Kandide a écrit :
On parle beaucoup en ce moment de la crise agricole.
Et cela peut aller très loin:
Nombreux suicides d'agriculteur
Pollution grave de la faune et la flore par les pesticides.
(problème de santé pour les hommes, hécatombes chez les abeilles,...)
Sans parler des revenus à perte. (aberration, c'est l'acheteur qui dit le prix....)
Produire toujours plus avec une qualité médiocre....
Perso, je pense que cette crise est symptomatique de toutes les autres et éclaire sur notre manière globale de considérer la planète....
Pour générer des profits toujours plus gros pour une toute petite minorité par le jeu de la compétition internationale. Résultat: pollution et souffrances (pour les hommes et pour les animaux).
Il est grand temps (comme dans d'autres domaines) d'être responsable envers la planète et de la considérer et donc de considérer les autres avec bienveillance.
Je crois qu'il important que le consommateur privilégie des produits qui respectent la nature. On devrait même exiger avec plus de précision de savoir d'où vient et comment est constitué la nourriture que l'on mange...
Marre de manger des pesticides, du mercure, des hormones, des perturbateurs endocriniens, PCB, ...
Mais j'entends dire des gens qu'ils s'en foutent de bouffer de la merde car c'est le prix qu'ils regardent... Pour moi, ce n'est pas respecter son propre corps que de lui donner des poisons... Je préfère manger moins mais mieux.
Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es !
Un petit proverbe amérindien:
"Comment peut-on acheter ou vendre le ciel ou la chaleur de la terre? Cette manière de penser nous est étrangère. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air ni le miroitement de l’eau, comment pouvez-vous nous les acheter?"
Seattle (chef de la tribu des Dwamish) en réponse au président Franklin Pierce qui voulait acheter des terres.
Et vous vous en pensez quoi de la crise agricole ?
dès les années 1940, bernard charbonneau avait mis en exergue les problèmes et questions de la technocratisation de la vie sociale et politique, de la nature, ainsi que ceux des propagandes et des médias, de la transformation de la culture en industrie du spectacle et en consommation, de la liquidation de l'agriculture paysanne, etc.
http://rigaut.blogspot.com.es/(...).html
Autre récent coup de foudre :
Le Jardin de Babylone de Bernard Charbonneau (1910-1996), publié par Gallimard en 1969, réédité en 2002 aux Editions de l'Encyclopédie des Nuisances. Pionnier de l'écologie politique, Bernard Charbonneau a été le premier à dénoncer les ravages de notre société industrielle sur notre environnement, mais également les dérives liberticides des "défenseurs de la nature". Charbonneau évoque entre autres cette "banlieue totale" qui progresse inexorablement avec le développement anarchique des métropoles, ce cancer urbain généralisé dont les métastases dévorent la campagne, entraînant la fin du paysage, mais aussi la liquidation du monde paysan.
Dans cette campagne agonisante et pourrissante, on sauvegarde quelques parcelles d'authenticité labélisées éco-tourisme où les citadins déracinés viennent se "ressourcer" en quête de primitif et de pittoresque. Bernard Charbonneau souligne également les contradictions de ceux qui souhaitent instaurer un nouvel ordre écologique au sein des villes, un totalitarisme vert qui ne cesse de multiplier les contraintes et les interdits. Une dénonciation visionnaire des régressions de la liberté, sous prétexte écologique, illustrée récemment par le projet d'interdiction de circuler dans les grandes villes françaises pour les véhicules mis en circulation avant 2007. Pour Charbonneau la défense de la nature doit être globale : économique, démographique et politique. Un renversement radical de la pensée écologique qui jusqu'alors se contente de discours bucoliques pour camoufler son inanité.