shell.pink a écrit :
ZePot a écrit :
La satisfaction nait du rapport entre ce que tu veux et ce que tu obtiens.
Non ! Cette logique t'enferme nécessairement entre les satisfactions non comblées (douloureuses), et l'ennui qui s'installe très rapidement une fois ce que tu désirais obtenu. Schopenhauer a comparé cette attitude à celle d'un mendiant, qui, même s'il trouve de quoi manger un jour, retrouvera quoiqu'il arrive sa misère le lendemain.
En réalité je suis plutôt d'accord avec Ze là-dessus; la frustration naît du même rapport.
Concernant l'ennui qui s'installe une fois que tu as ce que tu veux, je suis tout autant d'accord : la satisfaction n'est pas immuable et encore moins durable, malheureusement.
Plutôt que de m'enfoncer dans la philo de supermarché, à mon sens le meilleur moyen de jauger un niveau de satisfaction global consiste à regarder ses problèmes et tout l'écart de perception qui en découle: en vulgarisant, le Nigérien qui a trouvé une racine à manger dormira sur ses 2 oreilles alors même qu'il ne saura pas ce qu'il trouvera le lendemain. Pendant ce temps, le Monégasque ne dormira pas parce qu'il ne saura pas quelle banque choisir pour financer son 3ème yacht.
En rentrant encore plus dans la vulgarisation, choisir son mode de vie c'est peut-être choisir quels problèmes on préfère avoir.
fin de la pause café.