Biosmog a écrit :
rapideyemove a écrit :
S'il s'agissait bien de plans à filer,
Biosmog pourrait presque m'avoir convaincu, non pour les machines espresso, mais pour le robusta de choix.
Oui mais pas avec une piston malheureux! Le robusta est vraiment un type de café qui est transfiguré par l'extraction espresso. Comme je le suggérais hier, à mon avis, le blue mountain devrait toujours être utilisé en cona, filtre ou piston, ce que je n'ai jamais essayé. Chaque café a sa méthode d'extraction privilégiée. Mais dans le cas du robusta, c'est pire que ça. Je pense qu'autrement qu'en espresso, c'est trop fort, vraiment mauvais.
Par contre, je ne pense pas beaucoup de bien du
système moka:
l'extraction se fait beaucoup trop chaud: tu grilles tous les arômes, c'est comme si tu prenais ton café chez un torrefacteur qui souffre d'hypersomnie
C'est bien pour cela que je m'exprimais au conditionnel, d'un "presque" circonstancié.
À moins que que ce ne fût que le conditionné qui virât au circonstanciel...
Le malheur veut que la très grande majorité des robustas que j'ai goûtés ou que j'ai été obligé de boire soient passés par des espressos ou percolateurs divers et variés.
Et je n'ai jamais aimé ce qui était dans ma tasse.
Les températures d'eau sont bien sûr déterminantes (sans doute est–ce encore plus vrai pour les différents thés fermentés, oolongs, verts ou blancs).
C'est pour cela que la piston demeure un outil de base des goûteurs / acheteurs de café quand ils sont sur le terrain, bien loin de leurs bases.
C'est bien comme cela que procédait cet ami qui travaillait pour la grande distribution en général, et Jacques Vabre en particulier, lui qui emportait toujours un minimum de deux Melior dans ses valises.
Mis à part le nom de certains cafés, mon ignorance ne va même pas jusqu'à savoir ce que serait la méthode moka d'extraction si j'ai bien compris cette phrase.
Quelle qu'elle soit, cette ignorance sait bien, en revanche, si c'est bien de cela qu'il s'agissait, qu'une Vigano Kontessa se dirige sans problème sur une plaque à induction pour ce qui regarde la température de l'eau.
Et que la pauvre plaque électrique de base ou surtout la flamme du gaz sont assez redoutables pour une cafetière italienne. C'est encore plus vrai pour ce qu'elle contient.
Cela dit, à la voile, au large, une italienne sur un réchaud à cardan, c'est rassurant, par exemple seul, durant un quart de nuit.
Je n'utilise que contraint et forcé l'eau du robinet, que ce soit pour le café ou pour le thé.
Passons.
Mais ce chapitre–ci reste essentiel, de mon point de vue.
Idem pour les cafetières électriques à filtre papier.
D'ailleurs, je n'en possède pas.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.