Le jeu de l'incipit (google interdit)

Oui, je l'ai bien lu! Mr Vertigo du mm Paul Hauster est magnifique je trouve.

Et l'autre, ti trouves ou ti trouves pas ?

Je vous en met dans le texte, relativement facile pour peu qu'on ait fait lettres :

"Le premier jour de septembre, quand les baings des montz Pirénées commencent entrer en leur vertu, se trouvèrent à ceulx de Cauderés plusieurs personnes tant de France que d'Espaigne ; les ungs pour y boire de l'eaue, les autres pour se y baigner et les autres pour prendre de la fange ; qui sont choses si merveilleuses que les malades habandonnez des medecins s'en retournent tout guariz"

Bon courage, ya pas de fautes du tout.

"Les yeux noirs ! Oh ces yeux noirs !'

C'est donc pour ça que ça me disait quelque chose.

Bon film d'ailleurs, et suffisamment différent du roman.

C'est Théorème de Pier Paolo Pasolini. Le livre est une critique de la société bourgeoise italienne (voire européenne), une analyse du sentiment religieux, et une apologie de la paysannerie traditionnelle italienne. J'ai pas vu le film

Bon je poste un incipit un peu rigolo :

C'était Henry David Thoreau : Civil Disobedience.
Pas très facile c'est vrai. A proprement parler, c'est même pas un roman en fait. C'est plutôt un essai.

Remontage de vieux topic qui est très interessant!

Je continu avec ceci;



D'où est tiré cet incipit et qui l'a écrit?

Ca sent un peu le Lovecraft...non ?

DOUBLE POST : sorry....

EDIT : bon...C'est pas Lovecraft...

Moi j'aurais aussi pensé à Lovecraft, ou à Poe.

T'es sur la bonne voie

Masterton ?

Non

Certainement un disciple, August Derleth?

Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient.
Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère - Et je l'ai injuriée.
Je me suis armé contre la justice.
Je me suis enfui. Ô sorcières, ô misères, ô haine c'est à vous que mon trésor a été confié!
Je parvins à faire s'évanouir dans mon esprit toute l'espérance humaine. Sur toute joie pour l'étrangler j'ai fait le bond sourd de la bête féroce.
J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J'ai appelé les fléaux, pour m'étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie.
Et le printemps m'a apporté l'affreux rire de l'idiot.
Or, tout dernièrement m'étant trouvé sur le point de faire le dernier couac! j'ai songé à rechercher la clef du festin ancien, où je reprendrais peut-être appétit.
La charité est cette clef. - Cette inspiration prouve que j'ai rêvé!
«Tu resteras hyène, etc.,» se récrie le démon qui me couronna de si aimables pavots. «Gagne la mort avec tous tes appétits, et ton egoïsme et tous les péchés capitaux.»
Ah! j'en ai trop pris: - Mais, cher Satan, je vous en conjure, une prunelle moins irritée! et en attendant les quelques petites lâchetés en retard, vous qui aimez dans l'écrivain l'absence des facultés descriptives ou instructives, je vous détache ces quelques hideux feuillets de mon carnet de damné.


C'est long, mais je savais pas vraiment où couper avant...

L unique Arthur Rimbaud in "Saison en Enfer".


Je suis en train de le relire, sacre coincidence.