Redstein a écrit :
Il n'est pas question d'affectivité dans la démarche végane/antispéciste.
C'est une démarche purement éthique, qui repose sur une idée qui reste bien minoritaire, on est d'accord : on n'a pas le droit d'asservir/de torturer/de tuer un être sensible, qui a ses intérêts propres...
Torturer, donner de la souffrance: certes non, je suis d'accord. Disposer de la vie d'autres créatures n'est pas anodin. Au vu d'actualités récentes, certains professionnels manqueraient d'éthique...
Redstein a écrit :
...et d'autant moins le droit, comme c'est le cas de manière très générale dans le monde actuel, quand on subordonne ses intérêts vitaux à des intérêts tout à fait futiles (alimentation quand il est démontré que les protéines animales nous sont à tout le moins évitables, recherche « scientifique » quand il est démontré que ce qu'on apprend sur une espèce n'est pas utile, voire est nocif pour l'êtrumain — voir Thalidomide, par exemple, etc.).
Je ne suis pas scientifique mais sais qu'ils ne sont pas tous d'accord sur le sujet, ce qui le rend peu clair. J'ai déjà entendu des médecins affirmer qu'un peu de protéines animales était nécéssaires au quotidien.
Bon, lêtrumain se serait rendu compte un moment qu'il passait 18h/jour à chercher sa nourriture lorsqu'il vivait de cueillette et 3X moins lorqu'il s'est mis à la barbaque. ça a du être aussi événementiel que les congés payés!
Clair que de temps en temps, des remises en question s'imposent. Et que la situation n'est plus ce qu'elle a pu être surtout depuis l'invention toute récente du feu.
Redstein a écrit :
Les rapports entre humains et non-humains peuvent être très gratifiants (mais sont biaisés dans la plupart des cas... le syndrome jardinerie-animalerie, dirons-nous...), mais c'est un aspect tout à fait HS dans le domaine qui nous occupe.
Quant aux rapports de prédation entre non-humains, ils sont tout aussi HS : la démarche antispéciste nous concerne nous, humains, et puis c'est tout !
skynet a écrit :
Mais...
L'échange de bons procédés avec l'animal, comme disait BluesBarbu (BB)
reste une idée à conserver: bon nombres d'animaux domestiques ne survivront pas à la liberté. Le chien ou le cheval ne sont pas devenus les amis de l'homme de façon si désintéressés.
Mais parler de point de vue désintéressé en l'occurrence n'a pas de sens : chiens et chevaux sont des espèces artificielles, des outils créés par l'Hom à ses propres fins.
Il y a certainement des espèces dérivées artificiellement à notre profit, je pense à la production du lait. Certains porcs?
Mais l'histoire avec les chevaux et les chiens n'est pas un simple asservissement. J'ai lu l'histoire sur les chevaux mais un peu oublié. Pour les chiens qui auraient été des loups à la base, certains semblaient trouver avantageux de suivre la tribu humaine, récupérant quelques restes alimentaires et même plus moyennant quelques unes de leurs compétences. Comment certains loups ont ils pu évoluer en saucisson à pattes?
L'exemple du chat est plus amusant puisque lui finalement, ne donne pas grand choses en retour.
Enfin oui, comme tu dis, ce n'est pas si désintéressé.
Redstein a écrit :
(Il est passé où, BB, au fait ?)
Recherche dans "Suppression de compte", il a voulu tourner la page mais finalement va réfléchir un peu. Il faut dire que bon nombre de Gcomiens souffrent d'insomnies en attendant "Les aventures de BluesBarbu 3".
Redstein a écrit :
skynet a écrit :
Pour ma part, l'idée dominante devrait être "quel monde pour nos descendants ?" . Si c'est pour bouffer ce qui reste de forêts ou de liberté en soja industriel, non merci.
Il y a justement toute une zone à finir de ratiboiser en Amazonie.
Le soja industriel sert... à nourrir le bétail.
Cultivé correctement (c'est-à-dire sans toutes les saloperies servant à garantir des rendements hallucinants à seule fin d'engraisser les actionnaires... du secteur de la viande), c'est une plante comme une autre, à ceci près que, comme quelques autres (sarrasin, quinoa, chanvre, etc.) elle apporte tous les acides aminés essentiels... pas pour rien qu'on en fait bouffer au bétail.
Il faut bien voir qu'en renonçant à l'élevage d'animaux de chair, on aurait besoin de moins et non pas de plus de terres cultivables (et on économiserait une quantité d'eau astronomique) !
Ce qui nous amène à cette conclusion :
skynet a écrit :
l'idée dominante devrait être "quel monde pour nos descendants ?"
...c'est effectivement là une question à se poser en permanence !
L'agriculture est à repenser complètement, je suis d'accord. Il y a eu de lourdes erreurs de faites depuis je pense l'après guerre 39/45. Peut être même depuis la révolution française, il est possible qu'il y avait un savoir à ce moment qui s'est perdu.
Bon, le vrai souci et qui, tu as raison, nous responsabilise: c'est que notre espèce est en bout de chaîne alimentaire (pas celui qui se fait bouffer: l'autre). Que, bouffant les autres espèces sans avoir nous, de prédateurs, devenons diablement nombreux au détriment des autres (je lisais ici, merci Kandide que même les singes vont disparaître...) il est un peu temps de songer à ce que nous allons laisser à nos héritiers.
Mais il n'y a pas que ça: les ressources énergétiques, le climat....
Et tant qu'on laissera 1% être plus riche que tous les autres réunis et par conséquent décider de l'avenir de tous, on peut se dire que l'affaire est fichue d'avance.
Bon aller, je te propose un marché: on interdit de manger de la viande mais on autorise quand même le saucisson!