Blow Up a écrit :
Pour les disques et les trucs de niches aussi, on peut même les acheter directement aux fournisseurs chinois, la livraison est plus longue mais c'est même moins cher en gros.
Amazon fait surtout son chiffre sur de la téléphonie et des gadgets made in China dont on a pas vraiment besoin (quand on regarde les meilleures ventes, ça fait peur)
Et puis ce truc d'être livré dans la journée, comme si c'était Urgentissime de recevoir son coffret GOT ou sa nouvelle brosse à dent électrique.
C'est la solution de facilité pour acheter des conneries, c'est pour ça que ça fonctionne aussi bien, et puis les neuneus ne vont pas se poser de questions éthiques sur leur façon de consommer, il ne manquerait plus que ça.
c'est le système marktplace en général qui pose problème en tout cas sur sa forme législative et fiscale actuelle, elle ne sont pas ou peu responsable des produits qu'elle vendant, responsabilité diluée qui revient au multiples vendeurs qu'elles hébergent, à coté de bons produits c'est aussi, la porte ouverte à tout et n'importe quoi quant à la conformité des articles par ex: sur le plan sanitaire (toxicité des matières) ou toutes formes de contrefaçons(plus besoin d'aller à Vintimille
)... sur ces plans on est sur de rien (ça peut partir de chine et arriver dans la boite au lettre sans contrôle ou test en douane
)
Les chinois sont aussi très arrangeants, quand la note monte sur aliexpress au sujet des taxes, TVA etc...il ont la combine "gift" c'est cadeau...enfin pas pour le trésor publique
copié dans les conditions de vente sur ali sur la page d'un fabricant de grattes qui peux aussi inscrire ce que le client veut sur la tête des copies en vente. cool
à lire avec un accent mandarin ça le fait bien
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Citation:
Au sujet Des Douanes:
Nos prix ne comprennent pas les droits de douane. :pleurs:
Mais ne vous inquiétez pas,
nous pouvons écrire le mot "cadeau"
sur la boîte d'emballage
, et fournir une facture avec une très faible valeur,
vous devrez peut-être payer peu
ou pas de droits de douane.
Au sujet des droits, veuillez consulter vos coutumes locales
avant d'acheter nos produits.
j'ai agrémenté le texte de smileys qui représente le client neuneu qui a un moyen de voir son pouvoir d'achat amélioré, trop sympa...mais au final pas très éthique ni responsable tout ça
sinon la copie d'un article payant des échos au sujet de la passoire à taxes que sont toutes ces marketplaces "exotiques" , matière pour l'état et l'UE à y faire un ménages sérieux.
Au-delà de l'aspect compétitivité-prix, c'est un enjeu public qui représente 50 milliards d'Euros de manque à gagner par an au niveau européen et 20 milliards en France.
C'est une question de survie économique !
un peu long mais intéressant:
https://www.lesechos.fr/idees-(...)7.php
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Citation:
consommateurs responsables ?
REYNOLD SIMONNET / Co-fondateur Agora Place Le 22/05 à 14:53
Aujourd’hui, il y a une marketplace pour tout : santé, éducation, alimentaire, high-tech… Elles ont révolutionné notre façon de consommer en ligne, car tout est à portée de main, comparable, immédiat, remboursable, avec une multitude de vendeurs référencés. Ceci induit une compétition sur les prix que le client apprécie, achetant au meilleur tarif possible. Mais quelles sont les dérives de ce modèle ?
La course au référencement des vendeurs : une bataille des prix
Certaines plateformes n'hésitent pas à référencer toujours plus de vendeurs aux offres "exotiques". Cette course fragilise les acteurs historiques qui subissent des pratiques peu scrupuleuses et le laisser-faire des marketplaces qui les hébergent. Derrière les belles offres prix et une ergonomie ultra optimisée se cachent des problèmes de fond difficiles à déceler pour le client final : opacité sur l'origine des produits, fraude à la TVA, prix barrés virtuels...
L'aspiration à un commerce durable et éthique est pourtant croissante chez les clients finaux du commerce physique. Mais qu'en est-il du e-commerce ? Qui protège les vendeurs historiques ?
L'exemple de la TVA
Prenons le cas d'un smartphone, disponible à la vente en commerce physique ou online. Certaines offres promettent un prix très inférieur sur les marketplaces avec des vendeurs qui expédient les produits depuis l'Europe, Dubaï ou Hong Kong. Par quel mécanisme obtient-on un tel décrochage des prix ?
o En théorie, le vendeur transfrontalier doit appliquer la TVA de son pays d'expédition ou la TVA du pays de destination, en fonction du volume des ventes avec ce pays.
o En réalité, certains vendeurs vendent hors taxes et ne paient la TVA ni au pays d'origine ni au pays de destination pour les ventes transfrontalières. Ces vendeurs fraudeurs vont donc vendre 20 % moins cher que les vendeurs français sans être inquiétés par Bercy.
Au sujet de la "TVA transfrontalière" des ventes en ligne, s'ajoutent la traçabilité des produits vendus en "TVA sur marge" (autre régime, spécifique aux biens d'occasion) et les fausses déclarations de valeurs en douanes.
Le 5 décembre dernier, la Commission européenne a conclu un accord sur l'application de la TVA pour les e-commerçants de l'UE. La fraude à la TVA, notamment transfrontalière, était visée. Cette réforme est salutaire pour encadrer la course au référencement des vendeurs "exotiques" et pallier la lourdeur des démarches de déclaration de TVA.
Au-delà de l'aspect compétitivité-prix, c'est un enjeu public qui représente 50 milliards d'Euros de manque à gagner par an au niveau européen et 20 milliards en France.
La Commission européenne a prévu 4 mesures de simplification :
- Une simplification des règles de TVA pour les jeunes entreprises, les microentreprises et les PME souhaitant exporter ;
- La création d'un guichet unique pour que les e-commerçants s'enregistrent facilement, en un seul geste, auprès de toutes les administrations de l'UE (auparavant : démarche État par État) ;
- La perception de la TVA sur les ventes réalisées par les sociétés de pays tiers par les marketplaces. On abandonne le principe de territorialité qui voulait que la TVA soit perçue dans l'État de production du bien ;
- La lutte contre les vendeurs frauduleux, parfois étrangers, qui sous-évaluent leurs prix pour éviter d'avoir à rembourser la TVA aux États européens.
Cette réforme s'appliquera dès 2019 - pour la simplification administrative - et dès 2021, pour les ventes à distance de biens intracommunautaires et en provenance de pays tiers. Certes très attendue, cette réforme du cadre fiscal des e-commerçants en Europe est toutefois lacunaire et ne va pas assez loin ni assez vite. La mise en application tardive d'ici 2021 risque en effet de mettre en grande difficulté le retail physique et les e-commerçants français qui subissent une concurrence biaisée chaque jour.
Guides de bonnes pratiques et achats responsables
Des initiatives émergent, visant à instaurer plus d'éthique comme la publication de codes de bonnes pratiques obligatoires pour les places de marché de plus de 5 millions de visiteurs. Un décret entrera en vigueur en janvier 2019, avec l'idée de contraindre les marketplaces qui dépassent ce seuil à diffuser en ligne leurs propres guides de bonnes pratiques. Ces guides pourront être examinés par les organes étatiques.
Les associations de consommateurs doivent elles aussi se saisir du sujet pour sensibiliser à l'achat responsable en ligne, et inviter l'acheteur à se poser les bonnes questions : qui expédie mon colis ? De quel pays ? Ma facture est-elle cohérente ?
Alors, sommes-nous enfin prêts à entrer dans l'ère du e-commerce responsable ? Les entreprises, les dirigeants et l'ensemble des acteurs du retail doivent prendre conscience de l'urgence de défendre les intérêts de nos commerçants déjà très exposés aux risques de cette concurrence biaisée. C'est une question de survie économique !
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