Jeunes, éducation, écoles, autorités....

C'est dans l'air du temps :



Sinon y'a cette vidéo qui m'a bien fait marrer ... Et qui n'est pas si éloignée que ça de la réalité :

Salut les instits, moi je suis éducateur spécialisé, mais ça s'applique dans toute relation éducative :

« Dès que les professeurs commencèrent à le traiter en bon élève, il le devint véritablement : pour que les gens méritent notre confiance, il faut commencer par la leur donner » Marcel Pagnol



https://cortecs.org/wp-content(...)R.pdf

Il y a rarement de mauvais enseignants, mais trop souvent de mauvais parents! Et ceux-ci comptent sur l'école pour pallier à leur éducation défaillante!

Special dedicace casso.

J'ai peut-être tort, peut-être pas : Il y a de bons et de mauvais enseignants comme il y a de bons et mauvais parents mais la compétence est utile alors que l'état d'esprit est essentiel. Il faut AMHA avant tout de la bienveillance pour que l'éducation soit efficace.

Ah, la fameuse "bienveillance" ...

Mise à toutes les sauces dans notre métier, et qui permet de tout faire passer, et de tout excuser

Élève (grosso modo de la fin des années 60 au milieu des années 80), je ne me souviens pas avoir été victime de "malveillance", ni avoir été spécialement malheureux, mes camarades non plus d'ailleurs ...

Mon humble avis (humble car c'est vraiment en dehors de mes domaines de compétences) c'est que l'apprentissage nécessite surtout un respect mutuel et une compréhension du rôle que chacun est censé avoir dans cette relation.
La bienveillance c'est surtout dans le milieu extra scolaire qu'elle devrait avoir son importance et en tout premier lieu dans le milieu familial. Les élèves rapportent en classe l'atmosphère qu'ils vivent à l'extérieur.
Évidemment ce que je viens de dire n'est qu'une généralité.

Merci pour vos réponses. Il vaut quand même mieux de la "bienveillance" que du "j'menfoutisme" ou de l'égoïsme de la part des enseignants, non ?


Vrai pour les élèves mais aussi pour les enseignants (et plus généralement dans d'autres domaines d'ailleurs).

Les seuls soucis rencontrés pendant ma scolarité sont venus du Surveillant General ( qui picolait comme une eponge , violent allant jusqu'a peter le bras d'un pote ) et des pions ( dont un Futur avocat , un vrai con )

Sinon les profs etaint divisés en 2 categories les vieux (suivant scupuleusement leur programme et qui ne comprenaient rien a notre generation ) et les jeunes qui m'ont laissés de vrais souvenirs !!!

Certains un peu zarbi ( Un prof de musique 1 er prix conservatoire a Paris qui venait donner 2/3 cours et qu'on ne revoyait plus de l'année ^^ )

La meilleure ( jacotte ) une prof de dessin une personne admirable qui nous donnait cours en musique fan du Floyd

Oui et non... Je suis parfaitement d'accord sur le fait que cette "bienveillance" dont nos inspecteurs nous rabattent les oreilles permet d'excuser tout et n'importe quoi. Comme l'élève qui ne se rend pas à un CCF (c'est un examen qui compte pour l'obtention du diplôme mais qui est organisé en interne par un enseignant de la classe) que l'on est tenu de faire repasser même sans justificatif d'absence. Côté responsabilisation, justement, on repassera (je parle d'élèves qui ont fini le collège là, pas de petits).

Par contre, dans mes classes en lycée pro, je vois trop de jeunes qui ont été massacrés au collège où on leur a expliqué pendant 4 ans qu'ils ne valaient rien et ne feraient rien de leur vie. Et mon expérience est confirmée par celle de ma femme qui travaille au collège et dont un certain nombre de collègues n'a pas compris que tous les élèves qu'ils avaient ne se destinaient pas à la fac ou aux classes prépa. Je ne parle bien sûr pas de TOUS les enseignants de collège, mais il y en a encore pas mal comme ça.

Et de toute façon, le problème dépasse le cadre scolaire et familial : le savoir est beaucoup moins valorisé à l'heure du tout pour le pognon et des chaînes infos. Pourquoi bosser à l'école quand on t'explique un peu partout que tu pourras gagner plus de thune en racontant des conneries sur Youtube ? Je force le trait bien sûr, mais vous seriez surpris de savoir le nombre de fois on où m'a répondu youtubeur ou influenceur à la question "dans quoi tu veux bosser plus tard ?".

ça correspond à ce que je sens.
Je dirai quand même que l'importance du "savoir" n'est pas vraiment perceptible pour les jeunes tant qu'il n'est pas utilisé de manière pratique.
Dans mon cas, j'ai un peu l'impression d'avoir acquis du savoir pendant toute ma jeunesse un peu comme un mouton, sans comprendre où j'allais mais parce qu'on me disait que c'était important, puis progressivement parce que j'utilisais ce que j'avais appris ; mais que je suis satisfait aujourd'hui de l'avoir fait.

Je te rassure, sans faire de corporatisme, les profs "j'menfoutistes" et égoïstes, y'en a pas des masses, et de toutes façons, avec nos élèves ils ne tiennent pas longtemps.



Je vois que nous avons les mêmes élèves, et que la plupart traînent les mêmes difficultés suite à leurs expériences parfois traumatisantes en collège.
Sans vouloir me dédouaner ni accabler les profs de collège, il faut reconnaître leur méconnaissance du lycée pro ... ainsi qu'un certain "formatage" qui les conduit à orienter les élèves en difficulté en lycée pro, voire (et c'est plus grave) à refuser à un "bon" élève la capacité à s'épanouir dans une filière professionnelle (je n'invente rien :evil.

ça me rappelle ma prof de maths en seconde, au moment de choisir l'orientation
- La prof : "alors Denis, quelle choix N°1 d'orientation en 1ère ?"
- Moi : "1ère S"
- Elle, devant toute la classe : "alors je vais t'expliquer, la première 1ère S tu vas la faire pour voir, la 2ème pour comprendre, et la 3ème pour passer, et encore en terminale D"

Bah, on a tous ce genre de souvenirs ... Les quinquas en tout cas, parce que les jeunes, je ne suis même pas sûr qu'ils soient amusés ou intéressés par cet aspect folklorique de leurs années de collège et de lycée.

A sa décharge, la 1ère je l'ai effectivement faite pour voir

La vache, Denis s'appelle en fait Denis