bustyblonde a écrit :
jules_albert a écrit :
beurp's dit n'importe quoi. son dadaïsme (au sens d'amin dada) est un sommet de beaufitude, ce qui explique son relatif succès sur ce forum.
debalbobochix a écrit :
vas y, instruis moi ! T'es vexé ? Je ne connais pas ton niveau mais même si tu étais Hadrien Ferraud, ça n'en resterait pas moins con de dire que Calogero n'est pas un musicien. J'attends tes arguments, pour l'instant il n'y en a pas.
francis pagnon a écrit :
attaquer la pauvreté compositionnelle d'une musique n'est pas de l'élitisme, ainsi que le reproche la culture dominante afin d'excuser et de préserver l'ignorance crasse et la misère dans lesquelles elle maintient la population.
que la musique fabriquée par les industriels ou les petits artisans du spectacle
ait pu régresser à un stade où l'on décerne la qualité de musicien au premier zéro venu, présuppose l'appauvrissement universel.
la pauvreté musicale suppose la perte de la dimension historique. liée à d'autres phénomènes de notre temps, telle la baisse qualitative du langage parlé et écrit, elle découle de la perte de la communication, determinée elle-même par la perte de la pratique de la relation sociale vivante avec autrui, par laquelle l'homme se pose en tant qu'homme réel. la philosophie et l'art anciens, dégradés en consommation de leur cadavre, sont eux-mêmes emportés dans ce mouvement. [...]
la musique de masse n'est que la voix du moloch marchand paré d'images qui singent la vie et hypnotisent les hommes. ce qui voudrait passer pour le coeur et l'esprit de ce monde, qui se sait sans coeur et sans esprit, n'est que la mise en scène apologétique et totalitaire de l'inhumanité.
à ce stade de l'histoire, malgré les limites qui furent les siennes et ne s'abolirent que dans sa suppression, l'art ancien fait l'effet d'une bouteille lancée à la mer.[...]
la musique de masse est basée sur le mépris à l'égard de l'auditeur et la représentation de son existence malheureuse comme seul mode de vie désirable.
par ce qu'elles croient être de la musique, sans le savoir, les masses savourent à quel point elles sont abaissées.