Lag et ses origines...

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Tom Delonge
Salut a tous,
Je suis de Toulouse et la premiere fois que je suis allé chez mon prof de gratte il ma présenté a toutes ses femmes...
D'entre toutes, il y avait une gratte, une strat mais de marque Valleys and Blues. Je lui ai demandé ce que c'etait cette marque et il ma répondu que c'etait ceux qui ont fondé Lag qui lui ont offert (ou vendu, je ne me souvient plus).
Donc il m'a dit que Valleys and Blues était en quelque sorte Lag et que ca guitare etait un des 2 premiers prototypes fabriqués par cette marque.

Je connais le magasin Valleys and blues a Toulouse ( entre le Capitole et la Daurade), j'y ai acheté ma gratte mais cela ne m'a pas l'air d'etre "Lag"...

Si quelqu'un connais l'histoire de lag, si il peut affirmer ou contredire ce que m'a dit mon prof, qu'il le fasse . Non pas que je ne crois pas en mon prof, attention! C'est juste de la curiosité.

PS: Nico, t'es le meilleur (Nico, c'est mon prof, enfin, c'etait)
absou
  • absou
  • Vintage Méga utilisateur
  • #3
  • Publié par
    absou
    le 18 Fév 2005, 23:26
bon c'est fini de mettre des up à tout va (ce n'est pas spécialement pour toi que je dis ça).

mais les up ne sont autorisé que dans la partie achat/../..

en plus pourquoi upé aussi tot en plus, tu n'es pas sur un chat ici, les réponses arrivent pas à la vitesse la lumière.

(ps: sinon le sujet est sympa ).
Tom Delonge
J'ai uppé car j'etais deja passé sur la 2nde page... dsl... je recommenseré pas
l
The BiouB
Tout ce que je peux te dire c'est qu'avant de demenager à Bédarieux, Lag était en effet sur Toulouse (voir même,avant de partir, à Aucamville si on veut etre précis )
Donc c'est possible que certains luthiers de chez Lag n'aient pas suivi et soient restés sur toulouse pour monter leur propre marque (un peu comme le mec de guitar Doktor qui est un ancien de chez lag, malgrès le fait qu'il ai du mal a les régler, mais ca c'est une autre histoire ).
Donc Valley and Blues ce n'est pas Lag, tout comme héritage n'est pas Gibson(aucune comparaison qualitative dans mes propos pour les puristes )
Par contre en allant sur leur site, valley and Blues n'a pas l'air de proposer de solid body ... bizarre !

Enfin tout cela n'est que suppositions, peut etre que des gens plus erudis pourront mieux te renseigner

(haa vi sinon je suis d'accord avec absou_s, si tu veux faire un up dans cette section t'en fait un par jour parce que sinon t'imagines l'anarchie que ca serait si tous les gens dont les sujets sont passé en 2ème page faisaient ca ... )
Hello... Is there anybody inthere ?
paddypat
valley and blues était un compagnie qui fabriquait des guitares de bonnes factures imitation tom anderson fender
si tu veux des renseignements va voir le luthier en face de valley and blues (le magasin) il s'appelle jean yves il t'expliquera tout ça
Fabienm
  • #8
  • Publié par
    Fabienm
    le 19 Fév 2005, 10:18
Once upon a time... En 1978, un musicien de Rock Progressif, Michel Chavarria, guitariste chanteur compositeur du groupe toulousain Madrigal, passionné de design, de peinture et du travail du bois, décide avec l’aide d’un copain de fac, Daniel Delfour, aujourd’hui un des plus brillants luthiers-violon français, de créer un atelier de lutherie avec comme objectif de réparer, régler, transformer et fabriquer toute la gamme des guitares, acoustiques, classiques et électriques ... Vaste programme...
Un atelier très chaleureux est alors crée au 15 de la rue Laganne, dans l’ancien atelier du grand-père de Michel, maître-artisan tapissier sur meubles...
L’atelier sent encore le cuir et le bois, et l’esprit du travail bien-fait plane encore dans l’air... Au fond d’un jardin, espace privilégié et rare perdu au milieu d’une urbanisation galopante, l’atelier Lag respire la passion et la rage d’entreprendre...

Cet endroit magique a vite fait de devenir le rendez-vous incontournable des guitaristes en panne de guitare ou avec des guitares en panne... Très rapidement, des guitaristes de tous styles apportent leurs guitares souffrantes, et repartent quelques jours après avec des instruments réglés et parfaitement adaptés à leur jeu : qui peut mieux comprendre un guitariste qu’un guitariste-luthier ?!!
Mais la véritable vocation de Michel est de créer ; au fur et à mesure que l’atelier grandit, la connaissance et l’expérience suivent le même rythme, et bientôt, des idées concrètes de créations voient le jour, d’abord sur le papier, des esquisses, des formes et des couleurs, un logo commence à apparaître, puis les premiers gabarits de traçage, à l’ancienne, pas d’ordinateur ni de DAO à l’époque, enfin les premières ébauches sur du bois pas trop cher, pour ne pas gâcher, ( les moyens financiers sont alors très faibles... ), et enfin, miracle, le premier modèle !!! Que d’heures de réflexions avant d’en arriver à cette première réalité !
Mais quel bonheur de voir matérialisé devant soit la première guitare Lag !
Mais tout de suite l’auto critique fonctionne, la barre est mise très haut dès le départ, ce qui ne laisse pas la place à l’à peu près, et c’est reparti, on reprend les gabarits, on modifie les formes, trop large ici, pas assez renflé par là, les cornes trop courtes etc... En même temps, la guitare est testé et jouée par plusieurs guitaristes de la « bande Lag », plusieurs amplis différents, maints baffles donnent leur verdict, enfin on change de micros, on règle différemment, on avance... mais il manque encore quelque chose... les bois ! Et si on mettait de l’érable plutôt que de l’acajou etc, etc... Mais à ce stade, il faut refaire une autre guitare...
Et c’est reparti... Mais à refaire, on corrige les erreurs et on tente de nouvelles expériences... La n° 2 sera faite avec un corps, [ ou plutôt des « joues » car elle était concue sur le principe du manche « traversant ou conducteur » ], en Orme des Pyrénées, le manche quant à lui était un lamellé d’Iroko et de Palissandre, la touche était d’un magnifique Ebène de Macassar, acheté à un vieil ébéniste du quartier... Les seuls outils disponibles dans l’atelier à ce moment, étaient en tout et pour tout : une varlope, ( grand rabot d’1 mètre de long ) une défonceuse portative, quelques râpes à bois et divers outils manuels basiques... Quant au vernissage, il était alors réalisé dans la plus pure tradition de la lutherie classique, à savoir « au tampon », c’est à dire à base de gomme laque, et appliqué en un nombre infini de couches ultra-fines, avec un séchage naturel long, long... mais quelle chaleur dans l’aspect ! Et puis d’autres montages électroniques, des micros Seymour Duncan cette fois, ramené en exclusivité de Santa Barbara par mon ami Yvan Taïeb, et enfin un résultat honorable...
Ce jour-là, il y a foule de copains-guitaristes dans l’atelier : parmi eux, Lucien Crémadès, du groupe Gold, et les essais et les commentaires vont bon train... Lucien va par ailleurs nous commander ce jour-là sa 1ère Lag, il en aura plein d’autres par la suite...
Et puis quelques commandes de musiciens locaux commencent à arriver, puis d’ailleurs...
De passage à Toulouse pour un concert, le chanteur Renaud se fait lui-même un cadeau le jour de son anniversaire en s’offrant une des 1ères Rockline en finition « Serpent », assortie pour ce jour-là à ses Santiags... Le soir, au concert, c’est la révélation pour beaucoup de guitaristes toulousains... Puis vient Laurie Wisefield, le guitariste du mythique Wishbone Ash, puis Cliff William le bassiste d’ACDC, puis Marcel Dadi, qui va commander pour son magasin de la rue de Douai à Pigalle, une série de 7 guitares, 1ère commande « officielle » d’un magasin français !
Ensuite tout s’enchaîne assez rapidement, une expo « sauvage » dans l’entrée du Salon de la Musique au Parc Floral à Paris, puis quelques bancs d’essais très élogieux dans les revues françaises et un réseau de quelques fidèles magasins français se met en place...
D’un point de vue technique, la recherche continue ; en relation avec le Centre Technique du Bois, beaucoup d’essences sont testées, aucune n’est mise arbitrairement de côté, « il faut tout essayer »... Mais rapidement, des essences de bois « majeures » se dessinent, et leur approvisionnement régulier va commencer : en premier l’Erable du Canada, mais taillé de façon très précise, « sur dosse », c’est à dire avec le fil à plat, bien régulier. Alors on recherche ces érables avec le fil le plus dense, avec des accroissements les plus serrés possibles, gage de densité et d’homogénéité... On sélectionne, on trie, et on essaie à nouveau...
Ensuite, il a fallu sélectionner des bois pour les corps : les premières recherches furent locales : Michel a alors écumé les scieries des Pyrénées afin de trouver les pièces rares qui allaient donner les meilleurs résultats : quelques Tilleuls de montagne, très proche des meilleurs Erables, des Aulnes pour le moelleux de type « Strat », quelques Frênes également.
En même temps, avec quelques appuis, certains bois africains passent sur la scie : les Acajous de cuba devenant inabordables, Michel essaie alors les Acajous cousins d’afrique, le Kaia Ivorensis, mais aussi certaines essences canadiennes comme le Basswood, qui deviendra un grand classique dans les Rockline et les Beast pendant des années...
Quant aux bois de « touche », il faut aller chercher les meilleurs Ebènes et les meilleurs Palissandres : Brésil pour ce dernier et Mozambique et Gabon pour l’Ebène. Macassar aussi pour ses belles veines brunes... le Bois de Rose pour sa teinte rosée si particulière, l’Amourette pour son aspect tigré et l’Amarante pour ses tons violacés.
Tous ces bois sont alors proposés dans la grande alchimie du « Custom Shop », vaste programme « sur mesure », spécialité incontestée de Lag depuis plus de 20 ans...
Mais l’atelier se fait de plus en plus exigu, et le luthier ne peut plus faire face seul à la demande de guitare, ainsi qu’aux réparations qui continuent à affluer. Parmi les nombreux visiteurs réguliers de l’atelier, certains montrent un goût plus prononcé pour le côté « manuel » de l’aventure, et puis, après quelques séjours pour « donner un coup de mains », certains sont restés, se sont crée eux-mêmes leur utilité en amenant des savoirs ou des réflexions complémentaires, en électronique ou en gestion : tel François Artige, l’homme aux doigts de fée, Fred Garcia, celui qui comptait les sous, Paul Saurat, monsieur gabarits et système D...
Une aventure, si elle n’est pas humaine, ne conduit qu’à de l’insipide... Chez Lag, toute action est née d’une vraie amitié entre musiciens et luthiers, d’un vrai débat d’idées et d’une recherche permanente.
Alors, en 83, il faut déménager, construire un nouveau cadre de travail, re-inventer des machines et des postes techniques, rationaliser le mode opératoire...
Puis vient le développement à l’export, avec la présence au Salon de Francfort dès 1982, et quelques distributeurs européens courageux tentent l’aventure Lag : la Belgique en premier, avec Michel tout d'abord, puis maintenant nos formidables "frères de coeur et d'esprit" Jos, Alain, Erjann et leur très professionnelle équipe d'AB Music.Ensuite l’Allemagne, le Danemark, la Suisse et l’ami Georges, etc...
Et puis d’autres guitaristes franchissent la porte de l’atelier, Jean-Jacques Goldman et Michael Jones, Johnny Clegg et sa bande de zoulous, Raoul Petite, les musiciens de Bashung, le groupe Image, et la grande période du Hard : Rage, Mötorhead et Phil Campbell, Mama’s Boys, et les américains Bob Kulick, Rowan Robertson, Vivian Campbell, etc...
Et puis en 92, les luthiers sont encore à l’étroit, alors une nouvelle aventure commence avec un déménagement de l’ensemble de la production à Bédarieux dans l’Hérault, un nouveau bâtiment tout neuf et aménagé spécialement pour recevoir de nouvelles machines, dont un Centre d’Usinage à Commande Numérique, qui marquera le début de la modernité de fabrication pour Lag.
L’atelier est toujours à Bédarieux depuis, et la série côtoie le sur-mesure, l’électrique flirte maintenant avec l’acoustique et l’électro-acoustique.
La production est actuellement de 1500 guitares électriques par an, et environ 800 acoustiques et électro-acoustiques transitent obligatoirement par l’atelier pour contrôle et réglage avant la livraison chez les clients...
Entre temps, d’autres projets ont vus le jour, comme une très belle réalisation de mobilier professionnel pour studio d’enregistrement - des meubles haut de gamme pour consoles numériques en acajou massif et cuir, mais aussi le très spécial « Le Key », clavier maître portable haut de gamme avec surfaces sensibles expressives au déplacement et à la pression, entièrement programmable, fabriqué en bois massif... autant de produits à découvrir sur le site Lag...
Et l’aventure continue...

Source http://www.lag.fr
Adagio Management
management@adagio-online.com
+33 686 15 86 89
Tom Delonge
Wouah! C'est tres...... long...
Merci fabienm!
l

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