caribou71 a écrit :
oui mais là vous parlez des grosses boîtes.
Redneck est patron d'une petite entreprise, et il crée quand même 6 emplois au passage, et il met en place un système de gestion du personnel qu'il estime juste.
je ne vois rien de spécialement "capitaliste" là dedans
Citation:
voilà ce qu'il tente d'appliquer chez lui.
Ok les start up commencent par des PME... mais toutes les PME, l'énorme majorité même, ne vire pas à la grosse boîte style "Amazon"
A vous lire, on a l'impression, que vous mettez tous les patrons, toutes les directions, dans le même sac.
Moi je gère en partie la PME familiale au jour le jour, et je pense que nos ouvriers sont bien traités.
Ce qu'on ne comprends généralement, pas, c'est que les PME ont un équilibre fragile, et que la productivité, la rentabilité, est un facteur essentiel pour la survie de l'entreprise.
A petit et moyen niveau c'est comme ça.
Si demain j'ai bcp plus de travail, je vais employer, créer de l'emploi, et mieux gagner ma vie en tant que dirigeant. Ca c'est le BABA.
Au contraire, un ouvrier malade à répétition, un ouvrier qui bosse mal, trop lentement, qui s'en fout de son boulot ( je ne parle pas de mes hommes ici ceci dit en passant) met DIRECTEMENT en balance la rentabilité de la boîte, et donc sa survie !
C'est con à dire mais quand tu dois payer un gars malade 2 mois sur l'année, plus les congés payés et le 13è mois, soit payer 14 mois, alors qu'il en preste 9 ( 12 - 1 mois de congés - 2 mois de maladie), c'est tout simplement impossible.
Ca c'est un fait. Le fonctionnement d'une PME, où il n'y pas d'actionnaires, est assez simple. Si tes ouvriers ne prestent pas leurs heures comme ils se sont engagés à le faire via leur contrat, il y a un manque à gagner, qui s'impute sur le résultat et le bilan final.
Alors oui, à notre niveau, un ouvrier qui ne remplit pas sa part du contrat, n'a pas sa place.
caribou71 a écrit :
Biosmog a écrit :
Il tient des raisonnements bizarres Redneck, il manque d'estime et de confiance dans les gens. En 20 ans d'expérience de divers milieux professionnels, les merdes que j'ai rencontrées ont toujours la forme de crispation de part et d'autre. Je n'ai jamais rencontré un employé, ouvrier, étudiant mauvais tout seul unilatéralement, sans raison, sans conflit dans lequel la direction avait une part de responsabilité. Il y a souvent une humiliation à l' origine du sabotage professionnel. Les gens a la base, aiment leur activité, c'est leur contre-maitre, sous- chef, cadre, etc qui le fait détester..
là on est vraiment dans la partialité et le mentalité anti-patronnale la plus crasse.
J'ai déjà lu des conneries, mais à ce point, c'est fort.
Moi je peux te dire, te confirmer, que j'ai croisé des ouvriers et employés malhonnêtes, qui n'avaient aucune envie de travailler, qui profitaient du système. Et la direction n'avait rien à voir là dedans.
Quand tu cherches un mécanicien par exemple, et que lors de la période d'essai, tu as droit à de l'absentéisme injustifié, de la mauvaise volonté, alors qu'il y a un CDI à la clé, il faura m'expliquer quel conflit il y a qui puisse justifier quoi que ce soit.
Je parle de vécu, pas dans le vide.
Je ne fais pas une généralité, contrairement à toi.
Et avant je bossais dans le milieu bancaire (chemise courte cadre toussa) et je peux t'affirmer que j'ai cotoyé BCP d'employés qui n'en avaient rien à foutre de leur job, qui étaient incapables, inefficaces, et certains d'entre eux sous couvert d'être représentants syndicaux étaient carrément dans la faute professionnelle plusieurs fois par semaine.
Affirmer que tout le monde à la base aime son boulot, faut déjà oser
mais alors affirmer que le cas contraire vient toujours d'un conflit avec la direction, alors là
caribou71 a écrit :
Biosmog a écrit :
caribou71 a écrit :
Je parle de vécu, pas dans le vide.
Je ne fais pas une généralité, contrairement à toi.
Biosmog a écrit :
En 20 ans d'expérience de divers milieux professionnels,
les merdes que j'ai rencontrées ont toujours la forme de crispation de part et d'autre.
Je n'ai jamais rencontré un employé, ouvrier, étudiant mauvais tout seul unilatéralement, sans raison, sans conflit dans lequel la direction avait une part de responsabilité.
Je raconte peu être des conneries, mais tu ne sais manifestement pas lire Caribou. Entre toi et Redneck, on a là deux bel exemple de petits patrons fielleux et dur d'oreille. Je vous laisse continuer vos pleurnicherie de petits indépendants, j'ai dit à peu près ce que j'avais à dire.
je ne vois pas en quoi il t'es difficile de comprendre la chose suivante :
OUI il y des crasses de patrons qui exploitent leur personnel.
OUI il y a des crasses d'employés, d'ouvriers qui n'en touchent pas une, et qui n'ont aucune volonté de travailler.
Pourquoi y aurait-il une corrélation permanente entre ces 2 situations ?
Excuse-nous d'avoir du mal de croire que tu n'a jamais rencontré la situation no 2 en 20 ans de carrière.
Moi des cons et des malhonnête niveau boulot, j'en croise tous les jours, patron ou employé/ouvrier tout confondu.
Et toi en 20 ans, jamais un
?
caribou71 a écrit :
Blow Up a écrit :
Je passe rapido, pas le temps de répondre, parce que contrairement aux patrons Redneck (on va se marrer sur les contrats d'artistes quand j'aurai le temps ) et Caribou, moi il ne faut pas trop que je traine sur le net au travail, sinon mon boss ne va pas être content...
Tu écris souvent des choses intéressantes, mais please Biosmog, fais des paragraphes dans tes posts, c'est illisible
et bien il y a une solution très simple cher Blowup, deviens toi-même patron.
Tu pourras dès lors faire ce qu'il te plait pendant tes heures de travail et développer un havre de paix et de travail pour tes employés.
En plus tu gagneras mieux ta vie, tu créeras de l'emploi et tu pourras mettre en route concrètement ta vision idéale du travail.
Tout bénéfice pour tout le monde.
Vas-y, fonce !
voici mes interventions sur ce sujet.
Et parler du concret et la réalité de mon job suffit à déclencher une gueguerre inutile.
Je ne vois pas très bien ce qui me vaut les insultes du type "petit patron fielleux dur de l'oreille" , et les allusions de Blowup "fils à papa"
C'est même plus de l'anti-capitalisme, c'est de l'extermination