Une excellente université détournée par des inconscients
Citation:
Communique du Président
le 27 mai 2009
COMMUNIQUE
Malgré les propositions et les demandes formulées par la présidence, l'ouverture du campus n'a pas été obtenue ce matin, ce qui rend impossible la tenue de regroupements pédagogiques dans l'immédiat et l'organisation de la session de juin.
En conséquence, la première session des examens est reportée au mois de septembre. Elle devra être précédée en juin par une période de reprises de contact pédagogique et de transmissions de connaissances.
Un CA exceptionnel est convoqué mardi matin 2 juin 2009 au rectorat d'académie.
Comment discréditer une université qui compte des centres de recherches classés dans les meilleures universités de France et même d'Europe.
Comment une bande de 20 personnes "autonomes" arrive, grâce à une centrale syndicale d'extrême gauche qui communique le contenu des tracts, le contenu des réunions et des discours de propagande, arrivent à faire manipuler un amphi de 700 personnes.
Les conseils des AG sont élus avant l'AG et proposé en début d'AG.
Comme tout le monde veut aller vite, on vote pour le bureau proposé (à main levée). Hélas les extrémistes sont là et recrachent les paroles de révolutionnaires dépassés par leurs idées fanatiques et utopiques. Les premières années sont là et suivent le mouvement, la partition est bien rodée et le tempo est soutenu.
Chacun prend la parole, mais ceux qui voudraient manifester en prenant des moyens différents que les blocages durs, sont hués par les chauffeurs de sales.
Il est hors de question de parler des personnes qui sont pour les réformes. Ceux là sont tabassés par le SO. Que l’on entend hurler d’un UFR à l’autre ! SO : quelle belle référence historique !
Au bout de plusieurs heures (entre 4 et 6 heures) d’AG, vient l’heure du vote pour la modalité à suivre en terme de blocage. Rien ne sert de voter ou de compter, le bureau, « démocratiquement élu » arrivent à départager clairement le blocage complet de l’université.
Alors ceux qui sont étrangers et qui ont eu une bourse pour venir un semestre, vous pouvez rentrer chez vous satisfait de la France. Votre année est perdue, si vous n’avez pas les moyens de rester davantage.
Pour ceux qui bossent pour payer leurs études, vous risquez de rester encore longtemps dans votre sandwicherie, en attendant q’un jour les partiels puissent se dérouler dans des conditions normales.
Bravo aux enseignants chercheurs qui ont travaillé si dur pendant toutes ces années pour atteindre un haut niveau dans leurs UFR, mais tout est à refaire. Car l’image de la fac est foutue.
Je pense à tous ceux qui seront refusés dans leur future fac parce que les résultats de l’UTM tomberont une fois la rentrée passée. (Exemple personnel de ma sœur dont un enseignant de la Sorbonne souhaitait la prendre en charge pour son M2, il n’a pas pu donner une suite favorable à leurs derniers échanges du fait du retard de Toulouse II).
Enfin je pense à tous les étudiants qui ne savent pas s’ils travaillent ou non pour rien. Quand passer les partiels ? Quand soutenir les mémoires ? Ou les thèses ?
Dernier point sans importance : Je suis content de payer des impôts pour que 50% du mobilier soit niqué tous les ans. Refaire les peintures des salles neuves (après explosion d’AZF de nombreuses salles sont restées blanches pendant presque 1 mois, avant de voir apparaître des tags d’un autre âge faisant les louanges de l’anarchie et du communisme).
J’ai eu mon M2 dans ces conditions, j’ai de la peine pour ceux qui y sont en ce moment.
Monsieur le Président, de grâce, assumez vos responsabilités. Vous êtes élu. Vous êtes à la tête d'une université de 25000 étudiants. L'heure du réveil me semble un peu tardive.
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