Citations: celles que vous préférez, on en parle.

« Il y a trois sortes de savoir: le savoir proprement dit, le savoir-faire et le savoir-vivre; les deux derniers dispensent assez bien du premier. »

(Talleyrand)

Ministre Napoléonien.

Evêque défroqué et chef du clergé sous l'ancien régime, député des états généraux et de la constituante, ministre sous le directoire, ensuite de Napoléon, ensuite sous la restauration, ministre et président de Louis XVIII, au premier rang du sacre de Charles X (tout en soutenant son rival Louis-Philippe) et enfin ambassadeur de Louis-Philippe.

Le prototype de l'énarque ou du haut fonctionnaire faux-cul carriériste de la Ve République. Capable de changer d'opinion de trahir et de retourner sa veste tous les 6 mois pour rester au pouvoir . "de la merde dans un bas de soie"

J'adore cette déclaration de la part d'un homme dont peu ont envisagé la réelle grandeur.
Il me semble l'avoir déjà cité ici car c'est une de mes préférées bien qu'il ait écrit "le dernier" et non "les deux derniers".

De lui aussi : "Suivre sa pente plutôt que chercher son chemin".

Evidemment le jugement à l'emporte-pièce du nigaud qui s'en tient aux poncifs les plus ignorants… C'est quand même le type qui réussit à se glisser au Congrès de Vienne pour défendre les intérêts de la France vaincue (alors qu'elle ne devait pas être représentée) et qui va éviter son dépeçage programmé. Ses diners, son entregent, son esprit, sa classe finissent par sauver la France du démembrement !!! Un exploit sans précédent, unique dans l'Histoire.

Toujours aussi agréable et mesuré

Après, ce n'est pas trop étonnant, quand on parle de grandeur, qu'on accommode l'histoire à sa sauce (tiens je crois que c'est Talleyrand qui disait "j'ai plus de cuisiniers que de diplomates" pour le congrès de Vienne) ou a quelques références de laudateurs, et c'est tendance en ce moment.

Le soft power diplomatique de l'homme providentiel qui aurait évité le démembrement de la France. C'est une jolie fable, parfait pour une émission à la con de Stéphane Bern ou pour un bouquin historique de vulgarisation pour préretraité. C'est un poil plus complexe, vu que personne n'avait intérêt a un affaiblissement de France, la quadruple alliance une fois la France vaincue n'avait plus lieu d'être.

Taylleyrand a pris (comme d'hab, il était surtout doué pour ça) les honneurs et le fric de Vienne, mais pas la douloureuse des réparations du traité de Paris. Et puis on pourrait parler des conséquences du traité de Vienne, sur la constitution du nationalisme allemand (avec les suites qu'on connait) de tensions liées à l'unité italienne et du printemps des peuples. Niveau stabilité en Europe, bravo les gars, c'était de la diplomatie de haut vol
Mais bon, on est déjà pas mal HS.

Et hop ! Le tour de passe-passe : "j'ai un plus gros dossier que le tien", "ma culture est immense quand la tienne est scrofuleuse", on reconnaît le bateleur qui a l'habitude de gruger son monde depuis le temps qu'il occupe la place de foire et qu'il ne se connaît aucun adversaire digne de ce nom. La place est déserte. Tout le monde s'est tiré de guerre lasse.

Et ? On parlait de Talleyrand pas de moi.
C'est lassant cette technique de diversion qui consiste à toujours dévier de l'objet d'une discussion vers la personne qui la commente.

…

Et pour l’odeur alors?

Bah, Talleyrand il ne s'est jamais trop inquiété des odeurs, surtout de celles de l'argent qu'il amassait

« Napoléon oubliait de récompenser ceux qui le servaient le mieux. Il fallait bien penser à se
récompenser soi-même. »

« Voyez-vous, il ne faut jamais être pauvre. Moi, j’ai toujours été riche. »

Pierre-Desproges

Je pense que cette citation est vraiment d'actualité.

Je pense qu'il faudrait même lui rajouter cela:

On trouve toujours de la l'argent pour faire la guerre, jamais pour vivre en paix.

Albert Brie

Ma citation préférée : "Chérie, passe moi le sel"
Albert Einstein lors d'un repas avec sa (première) femme, Mileva.

Certes, la citation ne restera pas dans les annales.
Mais au moins, vous avez appris plusieurs choses :
- Albert Einstein a eu plus d'une femme.
- Sa première femme s'appelait Mileva (toujours bon à ressortir plutôt que E=MC2)
- Mme Einstein ne salait pas suffisamment ses plats.

"Rien ne peut être aimé ou détesté à moins que ce ne soit d'abord compris."

Léonard De Vinci

"Vous devriez être jour, mais vous êtes nuit ; car vous serez ou nuit ou jour ; choisissez donc de quel côté vous voulez vous tenir."

Hildegarde de Bingen