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La haute mer représente 54% des océans et 45% du globe terrestre.
L’ONU est parvenue à un accord pour protéger ce puits de biodiversité.
Samedi 4 mars, les États membres de l’organisation ont trouvé un terrain d’entente pour protéger ces écosystèmes marins vitaux. Il a fallu 15 ans de discussions.
L’objectif : protéger 30% des terres et des océans de la planète d’ici 2030, comme acté en décembre 2022 lors de la COP15 biodiversité. Un but inatteignable sans inclure la haute mer.
Le contenu du texte est désormais gelé : il sera formellement signé à une date ultérieure, car il doit d’abord être traduit dans les six langues officielles de l’ONU et passé au crible par les services juridiques.
« Le combat ne s’arrête pas là pour autant », a rappelé François Chartier, chargé de campagne Océans pour Greenpeace France. Car si l’organisation a qualifié le traité d’« historique », « trop de place est encore laissée à des activités aussi destructrices que l’exploitation minière en haute mer ».
Sea Shepherd, de son côté, a prudemment commenté : « Nous attendons de voir les moyens concrets déployés et la nature des accords conclus cette nuit avant de sabrer le champagne ».