Ben.oît a écrit :
Pour moi ce sont les lignes qui me plaisent. Celles des marches, celle du bateau, celles des barrières, celles des barres d'immeubles. Je ne vois que des traits géométriques. J'adore cette photo très géométrique.
Oui, si on resserre, on perd toutes relations entre l'avant-plan et ses lignes de fuite, le bateau, bref tout ce qui organise la symétrie ; et l'arrière-plan discrètement déséquilibré, tant en géométrie qu'en chromatisme.
Cadre fichtrement bien choisi.
C'est bien une photographie.
Pas seulement une photo, ou pire, une tof-tof.
Comme toujours, l'œil écoute.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.