Kandide a écrit :
fmu a écrit :
ZePot a écrit :
Je ne trie pas les déchets
Je mange de la viande
Je prends l'avion
J'ai une voiture
Avec autant d'efforts, j'espère voir l'apocalypse de mon vivant
c'est possible...
Citation:
il reste 2 ans pour agir selon l'ONU
Après....
https://fr.news.yahoo.com/r%C3(...).html
http://partage-le.com/2017/10/7943/
Eu égard au fait que nous avons si manifestement parcouru un bon bout de chemin sur les allées de la fin du monde, on nous concédera l’impossibilité de prendre au mot le catastrophisme et ses
menaces ; de juger le désastre de la société mondiale sur ce qu’elle en dit elle-même. La représentation de la catastrophe est fille du pouvoir présent : éloge de ses ressources techniques, de sa
scientificité, de la connaissance exhaustive de l’écosystème qui lui permettrait maintenant de le
réguler au mieux. Mais comme ce sont précisément les moyens intellectuels et matériels qui ont servi à édifier ce monde menacé de ruine, ce
château branlant, qui servent maintenant à établir le diagnostic et à préconiser les remèdes, il ne paraît pas trop aventuré de penser que ceux-ci comme celui-là sont eux-mêmes fort incertains, et voués à leur tour à la faillite.
[…]
On peut toujours compter sur les anciens gauchistes pour se montrer les plus vindicatifs dans le dénigrement des aspirations révolutionnaires d’il y a quarante ans. Sous couvert d’abjurer leurs anciennes croyances, ils continuent à se placer en assenant, avec le même entrain qu’ils mettaient à psalmodier les mots d’ordre de leurs groupuscules, les nouveaux slogans de la soumission :
« L’époque n’incite pas à inventer une utopie providentielle supplémentaire pour que le monde soit meilleur. Elle oblige seulement à se plier aux impératifs du vivant pour que la planète reste viable. » (Jean-Paul Besset, Comment ne plus être progressiste… sans devenir réactionnaire, 2005.) Les impératifs du vivant valent bien, en effet, le sens de l’histoire pour justifier « la dictature des plus savants, ou de ceux qui seront réputés tels » ; et c’est assurément faire preuve d’un certain réalisme que d’attendre de l’état d’urgence écologique, plutôt que d’une révolution, l’instauration d’un collectivisme bureaucratique cette fois performant.