Zorzi a écrit :
Je mentirais en affirmant que j'aimais les chansons de Christophe, mais j'ai eu l'occasion d'écouter un de ses albums particuliers où était rassemblés un certain nombre de ses essais qui n'ont pas abouti en chansons et c'était vraiment passionnant, très inventif, des vraies trouvailles d'artiste. Le personnage était attachant et c'est une figure qui disparaît. :pleurs:
Christophe, je détestais quand j'étais ado (parce que c'était Aline et Les Marionettes). Un peu plus tard dans l'adolescence, je me foutais toujours des Mots Bleus (mais je ne détestais pas emballer dessus).
C'est seulement plus tard que j'ai percuté que ce mec était vraiment à part de la variétoche que je haïssais. Il faut écouter un album comme "Les Mots Bleus" (ou "Les Paradis Perdus") dans son
intégralité pour piger je crois. En '73-'74 et en France, c'est vraiment expérimental et culotté - et franchement réussi, autant que ce que tentait Nino Ferrer à l'époque.
Ces mecs (et quelques autres hein) ont sauvé l'honneur de la musique française de la première moitié des seventies, de ce bourbier putride de la soupe industrielle façon Tricatel.