La Bretagne! on en parle en bien :)

Manu tu es dur avec la Bretagne qui va connaître demain une journée arrosée, car la météo annonce une pluie d'un mois en un jour, avec grêle et vent très fort!

Espérons, pour les vacanciers, que la météo qui n'est pas une science exacte se soit trompée une fois de plus!

Les Bretons, eux, ont l'habitude, comme le prouve ta photo!

Après plusieurs jours consécutifs à 30°, un peu de pluie et un peu de vent nous feront du bien

Hello,
Nous partons une semaine en vacances à Sibiril.
Vous auriez des adresses de restos top apas(trop)cher avec de vrais bons produits .
La bise.

Profites en bien, j'ai passé de nombreuses vacances pas loin du tout , après Cleder.
Tous les bons restos que j'ai fait étaient à Saint Pol de Léon, Plouescat et Roscoff, et crois moi il y a de quoi faire.

Profite bien de la région. Si tu veux faire des journées plage je te conseille la plage des Amiets.

Bonnes vacances

L'état en est à son 7ème plan (les 6 précédents n'ont pas été à la hauteur) pour tenter de réduire les algues vertes en Bretagne et cette fois, il consulte : 7ème Programme d'Actions Régional Nitrates en Bretagne : concertation préalable

En Bretagne, on fait semblant de s'offusquer des algues vertes. En réalité, on sait très bien ce qu'il faudrait faire (ou ne plus faire). Mais les lobbies de l'agro alimentaire et les politiques de tous bords préfèrent le pognon des cochons.

La Bretagne est donc la tirelire de la France ?

La Bretagne, comme d'autres regions considérées inferieures, a été pillée par l'Etat et ses amis...

N'importe quoi. Surtout que c'est les éleveurs de porc et toute l'industrie agro alimentaire qui en découle, qui fait vivre une grand epartie de la population, ont été grassement subventionné par l'état et la Pac.

C’est à cause des musulmans : il y a une surpopulation de cochons.

D'accord.
C'est bien là un des problèmes, une politique agricole qui via des autorisations favorise la concentration synonyme d'optimisation pour les "manageurs" (faire le parallèle la discussion actuelle sur le topic politique à propos de la concentration urbaine).

Il n'y a pas que le porc, il faut aussi compter sur les concentrations de poulets, de bovins, ....

Ce phénomène de concentration n'est pas propre à la Bretagne ; on pourrait faire la comparaison avec les production maraîchères du Sud de l'Espagne. Résultat : un besoin de transports avec de infrastructures pour irriguer le reste des territoires (et certains très lointains pour maximiser les profits) et, en corollaire la destruction de l’environnement local, car l'éthique environnementale n'est pas considérée par ces pseudo-économistes. Leur seul préoccupation est d'endiguer les problèmes quand il apparaissent mais surtout il n'est plus temps de remettre en cause la politique en place.
Dans le cas de concentrations animales, il y a en sus les déjections, les nitrates qui vont avec, sans compter les résidus des produits véto utilisés entre autres pour éviter le développement de contagions.

Plutôt la porcherie

D'accord avec tout ça. Ce qui m'agace, ce sont les cris d'orfraie poussés alors que tout le monde (ou presque) participe à la fête (Crédit Agricole en tête). On en parle de nouveau car cela menace une autre économie : le tourisme. On ne rigole pas avec l'économie.
Les signaux étaient pourtant suffisamment clairs...

Effectivement, l'influence des banques, des conseillers de gestion agricole, des coopératives (qui ne méritent plus ce nom), des industriels de la chimie, c'est une calamité depuis les années 60.

Je ne sais pas s'il y a meilleur exemple de tromperie. Même si certains paraissent contents de rouler en SUV de luxe, les agriculteurs en ont vraiment fait les frais. C'est pourtant, à la base, une activité indispensable des plus louables.

De mon point de vue, il serait temps que la mentalité du XXème siècle basée sur la chimie, la mécanisation et l'optimisation financière à outrance fasse place à un esprit tourné vers la biologie et la prise en compte des conditions locales y compris les besoins de la population.

Des agriculteurs, de plus en plus nombreux, s'engagent dans cette voie : production bio, circuits courts, etc. A nous aussi, consommateurs, de les aider et permettre que cette évolution positive fasse boule de neige. Des restaurateurs les soutiennent, certaines grandes surfaces aussi (quelle part de green-washing dans leur action ?). Bon, ce ne sera pas facile tant l'inertie est forte : la majorité continue d'étendre leurs élevages industriels. Néanmoins, si plus personne n'achète du jambon rose brillant peut-être verra-t-on un jour davantage de cochons dans des prés et sous le soleil.