c'est mon 1/4H revendications et râlages. si tous le monde s'en tape, moi cela me soulage.
la vie, c'est comme les jours de la semaine: du lundi au vendredi, bien souvent tu ne l'a vois pas passer.
tu attends le WE, puis la paie à la fin du mois, puis les vacances, et tu repars pour 11 mois. Quand tous va bien.
et bien quand tu arrives à la fin de ta vie, même si tu n'y es pas encore, tes meilleurs années sont passées depuis longtemps et impossible de revenir en arrière: tout ce temps à été gâché. Et pourquoi, en arriver à quoi au bout du compte?
pas du tous ce que tu imaginais en début de carrière! mais alors pas du tout! à aucun moment tu imagines à quel point la carotte tu te l'a fait bien enfoncé arriver à la fin du parcours. les "primes" c'était de la rigolade à coté.
Quand j'ai démarré, déjà la retraite c'était 37 ans/12 de cotisations, passé assez vite à 40 ans (début 90).
les "anciens", avaient un parcours, rester au m^me échelon, même poste pendant 40 ans de carrière cela se voyait assez peu. ils évoluaient sur des postes de cadres, à responsabilité ou non, et au moins des évolutions de postes "moins pénibles".
et j'en ais vu combien partir avant 60 ans, en pré retraite à 58 ans, en temps partiel aménagés pris en charge en partie par le chômage, le reste par l'entreprise jusqu'à l'âge légale de la retraite.
Là les entreprises en ont rien à foutre, et en profite m^me: en reculant l'âge de la retraite à 62, puis 64 ans, ils se retrouvent avec des "anciens" acceptant des postes de manœuvres, sans qualifications, avec un salaire minimum, juste pour avoir ses nombres de trimestres. comment avoir une main d'œuvre qualifiée, docile, pour 3 fois rien, sur des boulots que les jeunes ne veulent pas faire, et que toi même étant jeune tu n'aurais pas fait(en tous cas pas longtemps!).
Et en plus on lui demande la m^me chose qu'à un trentenaire, le m^me rendement, les m^mes conditions de travails: même là il y a la mise en conccurence. Et en plus tu te retrouves avec un jeune trous du cul (qui te fait bien payé les années qu'il a attendu avant d'obtenir son premier CDI) qui va t'apprendre comment travailler, le comble de l'humiliation (mais bon, faut fermer sa gueule ).
elle est bien là la carotte!