Larry Carton a écrit :
TimeBomb a écrit :
Larry Carton a écrit :
Comment tu veux espérer changer quoique ce soit lorsque tu renonces à tous les outils économiques et politiques de la souveraineté ?
Faut peut-être pas exagérer non plus. La France conserve plus qu'il ne faut de souveraineté et de moyens financiers pour offrir une marche de manœuvre à ses gouvernants pour agir sur sa politique économique et sociale.
Le couplet c'est la faute à l'Europe et à la mondialisation ça va cinq minutes. C'est plus la collusion d'intérêts de trop nombreux gouvernants qui constitue un frein au changement que de quelconques contraintes supranationales.
Bah si la France a perdu sa souveraineté territoriale, sa souveraineté monétaire et même sa souveraineté tout court, puisque les règles européennes sont tout en haut de la hiérarchie des normes.
On a modifié la constitution pour qu'elle respecte les traités non ?
Pour ce qui est des conflits d'intérêts et des collusions entre les milieux d'affaires et le monde politique, c'est pas comme si c'était vraiment nouveau...
La différence c'est qu'aujourd'hui c'est supranational.
Je n'ai pas dit que c'était nouveau.
Sinon, pour en revenir au fonds de la question, compare le budget de la France avec celui de l'Europe. Si ça ne laisse pas entrevoir une marge de manœuvre...
Pour ce que ça vaut (j'ai pas non plus consacré des années de thèse sur la question), je reste convaincu que ce n'est pas un manque de moyens qui peut justifier à lui seul de la situation présente.
Et je ne dis pas ça pour balayer les difficultés que peut poser, par exemple, un processus d'intégration européenne malade et déficient, mais bien pour nuancer l'affirmation selon laquelle nos gouvernants sont pieds et poings liés.
J'ajoute (en boutade, je comprend évidement ce que tu veux dire) que les traités n'engagent que ceux qui veulent bien les signer. Là aussi c'est l'exercice de sa souveraineté.