Comme la majeur partie des outils de ear training cet outil ne se concentre que sur les intervalles entre chaque notes consécutives, alors que le socle pour l'oreille c'est l'intervalle avec le centre tonal.
Par exemple la marseillaise :
Sol sol sol do do ré ré sol mi do.
On ne se contente pas de se concentrer sur :
Unisson, unisson, unisson, Quarte juste montante, unisson, seconde majeure montante, unisson, quarte juste montante, tierce mineure descendente, tierce majeure descendente.
On doit aussi penser à la qualité de la note, c'est à dire sa fonction, son rôle dans la tonalité.
Ce rôle, pour l'entendre il faut en fait juste entendre l'intervalle que fait une note avec la note qui a le rôle de centre tonal.
Donc la marseillaise, comme le centre tonal c'est do, elle s'entend aussi :
Quinte juste, quinte juste, quinte quinte juste, tonique, tonique, seconde majeure, quinte juste, tierce majeure, tonique.
Ou en degrés ça donne :
5 5 5 1 1 2 2 5 3 1
L'inventeur du solfège à conçu les notes do ré mi fa sol la si do dans ce but.
C'était pour aider les moines, à chanter et ils s'en foutaient de la hauteur absolue, parcequ'ils y avait pas de ton prédéterminé puisqu'il y avait pas d'instrument pour les accompagner. Tout ce qui les intéressait c'était savoir que do était la note qui indiquait la tonique, re la deuxieme, mi la troisieme, fa la quatrième, sol la 5 ieme, la la sixième, si la septième.
Ils n'avaient besoin que de ça pour identifier les notes à l'oreille.
Il n'y avait pas besoin de # et b puisqu'il suffit de déplacer l'échelle de do.
C'est que plutard avec l'arrivée des instrument qu'à été fixé la gamme de do, détournant ainsi le solfège de son usage initial.
Après trouver la tonique dans un morceau c'est facile. C'est la note qui conclu le morceau presque tout le temps. Ou qui le débute, mais pas toujours donc la encore c'est une question d'oreille et savoir quelle note sonne conclusif.