El Phaco a écrit :
Je pensais comme toi, mais en fait c'est super pratique les presets quand on a un delay qui dispose de pas mal de possibilités, même si on n'a pas forcément besoin d'en avoir des dizaines sous le pied. Dans mon petit groupe de reprises par exemple, j'en utilise au moins trois : un tape delay qui est ma base, un delay plus ambiant avec le modes sweep et halo enclenchés et... un chorus ! Ce qui m'a permis de dégager une pédale du board au passage. Je pense en créer encore deux ou trois pour des morceaux spécifiques du set.
@REM : l'Ultra Pro est cher, mais le Deluxe fait la même chose après update du firmware. Les seules différences réelles tiennent dans les jacks métalliques et l'affichage des presets plus lisibles sur l'Ultra. Et on en trouve d'occasion à des tarifs raisonnables. La pédale de contrôle est un peu chère, mais n'importe que FS TRS équipé de deux switches momentanés fait l'affaire.
Entièrement d'accord pour l'intérêt des presets sur un delay.
Un delay, de mon point de vue, n'est pas qu'un outil de scène.
C'est aussi, parfois, un véritable instrument de recherche, de création et de composition.
Je sais très clairement que certains morceaux ou thèmes divers (...etc...etc...et blah-blah-blah...) ne seraient jamais sortis de mon crâne de piaf / Tweety skull sans un bon delay dont on puisse mémoriser les coups de mains, les dons d'oreilles.
Ceux que nous connaissons et utilisons sont, pour la plupart, à presets, ou au moins sont des doubles delays.
De plus certains delays dédiés utilisés avec un Weissenborn électrifié voire avec de "vrais" synthés (qui possèdent parfois des delays, mais presque toujours très très basiques, pour ne pas dire caricaturaux), faut avouer que c'est quand même pas mal du tout.
Pour les delays Pigtronix en général et pour l'Echo U. Pro en particulier, ça fait déjà longtemps que je les suis et leur tourne autour.
Le côté modulaire de l'UP (un timbre de delay qui peut être travaillé de manière indépendante par les filtres, le LFO, l'accessibilité du Trails, le Halo, le Sweep... et j'en passe...), outre ce que je devine et sais partiellement de sa pâte sonore tellement plus signifiante que celle d'une Timeline par exemple, m'intéresse tout particulièrement, malgré ce prix gourmand gras du bide.
C'est vrai que, du côté de la pompe à phynance, nous avons su faire pire, l'un comme l'autre.
Et sans mauvaise conscience.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.