Redstein a écrit :
Biosmog a écrit :
Et pour revenir dans le sujet, un pavé de redstein, un!
Et une fois de plus, il oublie de nous expliquer comment il saute du carnisme à l'exploitation dégueulasse ultralibérale et industrielle. Comme si c'étaient deux choses liées logiquement. Aristote doit se retourner sans sa tombe...
Et à nouveau, il réduit la réalité humaine à ce qui est utile, nécessaire... Parce que si on ne garde que ce qui est nécessaire, il ne reste plus grand chose de l'homme...
Ce sont deux choses que plusieurs d'entre nous rappellent depuis le début du topic. Je pense que c'est vraiment un angle mort de la doctrine redsteinienne (mais pas manger!)
En effet, c'est bien la peine de pondre des pavés pour être lu de travers par un
commissaire du peuple islamocarniste.
Tu n'auras pas manqué de remarquer, avec toute la clairvoyance qui te caractérise, que je répondais de manière circonstanciée à TimeBomb, qui m'avait lui-même gratifié d'un pavé (nettement plus digeste que les tiens, soit dit en passant).
Le système ultra-etc. se nourrit du carnisme, et vice-versa, ce n'est pas trop difficile à comprendre, si ? Pense simplement aux lobbies de la bidoche et du lait qui font leur propagande dans les écoles.
Pour le reste...
...je ne réduis la réalité humaine à
rien du tout, et surtout pas à ce qui est nécessaire (angle mort, tu disais ?
) :
j'affirme précisément que cette réalité, il nous appartient de l'élargir, parce que nous sommes beaucoup moins esclaves du « nécessaire » que d'aucuns voudraient nous le faire accroire.
Oui, le carnisme a une forme industrielle, comme toute économie humaine contemporaine, mais ce n'est pas le carnisme qui a produit ou qui est responsable de la forme industrielle. Ce sont deux choses distinctes. Ton raisonnement est du type: Amazon vend des livres, donc lire des livres c'est contribuer au démantèlement des petites librairies.
Et pour le reste: oui, tu n'arrêtes pas de répéter que manger de la viande n'est pas nécessaire. Tout le monde est d'accord que ce n'est pas absolument nécessaire. Mais là encore, tu nous fais un joli saut logique, puisque tu aboutis à la conclusion: ce n'est pas nécessaire, donc abandonnons l'alimentation carnée. Pourquoi? parce que c'est mal de tuer des animaux pour se nourrir.
La discussion, si elle n'était pas un travail de persuasion militante de ta part pourrait porter sur des questions un peu plus difficile que cette critique post-adolescente sur l'exploitation capitaliste des êtres vivants.
Pourquoi ce serait mal de tuer des animaux? parce qu'il y a une souffrance animale? mais la mort n'est pas forcément douloureuse.
Pourquoi ne pas élever des animaux? parce que c'est de la domination? Mais une vie de lapin en cage, sans stimulation et perspective est peut-être préférable à pas de vie du tout. Comment juger? et est-ce qu'il y a souffrance? est-ce qu'il y a conscience d'une vie de merde quand on n'a jamais connu mieux et qu'on vit à l'état de légume? ce n'est déjà pas évident chez l'humain, alors pour un système de conscience bien plus rudimentaire...
A partir du moment où le critère de la conscience pose problème, on peut élargir justement à toute vie: oui arracher une carotte, c'est détruire une vie. Et là, on peut enfin réfléchir sur ce qu'est la vie, cette immense et complexe chaine alimentaire qui lie tous les êtres vivants.
Voilà, les questions que j'essaie de poser. Mais le problème c'est qu'on va relire tes préjugés anthropocentristes sur ce qu'est la souffrance, la vie qui est sacrée, la conscience animale qui existe... avec tes insultes à deux balles. Donc pas besoin de répondre... j'aurais essayé d'argumenter sans attaque personnelle, mais je pense qu'avec toi, c'est juste impossible.
Vous battez pas, je vous aime tous