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Originaire de Clermont-Ferrand, il avait été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat d'un garagiste dans le Gard, dénoncé à tort par les vrais auteurs du crime. Clamant son innocence en prison,
il avale des fourchettes pour dénoncer sa situation, puis
entame un grève de la faim qui lui fait perdre la moitié de son poids en un an, raconte Le Monde. Il obtient une grâce médicale en 1977.
Roland Agret entame alors le combat
pour sa réhabilitation. En 1983, il se coupe l'auriculaire et l'annulaire et les envoie au Garde des Sceaux de l'époque, Robert Badinter. La même année, un des assassins est condamné pour subornation de témoin, ce qui lui permet d'obtenir un nouveau procès et d'être acquitté et réhabilité par la cour d'assises de Lyon en 1985. Mais cela ne lui suffit toujours pas. En 2005,
il se tire une balle dans le pied pour réclamer une meilleure indemnisation de sa détention. Et l'obtient.