clarissep a écrit :
Skelter a écrit :
MDR le pseudo du créateur du thread.
Sinon la journée de la femme c'est TOUS les jours.
C'est vrai ça..
C'est VRAI ça ?
Pour ceux qui disent que la journée des femmes ne devrait pas exister, que c'est creuser le fossé etc je leur réponds que si cette journée n'avait pas existé, ils n'auraient surement pas parlé d'égalité homme/femme aujourd hui, comme ils n'en auraient surement pas parlé hier, comme ils n'en auraient surement pas parlé demain, ni après demain...
Comme quoi même si je suis
partiellement d'accord avec eux, je pense que c'est quelque chose de positif, rien que par le fait que ça soulève vraiment le sujet au moins UNE fois par an ( pour certaines "personne" qui n'auraient réfléchi à ça peut-être qu'une fois dans leur vie - voire jamais, ne dite pas que ce serait impossible ).
Par contre ( mot aux ( autres ) féministes ) je ne pense pas qu'il soit pertinent de toujours mettre la lutte pour les droits de la femme en opposition avec les hommes...
Il est bien probable que dans le monde du travail, c'est des hommes (ou plutôt souvent des partons . majoritairement masculins ) que nait le problème ( pour résumer très grossièrement, même si c'est un GRAND mot ).
Par contre, pour ce qui est de la vie de tous les jours, n'oublions pas le nombre de "salopes" (stéréotype voulu) que l'on croise dans la rue tous les jours. ( Je suis féministe, mais je pense que le problème vient entre autre du non-engagement de la majorité des femmes dans le mouvement. Voire de la provocation et de "l'incitation à être machistes" (volontaire ou pas) d'une partie d'entre elles. ) Je parle evidemment de la superficialité d'une certaine cartégorie ( plus précisément la tranche la plus jeune des "femmes" - 16-22 ans ) de surconsommatrices victimes d'une mode assez portée sur l'emballage ( le "chassis", le "cul", les "melons" et j'en passe ) qui tend évidemment de plus en plus à montrer la femme comme un objet sexuel - point !
Il y a une solution, et ça s'appelle tout simplement la simplicité dans l'habillement ( ça passe déjà par là ), ou même le boycott. ( Je pense que la plupart des femmes qui liront ça ne seront pas des plus concernées, étant donnée que la tranche que j'accuse ne compte que rarement des guitaristes
).
Simple exemple :
Citation:
Plaie-Boy
Quand je passe devant certaines boutiques de la rue Saint-Fé, je ne peux m’empêcher de m’étonner du succès des t-shirts et autres produits dérivés de Playboy.
C’est vrai que c’est mimi cette petite tête de lapin thermocollée sur un t-shirt moulant mais bon quand j’y réfléchis, je me dis q’il y a une sacrée contradiction entre ce que l’on dit être et ce que l’on paraît. Je m’explique: Le petit lapin est la mascotte du magazine Playboy. Magazine qui est réputé pour ses photos de femmes presque, voire carrément nues.
Nous lycéennes plus ou moins majeures et plus généralement filles qui aimons être respectées et non prises pour des objets sexuels (je parle en mon nom, après c’est pas dit que tout le monde pense ça) nous finissons, au nom de la mode, par porter un petit lapin et un nom de magazine en couleur brillante sur fond noir. Donc au nom de la mode, nous refilons notre argent, à un magazine qui montre des photos que nous même jugeons dégradantes. Après tout pourquoi pas, mais faut pas venir dire après ça que non, nous ne sommes pas des filles qu’on prend et qu’on jette. Dans notre attitude vestimentaire, on les incite à le faire. Sur ce, bon shopping!
Evidemment, tout ce que j'ai dit à propos de mes condamnations de la mode peut s'appliquer à tous les playmates masculins, le fait est qu'ils ne sont pas souvent victimes de remarques sexistes...
Même si au fond, puisqu'ils ne remplissent rarement le rôle d'objet sexuels, quel rôle jouent-ils à part celui de consommateurs ?! Mais revenons à nos moutons...
Sur ce, je tiens à signaler que j'invite quotidiennement autant que possible les femmes de cette catégorie à ne plus être des "être humains consommables", des femmes jetables.
"Et un pavé de 155 kilos, ça fait 12,50 € madame !"