he he ben allons-y alors pour du saxo (et ne comparons pas Coltrane à Vai et Satriani dont j'aime bien beaucoup certains trucs, m'enfin quand même, hein... (
pas taper)):
Citons l'"inventeur" du be bop, celui qui fut un modèle pour tous les saxophonistes qui l'ont suivi, j'ai nommé Charlie Parker :
très belle remasterisation de Dreyfus, l'ordre des titres manque un peu de chronologie, mais le son est formidable, quand à la musique elle même cela se passe de commentaires
. Au passage il y a d'autres artistes dans cette même collection, que du bon.
Pour Coltrane, ben on peut commencer par sa collaboration dans le premier quintette de Miles Davis, devenu sextet depuis le disque précédent avec Canonball Adderley et Bill Evans au piano sur certains titres, le classiquissime Kind Of Blue (59)
Ce disque est une des pierres de taille de la musique du 20e siècle, n'ayons pas peur des mots.
Coltrane va par la suite voler de ses propres ailes en signant chez Atlantic, il y restera 2 ans, c'est sa période la plus accessible, le neophyte peut retenir les 2 classiques de 1960. D'abord Giant steps
qui résume ses expériences propres au be bop et qui marque un jalon dans l'histoire du saxophone moderne.
Puis My favorite things
dans lequel et avec son nouveau quartet (mc Coy Tyner au clavier, Elvin Jones à la batterie notemment), il commence son exploration des formes modales, abordées avec kind of blue). Le morceau eponyme au saxo soprano est assez explosif.
En 1962, Coltrane signe chez Impulse, il y restera jusqu'à sa mort en 1967. Des expériences modales jusqu'à son rôle de "parrain" du free jazz pourrait être le titre de cette période. On peut neophyter avec le classique A love supreme (1964)
qui semble une sorte de point d'aboutissement de sa période modale, c'est un disque très mystique, dans lequel Coltrane exprime sa ferveur envers Dieu, la musique, etc... La version 2 Cd contient un live à ne pas mettre entre toutes les oreilles... Il préfigure sa période free période qui suit est qui est en général jugée plus diifficile d'accès (là il ne reste plus beaucoup de monde dans l'ascenceur en principe :lol
. On peut citer (parmi pleins d'autres) le très joli (enfin moi je trouve ça joli :lol
Interstellar spaces (1967) en duo avec le batteur Rashid Ali.
Voilà ce n'est qu'un résumé de sa production discographique avec des trucs un peu représentatifs et j'ai limité à des Cd individuels puisque c'est pour néophyte, mais la production discographique du maître est pléthorique et d'un niveau général très élevé (il n' y a rien à jeter).
Citons également le contemporain de John Coltrane qui est... Sonny Rollins avec le classique Saxophone Colossus (1956)
typique du hard bop du milieu des années 50, ainsi que 10 ans plus tard
pour un jazz plus moderne et desctructuré, avec la section rythmique du quartet de Coltrane d'ailleurs. Si tu accroches au free, tu peux essayer des gens comme Pharoah Sanders avec
c'est assez chouette. Sinon à écouter aussi pour faire fuir les gens de l'ascenceur, le jazz inspiré de musique contemporaine d'un collaborateur de Coltrane : Eric Dolphy avec Out to Lunch
Ce type est mort trop tôt (1964) , mais c'était assuremment un talent immense.
Sinon le 2eme quintette de Miles Davis contient, outre Herbie Hancock tout jeune au piano, l'excellent saxophoniste Wayne Shorter, tout est bon avec ce second quintet, on écoutera par exemple l'album Sorcerer
Citons pour termine un autre contemporain de Coltrane, l'"inventeur" du free Jazz, j'ai nommé Ornette Coleman
, que l'on peut écouter tout simplement dans un disque qui fait figure de manifeste (1960):
et comme je suis plus à un image près je mets les CD de guitaristes cités plus haut :
Le très bon Kenny Burrell pour commencer :
avec le classique Midnight blue
et la collaboration avec Gil Evans, guitar forms (1965)
le CD live de Montgomery, avec la section rythmique du premier quintet de Miles :
un des premiers disques de Benson, son "livre de cuisine" de 1965,
ça reste du jazz gentil par rapport à Coltrane, Miles ou d'autres de la même époque, mais c'est plutôt agréable et fun, on est loin de l'affreux "give me the night"...
Et puis le manifeste d'un certain style en guitar solo :
Virtuoso de Joe Pass.