Catsap me demande si je suis conscient d'avoir un truc avec les femmes.
- Le truc, c'est de ne pas draguer, lui dis-je. Il faut sauter la drague, si j'ose dire. On passe directement à l'intimité.
- Pour sauter la gonzesse, il faut sauter la drague ?
- Exact ! Chaque femme a un voile dans la tête, et je lui arrache ce voile ! Je la révèle, je la dévoile à elle-même. Je dévoile ce qu'elle se cachait. C'est-à-dire que chaque femme est née pour baiser et pour être baisée ! Et ça, elles ne se l'avouent pas tout de suite. Mais dès que quelqu'un le voit et le met à jour, alors elles en sont folles.
- Tu m'étonnes que les autres mecs soient jaloux de ce que tu vis avec les femmes ! Parce qu'il n'y a que ça qui les intéresse ! Alors eux, pour aller contre toi, pour dire que c'est immoral ce que tu fais, ils vont dire que tu n'aimes pas les femmes ! Or toi, tu les aimes bien sûr et tu as même la capacité d'en aimer plusieurs en même temps ! Et tu vas les aimer vraiment, les valoriser, tout en étant quand même le Mandrake de la bite ! Quand je dis "le Mandrake de la bite", c'est que dès que tu es près d'une femme, je te vois comme un Mandrake, avec le chapeau haut-de-forme, la cape rouge, les petites moustaches, la gomina... Et la baguette magique, c'est ta bite, noire et blanche... Tu délivres les chattes enchaînées dans l'illusion de la réalité. Et les femmes, elles le sentent très bien ! Tu as le charme des vampires ! Tu arrives comme ça et tout est clair : on voit que tu veux baiser. On voit que la gonzesse te plaît. On voit que tu n'as aucune envie de la marier. On voit que tu as envie d'en baiser d'autres et qu'en même temps, tu es là pour son bonheur à elle, pour l'immédiateté !... Ton seul projet, c'est de vivre la seconde qui va arriver, et de la vivre avec le plus de plaisir, de tendresse, de délicatesse, de sexe, d'amour possibles !... Mais en liberté totale ! Les autres mecs, ils n'en sont pas capables. Ils n'ont pas cette capacité, parce que c'est un don ! Même la polygamie, à côté, c'est un truc complètement social, institué par une société ! Ce n'est pas un don. Moi, la polygamie en Afrique, je croyais que c'était se marier avec quatre femmes, dormir avec quatre femmes... Il y en aurait une qui te suce la bite, l'autre qui te suce le trou du cul, la troisième qui t'embrasse, la quatrième qui te prépare un petit café... En fait, pas du tout ! C'est une gonzesse le lundi, une autre le mardi, le mercredi... Et tout doit être fait pour que tu fasses des gosses ! Que tu fasses une petite famille ! Toi, Nabe, ta famille, c'est tes chattes. Tu es un gros chat, et toutes tes petites chattes veulent être la petite souris qui se fera bouffer le cul ! Mais par contre, tu ne les tues pas, les nanas ! C'est tellement grandiose ce que tu leur donnes ! Et en plus tu l'écris... Donc tu les immortalises ! Les nanas, si elles ne t'avaient pas connu, elles n'existeraient pas. Elles auraient une petite vie, etc. Là, maintenant, toute leur vie, elles pourront dire : "Tu te rends compte, l'écrivain qui a écrit ça, il m'a baisée ! Il m'a enculée ! J'ai bouffé son sperme ! Dieu ne m'as pas oubliée ! J'ai eu un vrai destin littéraire !" Et qu'est-ce qu'on dit ? Merci Nabe ! Toute ta vie tourne autour de ta bite. Plus tu te vides les couilles, plus tu remplis des pages ! Tu écris avec ta bite. Et où est l'encrier ? L'encrier, c'est la chatte des femmes ! Tu as un langage universel. Tu parles le chatte... "Vous la voulez comment votre chatte ? Bien baveuse ? Ou bien bavarde ?..." Et elles le sentent ! Comme la fille d'hier, la contrôleuse. Ah, les yeux ! Les yeux qu'elle avait ! Elle te regardait comme si elle venait de jouir. Elle te regardait, mais tu ne la voyais pas. On a l'impression que tu leur permets d'être enfin lubriques... Tu leur redonnes leur instinct de pute, tu vois ? Avec toi, les femmes sont enfin libres d'être des trous, des trous d'amour ! Elles peuvent être les plus grandes putes du monde, de toute façon tu les adores ! Et tu les adores parce qu'elles ont une chatte ! Parce que Dieu leur a fait la grâce de leur faire une chatte ! Toi, avec ta bite magique, tu viens leur rappeler qu'elles sont faites pour le sperme de Nabe ! Et qu'elles ont besoin du sperme de Nabe pour que Dieu soit content !
Nabe,
Patience, nº 3