Si tu veux trouver de l'Acajou de Cuba (Swietenia Mahagoni), il va falloir t'armer de patience, et sans doute avoir sous la main une bonne dosette de chance et de la maille, de la maille et encore de la maille (de tête, je crois que les derniers prix que j'ai vus pour du Swietenia Mahagoni oscillaient entre 30 à 40000 € le m3 , même si on n'en trouve quasiment jamais de tels volumes ; le "jamais" est de pure forme, pour la prudence)...
Et tu n'as pas envie de tailler une tapée de guitares, non plus. Hein ?
Cela dit, une belle pièce d'Acajou du Honduras (Swietenia Macrophylla), plus ou moins "figurée" ou tourmentée, c'est quand même du top–tip–top ; l'effet visuel peut être superbe, les qualités mécaniques / acoustiques habituelles du Honduras le situent dans le dessus du panier : Michael Spalt, par exemple, qui l'utilise fréquemment pour ses guitares de haute volée, voir la série "Art nouveau" dont un très célèbre magasin, sis 461, Broome St. NY, laissait partir chaque opus pour la modique somme de 20000 $...
Le Honduras, on le rencontre depuis longtemps en lutherie. Je suppose que Gibson l'a utilisé assez tôt ; mais dater, chez Gibson, cette utilisation comme celle du Sw. Mahagoni, logiquement plus ancienne, ça j'éviterai de le faire, dear prudence oblige, encore...
Won't you come out to play ?
Greet the brand new day,
The sun is up, the sky is blue .
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.