Mr Wilson a écrit :
Comme tu y vas...
Du côté de l'attitude "gratuite" (?) et pathétique, ton dernier post s'en sort plutôt bien . Comme d'hab, nous sommes dans du grand G.com. Pour ce que cela vaut, il me semble que ZeButcher soulève des interrogations bien légitimes. Parler de "piètres artisans" me semble un peu agressif, mais au fond, le jour où j'investi autant d'argent dans une guitare de luthier, je suis en droit d'attendre une expertise solide.
Rapideyemove, les invectives et les insultes ne polluent que trop le forum et rabaissent un peu plus encore le niveau général du débat. On peut s'en passer, non ?
Je persiste et signe, mon cher Wilson.
Un je n'ai insulté et invectivé personne.
Je n'ai exercé qu'un droit d'indignation en réponse à ce qui était, en revanche, bel et bien une insulte.
Lâcheté,
méchanceté, comme l'allusion à une hypothétique
cruauté sont des mots que je ne regrette aucunement.
Ils me paraissent rendre compte avec justice de l'attitude de l' "ami"
Boucher dont chacun, ici, aura pu librement se rendre compte du langage et s'en faire une idée.
J'aurais à y revenir un peu plus loin.
Mais il fallait s'entendre sur les mots et le sens qu'on leur donne.
Autrement, on ne réfléchit pas, on bafouille.
Deux, apostropher d'une manière aussi cavalière un artisan et sa femme en se permettant de laisser tomber d'une formule aussi lâche que gratuite «
vous êtes de si piètres artisans » c'est attenter, sans aucune preuve personnelle, vécue et argumentée avec des raisons bien établies, à l'honorabilité professionnelle de quelqu'un de tout à fait expert, par ailleurs, et à fragiliser encore plus une activité qui repose bien plus sur la passion que sur l'appât du gain : cela se saurait si tous les luthiers ou fabricants d'amplis et de micros français roulaient sur l'or.
Un expert qui, enfin, a bien signalé, sans se cacher, les limites de cette expertise.
Les preuves de cette expertise, je les ai, je les ai vécues et détaillées, je les vis et les détaille encore à l'heure présente.
De mon point de vue, cela va sans dire.
J'ai une expérience qui remonte à quatre ans, maintenant, avec Sébastien Rouillon : de quoi ne pas écrire sur du vent, me semble-t-il.
Idem pour
Nocturnus, dont je salue encore une fois la retenue, malgré cette expérience qui a de quoi vous déboussoler, et vous mettre en colère.
Pourtant, à aucun moment, je n'ai vu que grâce (ou "à cause" pour faire dans la subtilité sémantique) aux éléments qu'il présentait sur ce forum (donc dans le cadre d'une communication qui n'a rien de privé), il se permettait d'insulter Sébastien, de bafouer son honneur professionnel.
Je ne mets donc évidemment pas en cause ce qu'il a vécu ni les éléments qu'il a apportés et établis avec minutie, alors que de son aveu-même, ce n'est pas du tout ce qu'il cherchait.
Et j'ai tout lieu de le croire.
Moi, comme bien d'autres sans doute, n'avons pas tenu à intervenir dans cet échange entre Nocturnus et Sébastien, tant qu'il durait.
Cela aurait été, au moins, une maladresse.
Je n'ai tenu à intervenir que sur un autre terrain, celui d'attaquer sans ambiguïté l'insulte basse et méchante adressée à un homme que je respecte et que je défends (et l'opposant, ici, n'est pas
Nocturnus, que cela soit bien clair), cette insulte, je le redis, dont je n'ai gardé dans ce trop long plaidoyer qu'un extrait particulièrement significatif.
Que tu sembles ne pas vouloir comprendre la réalité bien constituée de cette insulte
(je te cite : «
Parler de "piètres artisans" me semble un peu agressif »), que je considère comme particulièrement grave, libre à toi.
Mais cela m'étonne.
Peut–être un jeu de mémoire et de pseudonymes où je me serais embrouillé ?
Peu importe.
Je n'ai pas cru bon, non plus, de m'attarder à certains qualificatifs que tu emplois à mon égard qui soulignent l'image assez peu flatteuse que tu as de moi, ou de mes propos, plutôt.
Tu auras sans doute aperçu que ce qui me motivait n'était en rien un ressentiment personnel.
C'était très très secondaire dans mon esprit
.
Dans les mots du
Boucher, je ne trouve aucune «
interrogations », non.
Pas plus que ses allégations ne sont «
légitimes».
Ou alors c'est que nous avons laissé tomber bien bas le sens du mot "légitimité".
En terme de droit, cette allégation pourrait constituer une diffamation.
Heureusement, nous ne sommes pas une cour de justice ! Et c'est tant mieux.
Oui, tant mieux.
Vu la facilité avec laquelle certains, et ce n'est pas à toi que je pense, se sentent pousser des ailes d'accusateurs publics.
Ce n'est pas pour cela qu'on peut se permettre de dire tout et n'importe quoi, avec une légèreté aussi irréfléchie que frivole, caché derrière un anonymat qui autoriserait toutes les déviations.
Quand, à la suite d'une telle inconduite, on se fait taper sur les doigts, on est tout surpris d'avoir mal.
Enfin, j'ai la faiblesse de bien aimer mon petit jeu de mots franco–anglais, pour broder avec humeur sur le pseudo de notre "
ami", comme on dit sur le terrain diplomatique, quand on recherche un terrain d'entente entre gens de bonne volonté.
J'espère qu'il l'aura également bien compris : ce n'est pas parce que je m'estime en droit de taper sur les doigts de quelqu'un (pardon pour l'image désuète, issue d'un autre siècle), que je ne saurais pas plus tard lui serrer la main.
Mais pas à n'importe quel prix, non plus.
Ce message est à l'évidence bien long. Mais pas trop. Non, pas trop.
J'ai pris soin de
te répondre, et de
vous répondre, d'une manière construite. Sans essayer de céder à la manie du bon mot, rapide, vite fait, dans le dos.
À bon entendeur, voire bons entendeurs, j'espère,
et avec sincérité
.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.