jour des millions d'animaux sont égorgés, dépecés, découpés, broyés À VIF par les pourvoyeurs de nos cancers et AVC.
Donc oui, actuellement :
Citation:
Viande=violence,
Violence innommable, même, comme tu le dis toi-même.
Citation:
ça me fait penser à Christine Boutin (qui est marié avec son cousin germain, même chez les animaux on évite ce genre de saloperie) qui dit homosexualité=contre-nature. C'est simplement faux scientifiquement, et philosophiquement indémontrable..
Ce sentiment t'honore, mais le rapport ?
Citation:
Je suis le premier à dire que l'industrialisation de l'animal est une chose ignoble, la maltraitance idem, qu'on mange trop de viande, etc... Mais il y a des raccourcis et des propos qui décrédibilisent complètement une cause et des intentions qui sont louables au départ. Un peu comme pour l'écologie en France avec les partis et les gens qui sont sensés la représenter et la défendre.
Non, tu n'es pas le premier : il t'a même fallu passer par de bien étranges chemins avant d'en arriver là... m'enfin à la longue tu y parviens, c'est l'essentiel
Il y a en effet des propos qui déclenchent chez le viandard de violentes réactions qui s'apparentent à celles de l'intégriste religieux quand on s'attaque à son hochet. Ce n'est pas un hasard : dans les deux cas cela touche à l'intégralité d'une représentation du monde.