"Menacé de « ne plus voir » ses enfants, il tente de crever les yeux de son ex-compagne" (Ouest France, voir lien plus bas)
Commentaire d'Isabelle Marlier:
"Un triste cas d’école
Si les féministes professionnelles prenaient la peine de se pencher sur les recherches en psychologie évolutionnaire, elles apprendraient que "
L’incertitude de paternité a été l’un des problèmes adaptatifs les plus capitaux auxquels les hommes ont dû faire face au cours de l’évolution. Ce risque, s’il est avéré, signifie que vous avez investi des ressources à perte dans une descendance qui n’est pas la vôtre. Un danger vital équivalent à celui que représentent les parasites qui, pour bon nombre de chercheurs, arrive juste après le danger de mort" 1️⃣.
En se familiarisant davantage avec la notion, en explorant ses ramifications en amont et en aval de tout coït fécondant, elles comprendraient que la menace, pour un père volontaire, de perdre sa progéniture, peut être tellement insoutenable qu’il préférera se suicider non sans entraîner avec lui la cause de ses tourments.
Les meurtres de conjointes ou ex conjointes, que les féministes nomment "féminicide", se ressemblent tous désespérément (en moyenne, comme toujours) : un contexte de rupture menaçant des investissements liés à une progéniture potentielle ou avérée.
Rien de pire que dire à un homme "
tu ne verras plus tes enfants" :
si les féministes professionnelles cherchaient vraiment à protéger les femmes en danger, elles leur diraient de sécuriser au possible le lien paternel, de ne jamais le menacer, même pour rigoler.
Au contraire, ce qu’elles font (comme en ce qui concerne le viol(2), c’est fragiliser ce lien déjà fort précaire : la mère est toujours certaine, disaient les Romains, et les tests de paternité n’ont pas existé pendant des milliers d’années.
Si les féministes professionnelles voulaient vraiment que ce qu’elles appellent des "féminicides" décroissent davantage au fil du temps, si les meurtres de femmes par leur (ex)conjoint ne leur servait pas de prétexte pour s'indigner en réclamant toujours plus de subventions (un milliard d’euros, rien de moins),
s’il ne s’agissait pas seulement de se servir de ces drames pour noircir les hommes en les mettant tous dans le même panier, alors elles prendraient la peine de s’intéresser aux variables qui sont à la source des
meurtres de femmes en détresse par des hommes en détresse – autre chose comme explication que "
toutes les femmes sont victimes de tous les hommes tout le temps parce qu’ils veulent les posséder à cause du patriarcat vendu par la publicité" (bonjour la paresse intellectuelle).
Plus les féministes professionnelles, qui se sont arrogés le droit de représenter les femmes et de parler en leur nom, taperont sur les hommes sans distinction, encourageront les mères à congédier les pères (juste bons à verser une pension alimentaire), et accuseront ces derniers de "masculinisme" quand ils tentent de s’organiser pour ne pas perdre leurs gosses, moins elles participeront aux solutions.
1️⃣ Peggy Sastre,
La domination masculine n’existe pas, Éditions Anne Carrière, 2015.
2️⃣ La méthode Coué : surtout ne fais rien pour te protéger, c’est aux violeurs d’apprendre à ne plus violer – de même, ne regarde plus à gauche et à droite avant de traverser le passage clouté : si on te roule dessus et que tu es handicapé à vie, c’est l’automobiliste qui est en tort, tu étais dans ton droit ! Ça ne te console pas ? Tant pis pour toi !"
https://www.ouest-france.fr/no(...)qjWdg