Zenabirg a écrit :
Moi, les montres ça me fait ni chaud ni froid... je supporte pas d'avoir quelque chose au poignet, je ne trouve pas ça d'un grand intêret ni très esthétique et pour l'heure, bah j'ai mon portable...
Ca n'est que mon avis...
Tiens, aviez-vous remarqué que lorsque les chiffres sont indiqués en chiffres romains, le "4" est noté "IIII" sur montres et horloges alors que normalement ce devrait être noté "IV"? Vous savez pourquoi?
Les chiffres romains n’ont jamais permis à leurs utilisateurs d’effectuer des calculs mais correspondent à des signes destinés à notifier les nombres. Comme la majorité des systèmes de numération de l’Antiquité, celui des Romains est globalement régi par le principe additionnel : I = 1, II = 2, III = 3, IIII = 4, V = 5,…., VIIII = 9,…., XVIIII = 19,….. , XXIIII = 24 pour ne se référer qu’aux seuls chiffres ultérieurement employés sur les cadrans d’horloges indiquant les vingt-quatre heures du jour. Bien que, au cours de la période impériale, soit apparu le principe soustractif (IV pour IIII, IX pour VIIII, XXIV pour XXIIII, etc.) , ce dernier, dit vulgaire, ne sera sauf exception jamais employé pour les inscriptions officielles, monumentales ou non, pas plus que sur les cadrans solaires.
Lorsque l’horloge à sonnerie des heures apparaît à la fin du XIIIe siècle et que les horlogers la dotent dès le XVe siècle d’un cadran, ces derniers font appel aux chiffres romains alors largement employés et figurant de surcroît sur les cadrans solaires. Cette tradition perdure lorsqu’en 1582, date de l’adoption du calendrier grégorien, les cadrans marquant alors les vingt- quatre heures de la journée ne sont plus divisés qu’en douze parties.
Le maintien du chiffre IIII
* assure la contrepartie du VIII
* constitue trois groupes de quatre chiffres :
* avec I : I, II, III, IIII
* avec V : V, VI, VII, VIII
* avec X : IX, X, XI, XII
* permet l’équilibre de quatorze chiffres de part et d’autres de l’axe midi - six heures. En effet, ce dernier, sur un cadran composé selon les règles de l’art passe entre le X et le II du chiffre XII et le V et le I du chiffre VI, regroupant ainsi quatorze chiffres par zone délimitée.
Il est probable qu’en poursuivant la tradition, les horlogers ont opté pour la notion d’équilibre rattachée à celle de l’équilibre cosmique. En effet les cadrans marquant les vingt-quatre heures du jour sont des représentations du mouvement apparent du soleil : six heures du matin et six heures du soir, heures du lever et du coucher du Soleil aux équinoxes de printemps et d’automne figurent sur l’axe horizontal du cadran, lequel rappelle l’horizon local ; douze heures, moment ou l’astre est à la hauteur maximum de son parcours, sont placées au point le plus élevé du cadran ; vingt-quatre heures, moment où l’astre est à sa hauteur minimale sont disposées au point le plus bas du cadran. Il existe toutefois une raison supplémentaire de conserver le IIII : sur un cadran à chiffres rayonnants, les chiffres IIII, V, VI, VII et VIII plus où moins à l’envers sont dirigés vers le centre, le IV ainsi libellé prête à confusion.
source :
http://www.hautehorlogerie.org
"J'aime bob l'éponge, et alors?"