C'est difficile d'imaginer combien ELITE sur Amiga était un jeu passionnant quand on le voit aujourd'hui. Une 3D rudimentaire, un écran réduit, un petit scanner-radar qui était l'objet de toute notre attention et nous étions aux commandes de notre vaisseau spatial qu'il fallait améliorer au plus vite en faisant du commerce sur différentes planètes. Bien sûr, le plus rentable, c'était la vente de drogue, d'esclaves et d'armes sur des planètes bourrées de pirates en tous genres. Mieux valait s'y frotter avec le matériel nécessaire.
C'était un des premiers jeu où on faisait un peu ce que l'on voulait : le pirate ou le commerçant, il y avait même des missions qui pouvaient se présenter.
Des centaines d'heures à arpenter cet espace sommaire et pourtant hypnotique. La catastrophe se présentait sous différentes formes de vaisseaux plus ou moins rapide et habiles mais la pire c'était le vaisseau Targoïd, hyper résistant, plus rapide que vous, armement très lourd qui vous bousille vos boucliers en trois pruneaux. Je m'étais longuement équipé d'un canon laser militaire à l'arrière de mon vaisseau et je fuyais devant ces monstres que je plombais à qui mieux mieux le temps qu'ils me rejoignent et là au moment opportun : rétro-fusées et demi-tour pour recommencer la course-poursuite jusqu'à lui exploser la tronche. Il se séparait alors en une dizaine de petits vaisseaux agressifs,et difficiles à dégommer mais qui rapportait beaucoup.
Quelle immense fierté le jour où l'on atteignait enfin le grade d'ELITE ! On était devenu la terreur de l'espace et même les Targoïd n'avait qu'à bien se tenir (enfin, il fallait y aller prudemment quand même.
Jamais compris pourquoi on n'a jamais eu droit à un jeu de ce genre avec les consoles modernes.
Pour ceux qui connaissent, voici quelques souvenirs avec l'intro du jeu, puis l'arrimage à la station avec le ô combien merveilleux (et cher) Computer docking qui s'occupait de cette pénible et dangereuse opération une fois que vous l'aviez acheté.
A la suite deux clips avec des extraits de jeu Amiga et leurs musiques.
Souvenirs souvenirs