- Den33
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Custom Ultra utilisateur
Ne vous précipitez pas, il ne s' agit pas d' un tout nouvel ampli mais plutôt d' un vieux pépère. Du à son nom sa première destination était trés certainement l' amplification d' un micro chant. Mais vu sa taille (de l' ordre de celle d' un champ 600) et le diamètre du HP, valait mieux que les potes du chanteur jouent sur des acoustiques.
Le but du topic est bien sûrde présenter cet ancêtre mais aussi d' établir un point de repère pour les curieux. Il est à noter qu' un autre exemplaire circule sur e-bay. Le mien n' est pas celui là. l' exemplaire e-bay ayant une sortie HP supplémentaire que ne possède pas mon exemplaire.
Mis de coté par un brocanteur qui est devenu une bonne connaissance proche de l' amitié, cette petite perle m' a coûté moins cher que le premier prix d' une pédale overdrive à lampes de chez Berhinger. Son état est near mint malgré son âge avancé pour un ampli où même les dorures sont à peine piquée par le temps (et la corrosion). Et quand j' écris à peine c' est vraiment minime.
Foin de blabla et place aux photos :
Fermé, il présente la taille d' un gros vanity case Le coloris extérieur est en 2 tons de couleurs trés vintage : orangé et blanc crême.
Une fois ouvert, les 2 parties principales se désolidarisent : d' un coté la partie électronique, sous la forme d' une (mini) tête d' ampli. De l' autre la partie caisson/HP sous la forme d' un (mini) baffle.
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Une fois la grille de protection enlevée, on accéde au chassis. on peut voir le transfo d' entrée (à gauche) avec sélection du voltage par l' intermédiaire du porte fusible (un classique de l' époque). La partie lampe de ce petit SE classe A se compose à gauche d' une rectifieuse EZ80, à droite d' une EL84, et au milieu d' une lampe de préamplification qui refait surface sur les nouveaux amplis hi-fi asiatique : une ECF82 (une triode et une pentode sur une même lampe, mélange d' une 12AX7 et d' une EF86).
A coté du numéro de série, il y a l' ampoule de mise sous tension puis les réglages qui sont au nombre de 3 : un volume (qui fit aussi office d' interrupteur de mise sous tension), un réglage basse (potentiomètre double concentrique avec réglages séparés pour les entrées PU et Micro) et un réglage aigus. A droite dans l' alignement des lampes se trouve le transfo de sortie. En dessous la sortie HP traditionnelle de l' époque et tout à fait en haut 2 entrées (que l' on ne voit pas sur la photo) aux formats RCA et mini jack (respectivement estampillées PU et Micro).
La partie électronique sise sous le chassis avec un cablage point par point ... à l' ancienne. De quoi devenir amoureux des PCB.
Maintenant ne vous y trompez pas même si le point par point ressemble à un foutoir vu de loin, il en est tout autre vu de prés avec un soin de protection trés professionnel (gainage des tiges sensibles pouvant entrer en contact). A noter les 2 grands condensateurs electrolytiques d' époque et recouvert de papier (où l' on peut lire 50 uf 350/400 volts).
La partie réglages sonores/mise sous tension avec vue des potentiomètres.
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Une vue de prés du cablage point par point :
Lorsque je parle d' un vieux monsieur, cet ampli affiche 46 ans au compteur. sortie d' une usine Schneider en France le 29 Juin 1962 :
Le HP de forme ovale à mi chemin entre le format 10" en largeur et 6" en hauteur avec aimant alnico (trés certainement de fabrication Audax) et dont l' impédance est de 2,5 ohms (c' est marqué dessus ) :
Ici l' ampli en 3 partie avec une partie de ces copains (tous à lampes et de classe A SE). A noter que le bois des chassis supportant le HP et la partie électronique est de l' acajou massif.
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Un ampli qui présente des caractéristiques qui le font passer pour un mini H1TV (ne connaissant pas ce dernier, la similitude s' arrêtera ici et pourra être considérée de l' ordre du fantasme ). Je ne l' ai pas essayé avec une guitare. Bien qu' étant dans un état trés propre lorsque je l' ai pris, je me suis attaché à le nettoyer intégralement, cassant au passage (c' est ca que d' avoir 2 mains gauches) un petit condensateur sur le transfo de ortie (estampillé 630 volts, j' ai mis à la place un 400 volts de récup pour faire un test assez long (40 minutes) avec un lecteur cassette portable (de bonne qualité) branché dessus. Mes cassettes n' ont jamais aussi bien sonnées. Un vrai plaisir sonore.
Le double potentiomètre grave laisse apparaitre des scritchs scritchs (sans être non plus envahissants) lorsque on le manipule. le potentiomètre aigu est quand à lui silencieux. depuis 46 ans, on a fait mieux en réglages fréquences mais il font leur travail correctement. Quant au volume, il est difficile de le pousser trés loin, tant l' ensemble caisson HP se trouve sous dimensionné pour encaisser les 5,5 watts de l' EL84. Au 3/4 le son devient Fuzzy et assez brouillon. En début de plage le son clair est intéressant, et le crunch semble montrer de bonnes dispositions. J' affinerai ces impressions lors du branchement d' un guitare; mais avant il me faudra aller chercher un petit condensateur 630 volts voire chaner les 2 ros condensateurs, même si ces derniers semblent en trés bon état. A noter qu' aucun ploc n' est à constater que ce soit à l' allumage ou à l' extinction.
Finalement, c' est peut-être le premier ampli sur lequel Doc loco a joué de la guitare , mais si j' avais eu la chance de pouvoir brancher la mienne (une no name japonaise) dessus il y a 27 ans, j' aurais été un "gamin" comblé.
Le but du topic est bien sûrde présenter cet ancêtre mais aussi d' établir un point de repère pour les curieux. Il est à noter qu' un autre exemplaire circule sur e-bay. Le mien n' est pas celui là. l' exemplaire e-bay ayant une sortie HP supplémentaire que ne possède pas mon exemplaire.
Mis de coté par un brocanteur qui est devenu une bonne connaissance proche de l' amitié, cette petite perle m' a coûté moins cher que le premier prix d' une pédale overdrive à lampes de chez Berhinger. Son état est near mint malgré son âge avancé pour un ampli où même les dorures sont à peine piquée par le temps (et la corrosion). Et quand j' écris à peine c' est vraiment minime.
Foin de blabla et place aux photos :
Fermé, il présente la taille d' un gros vanity case Le coloris extérieur est en 2 tons de couleurs trés vintage : orangé et blanc crême.
Une fois ouvert, les 2 parties principales se désolidarisent : d' un coté la partie électronique, sous la forme d' une (mini) tête d' ampli. De l' autre la partie caisson/HP sous la forme d' un (mini) baffle.
Une fois la grille de protection enlevée, on accéde au chassis. on peut voir le transfo d' entrée (à gauche) avec sélection du voltage par l' intermédiaire du porte fusible (un classique de l' époque). La partie lampe de ce petit SE classe A se compose à gauche d' une rectifieuse EZ80, à droite d' une EL84, et au milieu d' une lampe de préamplification qui refait surface sur les nouveaux amplis hi-fi asiatique : une ECF82 (une triode et une pentode sur une même lampe, mélange d' une 12AX7 et d' une EF86).
A coté du numéro de série, il y a l' ampoule de mise sous tension puis les réglages qui sont au nombre de 3 : un volume (qui fit aussi office d' interrupteur de mise sous tension), un réglage basse (potentiomètre double concentrique avec réglages séparés pour les entrées PU et Micro) et un réglage aigus. A droite dans l' alignement des lampes se trouve le transfo de sortie. En dessous la sortie HP traditionnelle de l' époque et tout à fait en haut 2 entrées (que l' on ne voit pas sur la photo) aux formats RCA et mini jack (respectivement estampillées PU et Micro).
La partie électronique sise sous le chassis avec un cablage point par point ... à l' ancienne. De quoi devenir amoureux des PCB.
Maintenant ne vous y trompez pas même si le point par point ressemble à un foutoir vu de loin, il en est tout autre vu de prés avec un soin de protection trés professionnel (gainage des tiges sensibles pouvant entrer en contact). A noter les 2 grands condensateurs electrolytiques d' époque et recouvert de papier (où l' on peut lire 50 uf 350/400 volts).
La partie réglages sonores/mise sous tension avec vue des potentiomètres.
Une vue de prés du cablage point par point :
Lorsque je parle d' un vieux monsieur, cet ampli affiche 46 ans au compteur. sortie d' une usine Schneider en France le 29 Juin 1962 :
Le HP de forme ovale à mi chemin entre le format 10" en largeur et 6" en hauteur avec aimant alnico (trés certainement de fabrication Audax) et dont l' impédance est de 2,5 ohms (c' est marqué dessus ) :
Ici l' ampli en 3 partie avec une partie de ces copains (tous à lampes et de classe A SE). A noter que le bois des chassis supportant le HP et la partie électronique est de l' acajou massif.
Un ampli qui présente des caractéristiques qui le font passer pour un mini H1TV (ne connaissant pas ce dernier, la similitude s' arrêtera ici et pourra être considérée de l' ordre du fantasme ). Je ne l' ai pas essayé avec une guitare. Bien qu' étant dans un état trés propre lorsque je l' ai pris, je me suis attaché à le nettoyer intégralement, cassant au passage (c' est ca que d' avoir 2 mains gauches) un petit condensateur sur le transfo de ortie (estampillé 630 volts, j' ai mis à la place un 400 volts de récup pour faire un test assez long (40 minutes) avec un lecteur cassette portable (de bonne qualité) branché dessus. Mes cassettes n' ont jamais aussi bien sonnées. Un vrai plaisir sonore.
Le double potentiomètre grave laisse apparaitre des scritchs scritchs (sans être non plus envahissants) lorsque on le manipule. le potentiomètre aigu est quand à lui silencieux. depuis 46 ans, on a fait mieux en réglages fréquences mais il font leur travail correctement. Quant au volume, il est difficile de le pousser trés loin, tant l' ensemble caisson HP se trouve sous dimensionné pour encaisser les 5,5 watts de l' EL84. Au 3/4 le son devient Fuzzy et assez brouillon. En début de plage le son clair est intéressant, et le crunch semble montrer de bonnes dispositions. J' affinerai ces impressions lors du branchement d' un guitare; mais avant il me faudra aller chercher un petit condensateur 630 volts voire chaner les 2 ros condensateurs, même si ces derniers semblent en trés bon état. A noter qu' aucun ploc n' est à constater que ce soit à l' allumage ou à l' extinction.
Finalement, c' est peut-être le premier ampli sur lequel Doc loco a joué de la guitare , mais si j' avais eu la chance de pouvoir brancher la mienne (une no name japonaise) dessus il y a 27 ans, j' aurais été un "gamin" comblé.
