C'est quoi FAIRE DU SPORT ?? d'où ça vient? à quoi ça sert..

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Invité
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Ouais, c'est difficile face à un public composé d'hydrocéphales blasés de tout et de saucisses en survêtements. Cette vidéo a au moins le mérite de m'avoir fait découvrir les gesticulo-conférences, qui ont la particularité d'être encore plus ennuyeuses que les vraies conférences. Et puis le gars a l'air sympa et il arrive à exprimer quelque chose, ce qui est en soit assez remarquable relativement au néant qui caractérise les réactions qu'on peut lire ici bas
Redstein
chix4free a écrit :
Comme on pouvait s'en douter, ce topic à vocation intellectuelle vire aux échanges entre anciens combattants arthrosés Red', tu peux nous parler des sports d'intérieur que tu pratiques ? Et où est mollotof dans tout ça ?


Nan, ce n'était qu'un HS dûment signalé comme tel



Donc histoire de repartir sur du consistant, et puisque j'ai l'aval de Skelter, rechargement du pavé


Les JO sont terminés? A mort le sport !

La critique de l'idéologie de la performance sportive engloutie avec les années 70? Pas du tout, philosophes et sociologues la remettent au goût du jour en librairie.

Ça commence par un bruit de fond, à peine un doute. Un chiffre qui sonne tout drôle aussi. Le budget des Jeux olympiques s'élève à 28,6 milliards d'euros. Quand on sait que Montréal a mis trente ans à rembourser les dettes contractées pour les Jeux d'été de 1976, que la Grèce, qui les a organisés en 2004, est loin d'être rentrée dans ses frais - 9 milliards d'euros -, on se demande si les Anglais ont vraiment de quoi exulter. Contrairement à une idée reçue, en effet, les Jeux enrichissent rarement la ville qui les organise, et profitent avant tout à la médiatisation des marques.

Mais ce formidable moment de communion entre les peuples ne doit surtout pas être entaché par des mesquineries comptables ! Voilà des années qu'on s'entend répéter que le sport exalte des vertus universelles telles que la compétition et le dépassement de ses propres limites. La performance à tout prix. La passion du «plus vite, plus haut, plus fort», comme le rappelle justement la devise olympique. Malgré l'ambiance de liesse générale, le doute se précise aux yeux de certains : à l'heure d'une crise du modèle capitaliste qui n'en finit plus d'étouffer l'Europe, ces «saines» valeurs ressemblent à s'y méprendre à celles qui nous ont conduits dans le mur.

L'hégémonie du sport, ce «fléau mondial»

Conséquence du calendrier (deux grandes kermesses viendront rythmer l'été, les JO et le Championnat d'Europe de football), des voix s'élèvent aujourd'hui pour dénoncer le règne hégémonique du sport, ce «fléau mondial», pour reprendre une partie du sous-titre du livre de Marc Perelman (1), réédité cette année. Le philosophe Robert Redeker, collaborateur de Marianne, publie également un essai intitulé l'Emprise sportive (2), dans lequel il analyse ce phénomène mondial dont «chacun fait comme s'il allait de soi». Un ouvrage collectif de jeunes sociologues, le Sport contre la société (3), s'interroge aussi sur cette «institution centrale de la société capitaliste dominante» qui ne souffre nullement de la récession financière. Des revues telles qu'Inflexions (4) ou Vacarme (5) ont également consacré des numéros à la réflexion sur la place du sport, quand une autre, intitulée Quel sport ? (6), en est à son 16e numéro sur le sujet. Un roman, enfin, Dernier shoot pour l'enfer (7), raconte l'enquête d'un journaliste sportif qui accuse l'équipe de France de football de s'être dopée quand elle a gagné la Coupe du monde de 1998. «Bien qu'inspirée de faits réels et fondée sur de nombreux témoignages et documents, cette histoire est une fiction», prévient l'auteur, qui écrit néanmoins sous pseudonyme, au cas où la «fiction» en défriserait certains.

Pour l'essentiel, les thèses de ces ouvrages sont issues en droite ligne des années 70, quand babas cool et intellectuels critiques étaient unis dans une même aversion pour le culte de la performance. Les chaînes de télévision sportives (Tennis TV, Foot +, Golf Channel...) n'avaient pas encore envahi les bouquets satellite, mais le sport était déjà accusé de focaliser l'attention de la planète entière sur ces jeux du cirque modernes, transformant «l'intelligence en un muscle tendu vers la victoire et le gain» (Robert Redeker). A l'époque, l'écho de ces idées ne se limitait pas au timide bruit de fond que l'on croit entendre aujourd'hui. Le sociologue Jean-Marie Brohm, ancien professeur d'éducation physique et figure tutélaire de la critique radicale du sport en France, se souvient : «Quand nous avons organisé le comité pour le boycott de l'organisation par l'Argentine de la Coupe du monde de football en 1978, il y avait eu un véritable mouvement de masse. Nous avions le soutien de Vladimir Jankélévitch, de Foucault, de Catherine Deneuve...» Mais aussi de Jean-Paul Sartre, Jean-Marie Domenach, Louis Aragon, Simone Signoret ou Marek Halter. La pétition lancée par le comité avait récolté pas moins de 150 000 signatures. C'était il y a plus de trente ans.

Entre-temps, des centaines de «records historiques», de «rencontres au sommet» et de «performances inoubliables» ont façonné notre passion collective. Unanimement considéré comme une bénédiction pour l'humanité, le sport a éjecté toute pensée dissonante hors du débat public. Cet état de fait a revêtu un caractère définitif le 12 juillet 1998, quand l'équipe de France a remporté la Coupe du monde de football. Politiques, intellectuels de droite comme de gauche, femmes, enfants, publicitaires, cols blancs et cols bleus, Blacks, Blancs, Beurs : la France a connu un orgasme généralisé. En 1997, anticipant peut-être la déferlante, Jean-Marie Brohm choisissait de dissoudre sa revue pionnière dans la critique radicale du sport (Quel corps ?, qui ressuscitera dix ans plus tard sous le nom de Quel sport ? ) : «D'un côté, cela confirmait nos thèses au-delà de nos espérances, c'était une véritable mystification de masse ! Mais, de l'autre, l'événement a placé notre discours dans une telle situation de décalage qu'il fallait réfléchir à notre orientation stratégique.»

Les Jeux, marketing international

D'autres éléments sont venus donner raison à Jean-Marie Brohm et à ses camarades de lutte. Les institutions sportives internationales, comme le Comité international olympique (CIO), indifférentes aux multiples scandales de corruption qui les ont éclaboussées, n'hésitent plus à le claironner sur leurs sites Internet : «Les Jeux olympiques sont l'une des plates-formes les plus efficaces de marketing international, atteignant des milliards de personnes dans plus de 200 pays et territoires à travers le monde [8].» Des Etats ayant une conception pour le moins élastique des droits de l'homme, comme la Chine, continuent à se servir de ces manifestations internationales pour légitimer leur pouvoir et polir leur image.

La course aux médailles a aussi autorisé une sélection des athlètes dès le berceau et des rythmes d'entraînement qui feraient presque passer l'univers totalitaire du sport qu'imaginait Georges Perec dans W ou le souvenir d'enfance (1975) pour une promenade de santé. Dans le Sport contre la société, le sociologue Clément Hamel rappelle ainsi les circonstances infiniment poétiques qui ont présidé à la naissance du joueur de basket-ball chinois Yao Ming : «Lorsque sa mère, Fang Fenghi, 1,88 m et capitaine de l'équipe nationale féminine, prend sa retraite, les autorités sportives lui "suggèrent", comme c'est l'usage depuis Mao, de "produire un champion". Elles lui trouvent rapidement un père, Yao Zhiyuan, 2 m et joueur d'un des clubs pro de Shanghai.» Résultat : un rejeton de 2,29 m prêt à l'usage.

Les records devant être battus à chaque compétition pour assurer le show, la nature a certes besoin d'un coup de pouce pour fabriquer des athlètes à la hauteur du défi. «Là-dessus, il faut être cohérent et un peu honnête, confie le footballeur Vikash Dhorasoo à la revue Vacarme. On ne peut pas demander aux gars de battre des records, aux cyclistes de monter des cols à des vitesses incroyables, et tout ça à l'eau claire. Défendre à la fois la course à la performance à tout prix et la chasse au dopage, c'est prendre les gens pour des imbéciles.» Cette violence que les sportifs retournent contre eux-mêmes, les supporteurs s'en font l'écho à leur manière. Dans son dernier numéro, Quel sport ? dresse une liste non exhaustive des «centaines de faits de violence mortifères avérés qui ont lieu chaque saison, depuis une bonne quarantaine d'années, à l'intérieur et autour des stades» : «Maroc, sept morts après un match de foot», «Hooliganisme : 13 personnes condamnées à Lucerne», «Tunisie : un stade de football évacué après des violences», etc.

Injonction au «bougisme»

Seulement voilà, ces scandales n'intéressent personne. Tenus pour des dérives n'ayant rien à voir avec l'«essence» du sport, ils sont oubliés en moins de temps qu'il n'en faut pour décapsuler une bière devant un bon OM-PSG. Difficile, en effet, d'exercer encore un jugement critique quand le sport s'est infiltré dans tous les domaines de nos vies. «Ce n'est plus tant la guerre qui est un "grand match", mais la vie elle-même, la "lutte" de tous contre tous dans un monde au devenir incertain, écrit Luc Robène dans Inflexions. L'univers de l'entreprise, à son tour, est irradié par ces images de chocs, d'affrontements, de stages physiques, de préparation au combat économique, de constitution d'équipes de collaborateurs offensifs coachés par des directeurs de ressources humaines inspirés.»

Sur nos CV, nous n'oublions jamais de mentionner nos faits d'armes sportifs pour démontrer notre combativité. Le ministère de la Santé et ses injonctions au «bougisme» ont scellé dans les esprits le lien entre «sport» et «santé», et c'est bien pour dompter nos corps, toujours trop flasques comparés à ceux des «dieux du stade», que nous nous précipitons sur les tapis de course et les rameurs des clubs de fitness. «Ces milliers de coureurs du dimanche qui éructent et crachent leurs poumons avec leur MP3 sur les oreilles comme des troupeaux hypnotisés par l'idéologie du bien-être égocentré» ne laissent pas de consterner Fabien Ollier, digne héritier de Jean-Marie Brohm. Dans son lycée du sud de la France, ce prof d'éducation physique et sportive, philosophe, s'efforce de déclencher chez ses élèves une prise de conscience de l'impact du sport sur les liens sociaux : «L'incitation majeure des pouvoirs publics et des médias, c'est d'éprouver son corps dans la douleur. La valorisation incessante de cette défonce physique a un sens politique : il s'agit d'une autochloroformisation des consciences par le biais de la fatigue volontaire. Les endorphines opioïdes sont sécrétées, le corps plane, on ne pense plus. C'est un shoot généralisé que chacun se prodigue pour oublier la triste réalité.»

Il ne s'agit naturellement pas de dire que posséder une paire de Nike est le plus court chemin vers la servitude volontaire. Mais on constate que, tandis qu'on s'autorise aujourd'hui à remettre en question le néolibéralisme, l'idéologie sportive, elle, n'est jamais inquiétée. Rêver d'un autre modèle économique, d'accord, mais à condition de ne jamais bousculer un phénomène qui concentre pourtant toutes les tares du vieux système.

E.E.

(1) «Le Sport barbare». Critique d'un fléau mondial, de Marc Perelman. Réédité en 2012 chez Michalon.

(2) «L'Emprise sportive», de Robert Redeker, François Bourin Editeur, parution le 23 mai 2012.

(3) «Le Sport contre la société», de Clément Hamel, Simon Maillard, Patrick Vassort, Le Bord de l'eau, parution le 14 juin.

(4) «Inflexions» no 19, «Le sport et la guerre», La Documentation française.

(5) «Vacarme» no 45, textes disponibles sur vacarme.org/rubrique310.html

(6) «Quel sport ?», disponible sur quelsport.free-nux.org

(7) «Dernier shoot pour l'enfer», de Ludo Sterman, Fayard Noir.

( 8 ) Citation extraite du «Sport contre la société».
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Olines
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  • Publié par
    Olines
    le 22 Août 2012, 01:35
_Hazard_ a écrit :
chix4free a écrit :
Comme on pouvait s'en douter, ce topic à vocation intellectuelle vire aux échanges entre anciens combattants arthrosés Red', tu peux nous parler des sports d'intérieur que tu pratiques ? Et où est mollotof dans tout ça ?
Au fond du canyon.
Pour moi: pas de télé; aucun intérêt pour le sport spectacle-marchandise et le marketing qui va avec, y compris pour l'équipement quand ce n'est pas indispensable. Aucun intérêt non plus pour les activités de jeu surtout collectif et très peu aussi pour ce qui est club et activités d'intérieur. Aucune attirance non plus pour la performance.
Le genre de truc qui me fait rêver en ce moment (en général je coupe le son):


faudrait que j'en refasse, du Kite, tiens...
Et du Wake aussi
Sodium
  • Sodium
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  • #33
  • Publié par
    Sodium
    le 22 Août 2012, 11:16
D'accord avec l'aspect Cirque que ça donne les JOs.

De même, ça me dérange aussi cet état d'esprit qui ne se résume qu'au profit et à la publicité sous un prétexte X ou Y, en l'occurence ici les Jeux Olympics, rien que ça.

Et pire encore dans tout ça : l'état d'esprit des gens.
A croire que personne n'en a rien à foutre que ça coûte des milliards d'amuser quelques égoïstes insouciants, quand tu en parles on t'ignore (ça recoupe l'article de toute façon) ou on te fait gentiment comprendre que t'es pas in-the-move et que ça craint pour toi (et pour lui de te parler).
Bon évidemment d'habitude c'est surtout de l'aveuglement total, peu ont assez d'esprit critique pour réellement se poser des questions et voir que quelque chose ne tourne pas

15 milliards pour des jeux alors 1 milliards de personne n'a même pas accès à l'eau potable.
On aurait vraiment rien pu faire de plus intelligent à l'échelle humaine avec cet argent ? même la moitié ?

C'est ça qui m'interpelle, ces gâchis insoucieux qui contribuent à poser des oeillères en permanence jusqu'à se retrouver avec une masse visqueuse et incapable de prendre une quelconque décision
Electrique - Guitare d'hiver
Accoustique - Guitare d'été
numero27
Pour en revenir a la vidéo du topic, ayant moi aussi été victime de la discrimination par le sport et le foot en particulier ( sauf que moi il m'a pas fallu 7 ans de banc de touche pour les envoyer se faire foutre avec leur sport à la con) je suis en parti d'accord avec son discours.

Mais en partie seulement, parce qu'il faut pas déconner, la pluspart de jeux ou des sports nécéssitent un gagnant et un perdant, accepter de temps en temps une défaite fait partie du jeu et de la vie.
A entendre ce garçon l'esprit de competition, l'envie de gagner de se dépasser fait partie des pires horreurs sur terre à tel point qu'il décroche une bonne demi douzaine de points godwin avec ses argumentations.
Pourtant n'etant pas un grand compétiteur dans l'âme je suis aussi obligé de constater que toutes ces valeurs ne sont pas négatives, il y a quand même une valeur de progrès à vouloir faire mieux.
Si l'Homme n'avait jamais cherché à se dépasser et a depasser les autres on en serait encore à faire des pochoirs de merde avec nos mains sur le fond des grottes, à se cailler le cul en peau de bête, et à creuver à 15 piges dézingué par un ours ou par une infection.

Plus tard on a eu ça : les hommes naissent libre et egaux en droits. "Egaux en droits", c'est ça qui est important ! mais nous ne seront jamais égaux dans l'absolu : il y en aura toujours des plus malins, des plus forts, des plus beaux. Chacun joue avec les cartes qu'il a en main on a juste pas le choix. mais même dans la plus hippie des société il y aura toujours un hippie qui baisera plus que les autres, et un autre qui le jalousera. Un gagnant, un perdant, c'est comme ça. Et si on a pas sa place sur le podium, faut faire sa vie ailleurs c'est tout.
On est pas tous tenu à l'exploit, mais ce n'est pas pour celà que l'exploit n'a pas de valeur.
"L'équitation n'est pas végane. Il ne s'agit pas seulement de ne pas faire souffrir les animaux, mais de ne pas les utiliser, ce qui est le cas. Une vraie interaction serait qu'un cheval sauvage vienne te voir de lui même, avec éventuellement un petit travail d'approche préalable, sans le brusquer, comme le renard et le petit prince."
Zorzi
  • Zorzi
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  • Publié par
    Zorzi
    le 22 Août 2012, 17:11
Allez courir bande de fainéasses !
Le sport, au delà d'être surtout devenu un divertissement spectaculaire vulgaire, médiocre et rentable... C'est avant tout un passe temps bourgeois pour cadre a manches courtes.

Quand on a travaillé la terre, le bois, l'acier toute la journée ou quand on a un métier d'homme... On n'a pas l'envie ou le besoin d'aller courir pour rien, jouer au ballon ou faire je ne sais quelles autres âneries inutiles...

Pas étonnant que ces conneries de jeux Olympiques soient nées chez les grecques sous l'antiquité... C'est facile d'aller parader a poil dans des stades quand des esclaves font le taf a votre place (et ça n'a pas beaucoup changé hélas)
Don Guillermo
Justement , c' est quand tu es complétement tanné que l' activité sportive fait le plus de bien , et libère les tensions

En parlant d' hommes en général , et des Grecs en particulier , as-tu prévu un petit programme de remise en forme : boxe / renforcement de la ceinture analo-pelvienne en vue de ta "destination" prochaine ?

Tu sais que la course a pied pourrait t' etre utile , si tu veux des conseils ...
"Mais ouvres les yeux Don Guillermo " - mjolk
Mr. dickhead
Citation:
15 milliards pour des jeux alors 1 milliards de personne n'a même pas accès à l'eau potable.
On aurait vraiment rien pu faire de plus intelligent à l'échelle humaine avec cet argent ? même la moitié ?


S'en fout tu comprends pas c'est les jeux olympiques. C'est plus facile de faire culpabiliser les cons de citoyens parce qu'ils ne trient leurs déchets et mélangent l’emballage des Chocapics avec celui du papier cul.


Citation:
Quand on a travaillé la terre, le bois, l'acier toute la journée ou quand on a un métier d'homme... On n'a pas l'envie ou le besoin d'aller courir pour rien, jouer au ballon ou faire je ne sais quelles autres âneries inutiles...


interessant . C'est vrai quand tu trimes tout la journée a faire un métier physique tu ne ressents pas la besoin d'aller faire du "sport" car tu l'as déja fait indirectement. Les salle de sport (ou gym) , les clubs et autre c'est quand même récent et correspond surement a l'événement du "temps libre" et destiné a une certaine population (aisée je serais tenté de dire ? )


"no sport" , quel penseur ce Churchill !
Don Guillermo
En voila une réponse a l' auteur du topic :

Pourquoi faire du sport ? pour eviter de ressembler a Churchill
"Mais ouvres les yeux Don Guillermo " - mjolk
Don Guillermo a écrit :
boxe / renforcement de la ceinture analo-pelvienne en vue de ta "destination" prochaine ?

Tu sais que la course a pied pourrait t' etre utile , si tu veux des conseils ...


J"ai toujours pratiqué la boxe... mais bon, ça n'est pas un sport, c'est un art...

Quant a courir inutilement jamais ! plutôt crever... Rien n'est plus laid d'ailleurs, que ces meutes de joggeurs qui envahissent les espaces verts urbains le we, avec leurs tenues en lycra moulantes et leurs regards bêtes et torves saturés d'endorphines
Kunde
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    Kunde
    le 22 Août 2012, 20:15
Mr. dickhead a écrit :
interessant . C'est vrai quand tu trimes tout la journée a faire un métier physique tu ne ressents pas la besoin d'aller faire du "sport" car tu l'as déja fait indirectement. Les salle de sport (ou gym) , les clubs et autre c'est quand même récent et correspond surement a l'événement du "temps libre" et destiné a une certaine population (aisée je serais tenté de dire ? )


C'est vrai qu'avant la révolution industrielle point de sport
Après il ne faut pas réduire le sport aux salles de sport bien entendu.

Mr. dickhead a écrit :
Le plus casse-burne la dedans c'est cette quasi acceptation du "sport" comme un mal necessaire.


Il faut pourtant faire quelques chose contre cette obésité qui réduit le mojo.

D'ailleurs qui pour créer un daubic "gros mais sexy" ?

Debal' a écrit :
J"ai toujours pratiqué la boxe... mais bon, ça n'est pas un sport, c'est un art...


belle pirouette
J'irai cracher sur vos tongs !
Josh43
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    Josh43
    le 22 Août 2012, 20:21
(HenryWotton est debalburps parisien ?)(p** c'est impossible de suivre, ici)
*: NOBODY EXPECTS THE SPANISH INQUISITION!
Don Guillermo
La course a pied est une activité solitaire , ceux qui s' aglutinent les dimanches matin dans les rues pavées n' ont pas compris l' interet de la chose .

Rien que l' odeur de sueur sur la ligne de départ , a 7 heures 15 du matin , c' est comme le métro aux heures de pointes , mais uniquement rempli de poilus éructant , habillés n' importe comment


L' interet c' est d' etre seul , dans la nature , de fuir les gens au contraire , une recherche de sa pulsation primaire , de son souffle , du geste parfait , bref .

Pour les vetements par contre , je ne peux pas lutter , c' est du " pratique " et donc du moche fluo ( pour par se faire écraser par les retours de boite , entre autre )
"Mais ouvres les yeux Don Guillermo " - mjolk
Kunde
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  • Publié par
    Kunde
    le 22 Août 2012, 21:17
Sinon j'ai trouvé le mec de la vidéo d'une mauvaise foi crasse, pour moi il fait l'amalgamme entre sport et sport moderne.

D'ou la mauvaise foi qui vient servir sa critique du sport.

Encore un "intellectuel" qui se sert du sport pour lui faire dire tout et surtout n'importe quoi.
Faudrait vraiment que le sport bannisse les cuistres qui en parlent (et ils sont très nombreux).
J'irai cracher sur vos tongs !
lartistafred
J'ai regardé la vidéo en entier : ça reflète bien ce que je pense et ça m'a aussi éclairé grâce aux différentes anecdotes (notamment celle sur le coureur cycliste Christophe BASSONS, conspué et menacé par ses collègues (dont Lance Armstrong) pour avoir décrit les méthodes de dopage dans les compétitions).

Celle sur le 50 km marche de 1991 est également édifiante et pleine d'enseignements sur le "sport"...

Le spectacle est intelligent et plein de sincérité, ça nous change des clowns insipides comme Gad Elmaleh et consorts.
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)

En ce moment sur backstage...