Biosmog a écrit :
Plutôt que de parler du petit monde étroit de monsieur torototo, pauvre retraité plein d'amertume dont la vie ne lui laisse plus que le loisir de répandre sur ce forum l'échantillon scabreux de culture accumulée dans son parcours de vie malheureusement déjà bien entamé.
Parlons donc plutôt des fachos eux-mêmes.
Il y a un truc assez intéressant dans les partis, c'est la façon dont ils fonctionnent et leur structuration. Cela dit assez, finalement, le modèle de société qu'il y a
réellement derrière leur idéologie. Prenons le Front national. Alors c'est le régime d'un espèce de monarque fondateur omnipotent, qui finit par se faire évincer par sa fille. On est encore dans des belles trajectoires de vie...
De façon générale, ce parti fonctionne par la purge. Alors que les partis d'extrêmes droite finissent généralement décimés par le peuple et leur chef pendu par les couilles, le Front National cultive une façon étonnamment nord-coréenne de fonctionner. Cela m'amuse assez. Dans tous les cas, cela montre bien mieux que par le discours, la conception FN de la démocratie et des rangs. Les Le Pen se foutent pas mal du peuple, qui est pour eux une entité mythique (Vercingétorix, Jeanne d'arc & cie) c'est-à-dire une entité à qui, finalement, ils n'ont aucun compte à rendre.
oui, mais ça ne concerne pas que les partis fascistes de droite. les partis fascistes de gauche comme à cuba (les frères castro) sont atteints du même mal...
il faudrait prendre en compte les notions de spectacle
concentré, diffus et intégré. cela peut être utile pour ne pas rester dans la platitude humanitaire et démocratiste... car sinon on en vient vite à faire l'éloge du parti socialiste et de la droite modérée, en critiquant leurs excès mais en défendant ce système qui n'aurait, en somme, besoin que de quelques petites retouches (améliorer l'économie et mieux répartir les richesses)... discours typique du bourgeois de gauche.
et puis, il y le classique de robert michels sur les partis politiques qui vient d'être réédité en folio.
et le makhaïski ("le socialisme des intellectuels") qui très tôt discerne ce qui allait devenir en russie une nouvelle classe par l'appropriation totalitaire du pouvoir.