Jeunes, éducation, écoles, autorités....

Le salopard en restera un, d'autant plus qu'il s'en prend rarement à ses victimes de face, à la loyale. En plus, les filles, comme les garçons, ne sont pas toutes portées sur le sport. Le self-défense est certainement très utile dans de nombreuses situations d'agression, mais ça reste insuffisant dans les cas sérieux. Ton idée est bonne, une heure d'art martial par semaine (parmi les ? 3 heures de sports) c'est pour moi une bonne éducation du corps et ça peut aider dans quelques situations. Mais il ne faut pas croire que ça solutionnerait le problème de la violence contre les femmes.

Si c'est des cours d'EPS tout le monde devra en faire, garçon compris sinon c'est de la discrimination.

A Delhi, les enfants apprennent le bonheur à l’école

Heuuuu ! Venant d'un pays où on envoie des enfants travailler dès le plus jeune âge, conséquence d'une paupérisation limite endémique, une société emmurée dans ses traditions d'un autre âge où seule une infime partie de la population profite du progrès social, et on pourrait continuer ainsi un petit moment compte-tenu de inégalités présentes dans cette contrée... c'est plutôt osée ! Au passage, ce ne sont pas des idées reçues, il suffit d'aller lire les articles de géoconfluence ou de la documentation photographique sur le sujet !

L'Inde est effectivement un pays de contrastes.
J'ose espérer que personne n'a pris les méthodes décrites dans cet article comme une généralité en Inde ni même à Delhi.

Non, ce ne sont pas des généralités et cela ne concerne qu'une minorité.

Par rapport à ce que j'ai pu lire plus haut, école privée sous contrat = les murs et le fonctionnement (directeur(trice), secrétariat, surveillant(e), l'équivalent du CPE, car le terme n'existe pas dans le privé...) sont privés. L'enseignement (hors pastorale) lui est public, les professeur(e)s se doivent d'être neutre et respecter la laïcité. Ils dépendent de l'Education Nationale et donc suivre ses directives. Si un(e) enseignant(e) veut faire venir une association LGTB, elle ou il le peut s'il s'agit d'un projet pédagogiquement viable.

Sinon pour les "sectaires", il existe des écoles hors contrats, ne recevant pas de subventions de l'Etat. Tout est payé par l'établissement qui est financé par les parents, des associations ou des mécènes. En théorie, elles doivent respecter les programmes fixés par l'Education Nationale, en pratique ce n'est pas toujours le cas.

Enfin, heureusement que l'Education civique est enseignée, parce que pour être honnête, il faut voir qui sont les parents aujourd'hui, le problème ne venant pas que des élèves. Certes, il ne faut pas en faire une généralité, mais bon ! Et leur donner des repères en ce sens est plus que nécessaire.

Et c'est quoi la prochaine étape ? L'eugénisme ?

Enseigner un art martial à une fille ou un garçon ne résoudra pas le problème (ce n'est qu'une petite partie de la solution) et ne l'empêchera pas d'être le cas échéant une victime. C'est en partie aux parents d'enseigner le respect et la tolérance. Et puis, on n'est pas dans un film, si 4 ou 5 personnes tombent sur une seule, elle aura beau être ceinture noire et n'importe quel dan, il y a de fortes chances que cela se termine par un séjour à l'hôpital pour l'agressée. Qui a réellement vu (je dis bien réellement) une pointure des arts martiaux mettre 4 ou cinq adversaires au tapis dans un cas d'agression. Pas beaucoup à mon sens, on pourrait même ajouter aucun. La solution est donc ailleurs.

Les fauquon, yaka ne mènent à rien. Compter sur les parents est illusoire. Les civilités ne s'apprennent pas davantage en classe, avec des livres, si dehors, y compris dans les médias, c'est la jungle.
Sinon l'idée d'une heure par semaine (sur 2-3 de sport) d'arts martiaux est bonne je trouve. L'idée n'est évidemment pas que les gens se défendent contre les "salopards" qui tombent en embuscade comme dans Jackie Chan. Mais d'amener une attitude génerale par rapport au corps et à la violence. La maitrise de sa propre agressivité, la compréhension de celle de l'autre ne peuvent qu'apporter du bon à mon avis. C'est aussi une activité qui permet de parler de la violence du quotidien et de partager à ce propos. Et en plus ce sont des sports très complets.

Je trouve que c'est complémentaire. L'école ne peut pas tout faire et la plupart du temps les élèves sont assis. D'où l'intérêt aussi de l'EPS et des activités physiques extra.
Mais pour les milieux difficiles, les activités extra, c'est souvent le quartier voire les cages d'escalier.

Personnellement je sais que je me suis énormément adapté socialement en allant en colonies de vacances quand j'étais gamin - forcé de faire son lit, ranger sa chambre, participer aux travaux collectifs ménagers, se coordonner avec d'autres, etc .... Et surtout, périodes plus ludiques sous tente, apprendre à faire le feu, .... tout ça en groupe. Beaucoup de gens autour de moi ont plutôt eu de mauvaises expériences, je sais, et je pense avoir eu de la chance. Mais c'est une expérience qui m'a appris à être responsable.

Ce que je voulais dire c'est que sont des questions qui doivent être abordées globalement c'est à dire politiquement. Ni l'école seule, ni les parents seuls ne vont bouger et même s'ils bougent, cela ne changera rien parce que tout autour c'est autrement que cela se passe.
Malheureusement politiquement, on est toujours dans la même logique de diabolisation d'individus ou de catégories, logique très proche du fonctionnement de ce forum d'ailleurs.

@Gripoil

Je n'ai jamais dit que le but des arts martiaux pour les filles était qu'elles sortent avec un masque de super-héros et une cape pour se battre à mains nues contre 10 gars en même temps

Par contre, ça peut servir à dire "non" avec plus d'assurance dans la vie personnelles et professionnelle, se valoriser et repousser un mari violent ou un mec bourré.

C'est surtout une bonne manière de parler de la violence dans un contexte pédagogique (comprendre, maîtriser, canaliser, etc..). Tes explications ne sont pas tout à fait convaincantes, pour moi, mais l'idée est excellente.

J’avais compris. Sauf que si l’idée est bonne, elle ne résoudra qu’une partie du problème (en aval). Cela passe avant tout par l’éducation - à la maison et à l’école/collège/lycée -, et même plus tard d’ailleurs. Ça c’est en amont.

Beaucoup de parents aujourd’hui - bien placé pour le savoir - n’ont aucune idée du « métier de parents » et pensent littéralement que si ils posent leur progéniture dans un coin, elle va devenir autonome et grandir toute seule. Pourquoi ? Ils l’avouent eux même, pour être tranquille ! Pas étonnant ensuite que lesdits enfants n’aient aucune limite.

Évidemment, le nécessaire doit être fait pour éviter que filles et garçons deviennent des victimes de violences sous toutes les formes. Et apprendre à se défendre n’est pas inutile, mais ça ne résoudra rien. Il est terminé le temps où (si il a jamais existé d’ailleurs) ou tu en « collais » une, tu en « prenais » une -c’est une image - tu te serrais la main et au revoir !

C'est sacrément pessimiste !
Et du coup, plutôt que de résoudre un problème, la solution consiste à s'adapter et vivre avec. Vraiment déprimant même

Bah c'est aussi réaliste malheureusement, et quand tu y es confronté, tu as plus tendance à tâcher de surnager par dessus et de penser à ton cas, qu'à imaginer comment faire pour que les autres se rendent compte d'une chose qui te paraît évidente, et dont ils se foutent royalement.

Il n'y a que des cons et des salauds en quelques sorte. Donc chacun pour soi ?