L'inconscient on en parle ou pas ? vous y croyez ou pas ?

Rappel du dernier message de la page précédente :
Mr Park
lo-fi reup a écrit :
Bigorexie

Ca n'a rien a voir avec le masochisme.
Pas sur que les vrais pros souffrent, y'a de la fatigue mais ils la gèrent


Voilà, merci. Je pensais plutôt aux amateur effectivement, j'en connais qui ont commencé par un running par semaine, et ça finit par tous les jours sinon ils ne se sentent pas "bien".
Biosmog
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Dans le masochisme, il y a la volonté d'être l'objet de l'autre, qui est le sadique, de se faire humilier dans le cadre d'une relation. Dans la pratique sportive, il y a certainement du/des masochisme/tes mais je ne vois pas ça comme son moteur principal. Dans le sport, c'est plutôt la quête d'un sentiment de toute puissance, non?
Vous battez pas, je vous aime tous
Mr Park
Biosmog a écrit :
Dans le masochisme, il y a la volonté d'être l'objet de l'autre, qui est le sadique, de se faire humilier dans le cadre d'une relation. Dans la pratique sportive, il y a certainement du/des masochisme/tes mais je ne vois pas ça comme son moteur principal. Dans le sport, c'est plutôt la quête d'un sentiment de toute puissance, non?


Le masochisme peut peut-être se retrouver dans la relation avec un entraîneur, certaines pratiques ne doivent pas être loin.

Sinon typiquement dans le sport c'est vrai que c'est surtout l'idée de dépassement de soi (avec ce que ça comporte de souffrance physique et mentale chez les pros) qui peut faire penser à du masochisme, mais je ne suis pas sûr que ce soit la même chose.
Biosmog
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Mr Park a écrit :
Biosmog a écrit :
Dans le masochisme, il y a la volonté d'être l'objet de l'autre, qui est le sadique, de se faire humilier dans le cadre d'une relation. Dans la pratique sportive, il y a certainement du/des masochisme/tes mais je ne vois pas ça comme son moteur principal. Dans le sport, c'est plutôt la quête d'un sentiment de toute puissance, non?


Le masochisme peut peut-être se retrouver dans la relation avec un entraîneur, certaines pratiques ne doivent pas être loin.

Sinon typiquement dans le sport c'est vrai que c'est surtout l'idée de dépassement de soi (avec ce que ça comporte de souffrance physique et mentale chez les pros) qui peut faire penser à du masochisme, mais je ne suis pas sûr que ce soit la même chose.


Oui, ce dépassement de soi me semble être l'inverse du masochisme (mais pas du sadisme non plus, c'est autre chose). Comme tu dis, peut être dans la relation à l'entraîneur. Je pense que la pratique du spectacle est plus liée au sado-masochisme: musique/théâtre.
Je dépasse clairement mes compétences (mais on est sur backstage). Je crois que, contrairement aux idées reçues, le masochisme est quelque chose de beaucoup plus évolué que le moteur psychique du sport (que j'ai attribué au sentiment de toute puissance). On trouvera du masochisme plutôt dans la relation entre deux co-equipiers par exemple. C'est quelque chose de beaucoup plus complexe que "se faire mal". Pour vouloir être l'objet de l'autre, il faut avoir une pensée qui dépasse la simple perte de soi qu'on cherche dans le sport.
Vous battez pas, je vous aime tous
Lao
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  • #49
  • Publié par
    Lao
    le 25 Nov 2020, 12:00
et personne ne pense au rôle des endorphines, de l'adrénaline, ... ?
Kandide
lo-fi reup a écrit :
Bigorexie

Ca n'a rien a voir avec le masochisme.
Pas sur que les vrais pros souffrent, y'a de la fatigue mais ils la gèrent


Oui, et délivrance d'endorphine...
Le cerveau veut sa "dose"...

Je ne pense pas que cela soit du masochisme.
Kandide
Après ici c'est plus pour parler de l'inconscient...
Même si les hormones parlent... parfois et souvent on les refoule.

Moi, étant hyper sensible, je pense que je suis plus sujet à refouler et donc dans une certaine mesure à encombrer mon inconscient...

Et je pense qu'il y a un effet cocotte minute possible.
A force de refouler, l'inconscient ne doit pas être extensible infiniment...
Il y a un risque...

Faut réussir à "lui" expliquer d'arrêter de refouler...
pas simple... à communiquer et comprendre son propre inconscient...
skynet
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  • #52
  • Publié par
    skynet
    le 26 Nov 2020, 11:30
Mr Park a écrit :
Beaucoup de sportifs ont ça. Je ne sais pas si ça a un rapport avec l'inconscient et le masochisme, mais je sais qu'il y a une dépendance à l'adrénaline qui se crée avec la répétition des efforts. Je ne sais plus ce que le corps sécrète en plein effort, mais on peut devenir complétement accro, surtout chez les amateurs de jogging.


Je trouve que dans l’effort, on peut avoir une très bonne sensation. Le métabolisme humain pourrait produire des « endorphines » (proche de la morphine) et générer , certes, une dépendance. Mais il me semble que pour en arriver là, il faut être au moins marathonien.

Avoir besoin de se dépenser physiquement, par contre, me paraît une chose naturelle. De part le bien être ressenti au quotidien, on comprend vite que c’est la moindre des choses. Ce n’est pas une addiction.
skynet
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  • #53
  • Publié par
    skynet
    le 26 Nov 2020, 11:39
Kandide a écrit :
Après ici c'est plus pour parler de l'inconscient...
Même si les hormones parlent... parfois et souvent on les refoule.

Moi, étant hyper sensible, je pense que je suis plus sujet à refouler et donc dans une certaine mesure à encombrer mon inconscient...

Et je pense qu'il y a un effet cocotte minute possible.
A force de refouler, l'inconscient ne doit pas être extensible infiniment...
Il y a un risque...

Faut réussir à "lui" expliquer d'arrêter de refouler...
pas simple... à communiquer et comprendre son propre inconscient...


Des gens se tournent vers des arts martiaux ou activités combatives (ils rongeront leur frein jusqu’au 20 janvier, si j’ai bien compris). C’est un domaine qui permet à l'humain D’exprimer pas mal de choses.

L’animal Humain, porterait des souvenirs dans ses gènes: il se rappellerait d’avoir connu des temps beaucoup moins sécurisés. La montée d’adrénaline , serait un phénomène loin d'être Agréable mais destiné à booster son métabolisme. Il fut un temps où ça pouvait l’aider à se servir d’un bâton pour se débarrasser des loups ou des brigands.

Cet outillage serait toujours actif chez l’homme (pas le zhom) moderne , assis devant son écran. Et il est possible qu’un animal sauvage et dangereux s’agite dans son inconscient.
Lao
  • Lao
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  • #54
  • Publié par
    Lao
    le 26 Nov 2020, 17:04
skynet a écrit :
.. Et il est possible qu’un animal sauvage et dangereux s’agite dans son inconscient.
il est probable qu’un animal sauvage et dangereux s’agite dans son inconscient (mais c'est une métaphore). Il est probable qu'il y ait des pulsions qui le poussent à la survie de lui-même (défense, agressivité, fuite), de son espèce (reproduction) mais, aussi , qu'il y ait aussi des pulsions qui le poussent à s'associer avec d'autres humains pour coopérer vers ces mêmes objectifs (effets de meute).
On peut aussi considérer la recherche de "confort" comme étant dans ce même cadre mais quid de la création musicale et artistique (même si cela a une relation évidente avec l'appétit sexuel, la parade nuptiale), de l'attrait vers la beauté, de la recherche de béatitude, de l'attitude innée à la contemplation, à la sagesse, ... au bonheur ?
Quand on parle de pulsions animales, ce qui vient immédiatement à l'esprit ce sont des aspects négatifs, mais outre que cela a un rapport immédiat avec la survie (donc utiles de fait), il y a aussi dans l'inconscient des tendances à la recherche de la paix et de la plénitude.

Mais bon, on a ancrée en nous cette culpabilité, le péché originel, toussa toussa .....
Kandide
Lao a écrit :
skynet a écrit :
.. Et il est possible qu’un animal sauvage et dangereux s’agite dans son inconscient.
il est probale qu’un animal sauvage et dangereux s’agite dans son inconscient (mais c'est une métaphore). Il est probable qu'il y ait des pulsions qui le poussent à la survie de lui-même (défense, agressivité, fuite), de son espèce (reproduction) mais, aussi , qu'il y ait aussi des pulsions qui le poussent à s'associer avec d'autres humains pour coopérer vers ces mêmes objectifs (effets de meute).
On peut aussi considérer la recherche de "confort" comme étant dans ce même cadre mais quid de la création musicale et artistique (même si cela a une relation évidente avec l'appétit sexuel, la parade nuptiale), de l'attrait vers la beauté, de la recherche de béatitude, de l'attitude innée à la contemplation, à la sagesse, ... au bonheur ?
Quand on parle de pulsions animales, ce qui vient immédiatement à l'esprit ce sont des aspects négatifs, mais outre que cela a un rapport immédiat avec la survie (donc utiles de fait), il y a aussi dans l'inconscient des tendances à la recherche de la paix et de la plénitude.

Mais bon, on a ancrée en nous cette culpabilité, le péché originel, toussa toussa .....
skynet
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  • #56
  • Publié par
    skynet
    le 26 Nov 2020, 17:40
Merci Lao pour cette vision positive. « Sublimation » ils ont dit?

En ce moment sur backstage...