chix4free a écrit :
JumpingJack a écrit :
8O Le nombre de "sans amis" ici ça me fait froid dans le dos.
C'est aussi une question d'exigence JJ. Je comprends très bien ce que les "sans amis" veulent dire, parce que je partage leur point de vue. Subir l'obligation d'une "vie sociale" en étant entouré d'une "galaxie" de connaissances, potes, copains, collègues, j'en passe et des meilleures, n'est pas le choix de tout le monde. Il y a de bonnes raisons à ça, principalement le fait que ça limite les relations et contacts au "superficiel pur". L'époque veut ça. Plus tu as d'activité extra-professionnelles, plus tu as d'occasions d'être en société et tu les saisis, plus tu es socialement acceptable. Le problème, c'est que ces "occasions" sont autant d'expérience creuses et stérilisantes pour beaucoup d'entre nous.
Il y a différents degrés de relation, bien sûr, mais chacun a son intérêt. Avec les "connaissances" qu'on se fait en pratiquant des loisirs, ou en sortant de chez soi tout simplement, on partage des choses peut-être un peu superficielle au départ, mais ça peut très bien évoluer vers une vraie amitié avec le temps. Si on ne se donne pas la peine d'aller à la rencontre des gens et de passer par cette étape de relation superficielle, c'est sûr qu'on fini sans amis.
Et puis il y a aussi les anciens potes, ceux qu'on s'est fait il y a des années, et qui seront toujours des amis, même si on ne se voit pas pendant plusieurs mois parfois. Justement à cause de leurs femmes/gosses/boulots comme le rappelle Dodo juste au dessus. Mais ça reste de vrais amitiés qu'il faut entretenir ! Moi je trouve ça super important.
Non vraiment je ne comprends pas qu'on puisse
choisir de se replier sur soi même et de ne pas avoir d'amis. Moi aussi j'évite le "superficiel pur" comme tu dis, chix, mais ça laisse tout de même un paquet de gens avec qui j'ai de vrais échanges ! Par exemple les zicos avec qui je joue régulièrement en Jam Session... c'est pas des amis de longue date, mais on partage quelque chose (la musique en l'occurrence), on cause, et on se rapproche imanquablement en fonction des affinités. C'est pas forcément des amis "à la vie à la mort", mais j'y trouve mon compte, on vit des choses ensemble et les relations évoluent. Et c'est bien comme ça qu'au final on se fait des vrais potes.
Bon, je n'insiste pas, je ne vais pas vous forcer à avoir une vie sociale.