ahahah a écrit :
J'ai passé mon bac S (spécialité SVT) l'année dernière.
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Le français (ça c'était il y a deux ans) a été une catastrophe à l'oral car mon prof (excellent en passant) avait une interprétation très différente des fables de La Fontaine (!) de celle de l'examinatrice. D'après cette dernière, je délirais complètement. Dommage pour elle car son interprétation du texte était très simpliste, en gros elle n'a rien compris au détails et à la complexité de ces textes qui ne servent pas seulement au classes de CP. Je m'en suis sortie avec un 10. L'oral de français est donc très subjectif (malheureusment dans mon cas).
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La philosophie. Toute une expérience. J'avais une prof très brillante mais son cours était assez décousu (elle passait d'un thème à l'autre, pas vraiment de structure). Sur le coup, c'était très déroutant. J'étais l'élève du genre à apprendre par coeur et à m'inspirer un peu trop des auteurs (à les citer à tout va dans mes dissertations notamment). Toute l'année, la prof nous répétait de
réfléchir par nous même. Chose que je ne faisais pas vraiment. Pour la sécurité, je répétais un peu le cours, je cherchais des citations d'auteurs... Comme le barème de terminale S est assez clément en philosophie, je m'en sortais avec des 13-14. Or, au bac, j'ai choisi de disserter sur "la raison entre-t-elle nécessairement en conflit avec la religion?". Nous n'avions étudié que la raison mais pas la religion. Pas de cours à citer, pas d'auteur sur lequel s'inspirer... J'ai donc bien été obligée de mettre en pratique la seule chose importante que j'avais à retenir cette année, le fameux "réfléchir par soi même". Je me suis jetée à l'eau, j'ai vraiment eu du plaisir à chercher par moi-même des pistes de réfléxion. 4h n'étaient vraiment pas suffisantes. (et non je ne délire pas !).J'ai alors vraiment compris ce qu'était la philosophie. Beaucoup d'élèves de S méprisent la philosophie mais je suis maintenant d'avis qu'il est essentiel que n'importe quel élève qui passe son bac en fasse. Parce qu'elle fait mûrir et parce qu'elle nous aide a passer de l'élève-de-lycée-qui-apprend-ses-leçons-bien-gentillement-sous-l'aura-de-son-professeur-au savoir-indiscutable à l'étudiant d'université, fac ... qui étudie pour l'amour d'apprendre et de comprendre surtout. Il ne faut pas oublier que le bac n'est pas une finalité en soi mais un passeport. Je suis en médecine et j'ai des dissertations d'éthique, vous pourriez donc retrouver la philosophie plus tôt que vous ne le pensez.
J'ai eu 15, ce n'est pas le Pérou mais c'était ma meilleure note de l'année en philosophie. J'aurais aimé avoir cette révélation pour la philosophie un peu plus tôt dans l'année pour pouvoir paufiner mon style d'écriture et ma structure argumentative, c'est ce qui manquait à ma copie de bac à mon avis.
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L'histoire Géographie. Un conseil tout bête, faites une liste des mots/dates/Noms importants en relation avec le sujet et mettez-les. On croit à tord que paraphraser est équivalent à l'expression mais les correcteurs corrigent par mots-clés. Lors de la première lecture des copies, c'est ce qu'ils cherchent avant tout. Aussi, faites des schémas, dans ma majeur de géographie sur l'interface méditerranéenne, j'ai fait le schéma de la transition démographique (une des seules parmi les bacheliers d'Amérique du Nord), je peux vous dire que cela valorise beaucoup la copie. Ne pas hésiter à mettre quelques éléments de culture générale en rapport avec le sujet que le prof ou le livre ne mentionnent passi on juge que cela est pertinent, notamment sur des événéments récents. Par exemple, sur la réforme de la Constitution et notamment du calendrier électoral (législatives juste après les présidentielles pour éviter une cohabitation), on peut illustrer ce fait par le fait que les législatives 2007 donnent une confortable avance au parti du président. A cela, on peut apporter une nuance : l'abstention est très forte. Peut être le revers de la médaille? Est-ce finalement plus avantageux pour notre pays? etc... Ces petits éléments de culture générale montre que l'on s'intéresse à l'histoire géographie et les correcteurs ne peuvent qu'aimer (du moment où l'on reste neutre bien entendu). A vous de suivre ces conseils ou non (personnellement, j'ai eu 20 en histoire-géographie donc à vous de voir...)
Aussi, on se relit et on corrige les fautes d'orthographe. (On ne le dira jamais assez).
Enfin, ce n'est pas la mort si on rate une épreuve ou deux (mon 10 à l'oral de français ne m'a pas empêcher de décrocher la mention TB)
Sur ce, que la force soit avec vous
bravo pour la mention! Jvois ktes a montreal, tu étudis pas a mcgill par hasard? J'y vais l'année prochaine!