L'antispécisme est un humanisme

Rappel du dernier message de la page précédente :
TimeBomb
Redstein a écrit :
...découlant d'une adhésion à une vérité révélée à des Géraldines lors d'une célébration de leur sensiblerie fondatrice ?


TimeBomb a écrit :
Redstein a écrit :
TimeBomb, tu joues sur les mots : enski (oui, Pierre-André !) me concerne, depuis le début, tu parles d'adhésion à une « vérité révélée » tout en le niant...

...et en affirmant aujourd'hui ne pas mettre tous les vegans dans ce sac-là...

...alors que c'est précisément là-dessus qu'ils sont tous d'accord :

non pas sur une « vérité révélée » (encore une fois), mais sur un constat tout ce qu'il y a de factuel qui les a poussés à faire certains choix dont tes remarques sembleraient indiquer que tu ne les considère pas comme idiots.


Le seul constat factuel qui nous occupe ici est qu'il est possible de se nourrir sans recourir à l'alimentation d'origine animale. C'est ce qui permet le veganisme en tant que régime alimentaire, pas ce qui sous-tend l'antispécisme en tant que doctrine. Ce qui sous-tend celle-ci, est la considération selon laquelle, partant de ce constat factuel, il serait inacceptable d'encore recourir à l'alimentation animale. C'est CA le dogme dont nous sommes nombreux à faire état.


C'est le principe de base de l'antispécisme, oui.

Mais insister sur la notion de dogme pour désigner une démarche tout ce qu'il y a de rationnel, ce n'est pas honnête, encore et toujours.

Remplace le mot par principe, donc, et on est d'accord.


Désolé, mon libre arbitre m'incline à préférer "dogme" qui me semble plus adéquat.

Redstein a écrit :
TimeBomb a écrit :
Quand par ailleurs tu pars dans des considérations selon lesquelles l'antispécisme permettra à l'humanité de s'élever, de rompre avec les sales habitudes de notre "race" , honnêtement c'est un discours qui commence déjà tout doucement à sentir le soufre.


Pourquoi pas ? Encore une fois, tu ne la trouves pas sanguinaire, notre belle « espèce » ?

Est-il si difficile de croire qu'en renonçant à une habitude mortifère omniprésente, l'humanité ne deviendrait pas un peu moins violente et insensible ?


Tu peux bien croire en ce que tu veux. L'important étant de garder à l'esprit qu'il ne s'agit jamais que de cela...


Redstein a écrit :
Et pourquoi le soufre ? Ça te fait penser religion, pas vrai ?

Tu considères donc que les religions ont le monopole du « bien », des démarches visant à faire progresser l'êtrumain ?


Religions, croyances, philosophies... je ne créé pas de hiérarchie... tant qu'elles restent affaire personnelle. Améliorons-nous, aucun problème, mais chacun selon ses convictions sans en faire une affaire collective.

Redstein a écrit :
TimeBomb a écrit :
Mais sinon, effectivement, il n'y a rien d'idiot ou de détestable dans le fait d'adopter cette doctrine pour soi-même en la considérant pour ce qu'elle est : une éthique personnelle.


...l'important étant de fermer sa gueule de déviant.

J'ai bon ?


Je n'ai jamais utilisé ce terme et j'ai encore écrit précédemment que je serais bien en peine d'opposer un quelconque argument pour décourager quiconque embrasserait le dogme antispéciste. Pourquoi venir avec ça ?


Redstein a écrit :
TimeBomb a écrit :
Redstein a écrit :
Sérieux, je ne te comprends pas sur ce coup-là.


Oui. Ca fait un moment que ça dure.


J'aurais cru que non, mais tu nous fais une sacrée rechute, là


Une rechute ? Je serais donc malade... de mal penser je suppose. En fait, le déviant c'est moi, n'est-ce pas ?
Redstein
Rechute parce que tu es (re?)devenu très agressif envers moi. Mais le mot est trop fort, je le reconnais.

Si je te suis bien, tu trouves qu'on m'a « perdu » parce que je fais « une affaire collective » du sujet qui nous occupe ici ?

N'est-ce pas très exactement considérer que tout va bien tant qu'on fait « chacun selon ses convictions »...

...« l'important étant de fermer sa gueule de déviant » ?
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Mr Park
Redstein a écrit :
Rechute parce que tu es (re?)devenu très agressif envers moi. Mais le mot est trop fort, je le reconnais.


Si je puis me permettre, c'est toi qui prend les choses un peu mal. Enfin, pas tout à fait, mais tu te prends une volée de bois vert depuis des mois, et tu ne fais plus la différence entre la discussion argumentée comme celle avec timebomb et le trollage massif. Commence par ne plus répondre à des gars qui veulent juste te faire sortir de tes gonds, tu seras plus calme pour parler à ceux qui s'intéressent
Redstein
TimeBomb a écrit :
Redstein a écrit :

Est-il si difficile de croire qu'en renonçant à une habitude mortifère omniprésente, l'humanité ne deviendrait pas un peu moins violente et insensible ?


Tu peux bien croire en ce que tu veux. L'important étant de garder à l'esprit qu'il ne s'agit jamais que de cela...


Remplace « croire » par « considérer » si ça te chante. Il se trouve qu'en l'occurrence, c'est à TOI que je pose la question
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Mr Park
TimeBomb a écrit :
Le seul constat factuel qui nous occupe ici est qu'il est possible de se nourrir sans recourir à l'alimentation d'origine animale. C'est ce qui permet le veganisme en tant que régime alimentaire, pas ce qui sous-tend l'antispécisme en tant que doctrine. Ce qui sous-tend celle-ci, est la considération selon laquelle, partant de ce constat factuel, il serait inacceptable d'encore recourir à l'alimentation animale. C'est CA le dogme dont nous sommes nombreux à faire état.


Voilà!
Redstein
Mr Park a écrit :
Redstein a écrit :
Rechute parce que tu es (re?)devenu très agressif envers moi. Mais le mot est trop fort, je le reconnais.


Si je puis me permettre, c'est toi qui prend les choses un peu mal. Enfin, pas tout à fait, mais tu te prends une volée de bois vert depuis des mois, et tu ne fais plus la différence entre la discussion argumentée comme celle avec timebomb et le trollage massif. Commence par ne plus répondre à des gars qui veulent juste te faire sortir de tes gonds, tu seras plus calme pour parler à ceux qui s'intéressent


Le mot clé est effectivement trollage massif. Ça ne me dérange pas : ça met de la vie par ici, et pour quelques esprits fermés/subventionnés, il y en a pas mal d'autres qui en prennent silencieusement de la graine...

Concernant TimeBomb, remarque que j'ai toujours été posé avec lui, et que je ne suis pas sorti de mes gonds. Mais s'obstiner à présenter son interlocuteur comme un illuminé religieux, et de surcroît comme quelqu'un qu'on aurait définitivement « perdu », ce n'est pas argumenter, c'est frôler le trollage.


D'ailleurs ton avis m'intéresse concernant cette histoire de « dogme »


Mr Park a écrit :
TimeBomb a écrit :
Le seul constat factuel qui nous occupe ici est qu'il est possible de se nourrir sans recourir à l'alimentation d'origine animale. C'est ce qui permet le veganisme en tant que régime alimentaire, pas ce qui sous-tend l'antispécisme en tant que doctrine. Ce qui sous-tend celle-ci, est la considération selon laquelle, partant de ce constat factuel, il serait inacceptable d'encore recourir à l'alimentation animale. C'est CA le dogme dont nous sommes nombreux à faire état.


Voilà!



Insister sur la notion de dogme, c'est tout simplement refuser de voir que sont en jeu la torture et la mort de milliards d'animaux.

C'est se voiler la face et tenter de discréditer la démarche antispéciste...

...par égard pour ses papilles/sa source de revenus.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Invité
Mr Park a écrit :
TimeBomb a écrit :
Le seul constat factuel qui nous occupe ici est qu'il est possible de se nourrir sans recourir à l'alimentation d'origine animale. C'est ce qui permet le veganisme en tant que régime alimentaire, pas ce qui sous-tend l'antispécisme en tant que doctrine. Ce qui sous-tend celle-ci, est la considération selon laquelle, partant de ce constat factuel, il serait inacceptable d'encore recourir à l'alimentation animale. C'est CA le dogme dont nous sommes nombreux à faire état.


Voilà!


Non, si dogme il y a, il est mal posé.

Vous ne prenez pas en compte les postulats de base: refuser l'exploitation de l'animal, la souffrance inutile et le non droit à la vie de ces derniers.

De ces points, très simplifiés mais facilement trouvables (cf les 6 principes de Gary Francione) découlent les points que vous évoquez, qui aboutissent au veganisme.

Ça peut vous paraître subtil comme différence, mais au final tout découle d'une volonté de reconnaître un droit aux animaux.

Je vous invite à lire rapidement les 6 principes de Francione, que vous pouvez considérer comme ce fameux dogme, et qui est loin de ce que beaucoup pensent (surtout le 6e pour les intellectuels qui font des tribunes):

http://unelutte-uncombat.over-(...).html
Invité
Thrillseeker a écrit :
Mr Park a écrit :
TimeBomb a écrit :
Le seul constat factuel qui nous occupe ici est qu'il est possible de se nourrir sans recourir à l'alimentation d'origine animale. C'est ce qui permet le veganisme en tant que régime alimentaire, pas ce qui sous-tend l'antispécisme en tant que doctrine. Ce qui sous-tend celle-ci, est la considération selon laquelle, partant de ce constat factuel, il serait inacceptable d'encore recourir à l'alimentation animale. C'est CA le dogme dont nous sommes nombreux à faire état.


Voilà!


Non, si dogme il y a, il est mal posé.

Vous ne prenez pas en compte les postulats de base: refuser l'exploitation de l'animal, la souffrance inutile et le non droit à la vie de ces derniers.

De ces points, très simplifiés mais facilement trouvables (cf les 6 principes de Gary Francione) découlent les points que vous évoquez, qui aboutissent au veganisme.

Ça peut vous paraître subtil comme différence, mais au final tout découle d'une volonté de reconnaître un droit aux animaux.

Je vous invite à lire rapidement les 6 principes de Francione, que vous pouvez considérer comme ce fameux dogme, et qui est loin de ce que beaucoup pensent (surtout le 6e pour les intellectuels qui font des tribunes):

http://unelutte-uncombat.over-(...).html


Le mot "dogme" a mauvaise presse ... c'est vrai qu'il est connoté..
Dès lors que tu conviens qu'il y a une conjonction de "postulats" au fondement des idées qui en découlent, on peut parler d'un système de croyances - sans que rien de péjoratif n'y soit associé.
Invité
C'est exactement le problème que j'ai avec cette utilisation, tout comme celle du terme déviant.

Se cacher derrière la définition stricte, sans prise en compte du contexte culturel actuel connoté à ces termes, est pour moi une pure mauvaise fois visant à utiliser d'office une notion péjorative dans le postulat de base.
Invité
Thrillseeker a écrit :
C'est exactement le problème que j'ai avec cette utilisation, tout comme celle du terme déviant.

Se cacher derrière la définition stricte, sans prise en compte du contexte culturel actuel connoté à ces termes, est pour moi une pure mauvaise fois visant à utiliser d'office une notion péjorative dans le postulat de base.


Tu parles bien du mot "dogme" là ?
( l'expression "système de croyances" est très neutre - elle peut même s'appliquer à une théorie scientifique)

le mot "déviant" n'est qu'une vanne - en tous cas c'est toujours comme ça que je le comprends sur backstage
Invité
Oui je parlais de dogme.

Pour le mot déviant, je 'e saurait dire, tant Caribou a souhaité me prouver qu'il était en droit de l'utiliser...
TimeBomb
Ces discussions lexicales sont assez pénibles et nous éloignent d’une discussion de fond. Le mot vous dérange mais quand on lit sa définition on peut difficilement le balayer. Deal With It donc...

Thrillseeker : j’irai lire ton lien
Pierre-Andre
Vous parlez comme si l'idée de donner des droits aux animaux était une nouveautés alors que ça existe depuis très longtemps, ces questions existent depuis l'antiquité, les lois vont et viennent mais en France ça fait très longtemps que la maltraitance des animaux est interdite, la première loi date de 1850 « « Seront punis d'une amende de cinq à quinze francs, et pourront l'être d'un à cinq jours de prison, ceux qui auront exercé publiquement et abusivement des mauvais traitements envers les animaux domestiques »

Cette loi fait suite à ce qu'un député a vu un cheval se faire longuement molester devant lui, il a estimé qu'il devait y avoir une loi pour interdire ça.

Animaux "domestiques" par opposition aux animaux sauvages.
Invité
TimeBomb a écrit :
Ces discussions lexicales sont assez pénibles et nous éloignent d’une discussion de fond. Le mot vous dérange mais quand on lit sa définition on peut difficilement le balayer. Deal With It donc...

Thrillseeker : j’irai lire ton lien


Non, car la connotation du terme employé aiguille tout de suite l'avis d'un lecteur, il est donc important bien au contraire.

Et cette utilisation est tout à fait volontaire...

Pour faire simple et excessif, tu vas utiliser le terme "nègre" pour parler d'un aspect culturel associé à l'Afrique par exemple ?
Normalement en lisant ce terme, tu dois de suite y voir un côté négatif qui fait qu'avant même de poursuivre ta lecture, ton avis a déjà été incité.

C'est pareil, ne t'en déplaise, c'est juste que tu n'es pas concerné.

Et ce sont vos dernières pages qui sont pénibles.
Pierre-Andre
Dans une loi datant de 1963 :

« Article 453. — Quiconque aura, sans nécessité, publiquement ou non, commis un acte de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité sera puni d'un emprisonnement de deux mois à six mois et d'une amende à 2.000 à 6.000 F ou de l'un de ces deux peines seulement. En cas de récidive, les peines seront portées au double.
« En cas d'urgence ou de péril, le juge d'instruction pourra décider de confier l'animal, jusqu'au jugement, à une œuvre de protection animale déclarée.
« En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal pourra décider que l'animal sera remis à une œuvre de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer. »
Pierre-Andre
En 1976 :

Art. 9. — Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.

(...)

« Il en est de même pour ce qui concerne les expériences biologiques médicales et scientifiques qui doivent être limitées aux cas de strictes nécessité. »

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