J’ai commencé à lire l’article. Si tout n’est pas inintéressant le biais idéologique saute aux yeux tous les deux paragraphes...
En attendant que je finisse la lecture, juste par plaisir de jouer le poil à gratter, et histoire de mettre en perspective un des points abordés par l’article en l’abordant sous l’angle de l’action politique :
Citation:
The Violent Crime Control Law Enforcement Act of 1994, commonly referred to as the 1994 Crime Bill,[1] the Clinton Crime Bill,[2] or the Biden Crime Law,[3] is an Act of Congress dealing with crime and law enforcement; it became law in 1994. It is the largest crime bill in the history of the United States and consisted of 356 pages that provided for 100,000 new police officers, $9.7 billion in funding for prisons and $6.1 billion in funding for prevention programs, which were designed with significant input from experienced police officers.[4] Sponsored by U.S. Representative Jack Brooks of Texas,[5] the bill was passed by Congress and signed into law by President Bill Clinton.[6] Senator Joe Biden of Delaware drafted the Senate version of the legislation in cooperation with National Association of Police Organizations, also incorporating the Violence Against Women Act (VAWA) with Senator Orrin Hatch.[7][8]
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The 1994 Crime Bill marked a shift in the politics of crime and policing in the United States. Sociologist and criminologist William R. Kelly states that, "While the longer-term impact of the Violent Crime Control and Law Enforcement Act of 1994 was questionable, the political impact was clear — crime control or 'tough on crime' became a bipartisan issue."[33]
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The Crime Bill has also become emblematic of a shift towards mass incarceration in the United States, although its contribution to the long-term trend of expanding prisons is debated. The Justice Policy Institute stated in 2008 that "the Clinton Administration's 'tough on crime' policies resulted in the largest increases in federal and state inmate populations of any president in American history".[38] Jeremy Travis, former director of the National Institute of Justice, described the truth-in-sentencing provisions of the law as a catalyst: "Here's the federal government coming in and saying we'll give you money if you punish people more severely, and 28 states and the District of Columbia followed the money and enacted stricter sentencing laws for violent offenses."
Citation:
The First Step Act (FSA), formally known as the Formerly Incarcerated Reenter Society Transformed Safely Transitioning Every Person Act, is a bipartisan criminal justice bill passed by the 115th Congress and signed by President Trump in December 2018. The First Step Act, among other changes, reforms federal prisons and sentencing laws in order to reduce recidivism, decrease the federal inmate population, and maintain public safety.
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Though President Donald Trump was initially skeptical of the legislation, intense lobbying by his son-in-law and senior adviser Jared Kushner—whose views on criminal justice reform are believed to be influenced by his father's conviction and incarceration—eventually persuaded President Trump to back the bill and push for a floor vote in 2018.[12]
Citation:
Le 21 décembre 2018, le président des États-Unis, Donald Trump, met officiellement en œuvre une réforme du système de justice adoptée par les deux principaux partis au Congrès. L'initiative reçoit un appui bipartisan, avec une forte majorité d'appuis. Elle est devenue la plus importante réforme du système de justice depuis des années.
Une réforme rédemptrice dans les prisons fédérales
Cette réforme, appelé First Step Act, permet à des détenus de prisons fédérales américaines d'obtenir une rédemption, en participant à un programme encadrant leur remise en liberté. Ces prisonniers peuvent profiter de ce programme s'ils n'ont pas commis un crime violent. Par exemple, des citoyens arrêtés pour possession de cocaïne pourront en profiter. De cette manière, les peines pour ce type de crime sont réduites, favorisant une meilleure réhabilitation plutôt qu'une peine plus sévère (1).
Cette loi permet aux détenus concernés d'augmenter le nombre de crédits qu'ils peuvent gagner par jour de détention de 47 à 54 jours. Cette modification permet à un bénéficiaire du programme de réduire sa sentence d'une semaine supplémentaire pour un an de prison (2).
Pour ce faire, le First Step Act propose aux détenus la mise en œuvre d'un programme de rééducation, les aidant à éviter les récidives une fois qu'ils seront libérés. Aussi, la réforme permet aux participants de profiter d'un service de formation professionnelle et de réadaptation.
Selon le projet Marshall, le financement de cette politique, comme mentionné dans la législation, devrait être de 75 millions de dollars par année pendant 5 ans, et ce, à compter de 2019. Le projet Marshall est un journal indépendant qui se spécialise surtout sur les dossiers se reliant à la justice et au domaine criminel (3). Toutefois, il reste à savoir si, effectivement, l'administration Trump va réellement financer le projet à cette hauteur (4).
Le système carcéral est devenu un problème aux États-Unis, à cause de la quantité de détenus et de son coût élevé à entretenir. Effectivement, les prisons actuelles couteraient 182 milliards de dollars à la société américaine, soit plus que la National Aeronautics and Space Administration (5). Les États-Unis détiennent le record mondial du nombre de prisonniers par habitant, qui est de 710 pour 100 000 habitants. Cette réalité fait partie des facteurs qui ont mené à l'adoption du First Step Act (6).
Une législation majeure, mais modeste
Depuis sa mise en application, le First Step Act a contribué à plusieurs réalisations aux États-Unis. Elle a permis la libération de 3100 prisonniers pour bonne conduite ainsi que de 2100 autres qui ont reçu une sanction excessive pour possession de cocaïne. Cette réforme carcérale a contribué à réduire des peines minimales pour les crimes non violents concernant des offenses liées à la drogue (7).
De plus, la réforme est perçue par le président des États-Unis comme l'une de ses plus grandes réalisations depuis son arrivée au pouvoir. Selon lui, cette législation réforme des lois qui ont injustement puni la communauté afro-américaine, en mentionnant que les États-Unis sont un pays qui croit en la rédemption (
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L'impact le plus significatif de cette réforme du système de justice est de rendre ce système plus rédempteur que punitif. Bien qu'il soit surnommé la première étape, le First Step Act contient des visées de réhabilitation, qui réduisent les peines trop sévères que subissent certains types de prisonniers (9).