gosvoalet a écrit :
Il renforce aussi les barrages comme sur celle ci:
Barrage
C’est ce à quoi je faisais allusion en passant dans mon post précédent.
Mais le thème principal qui y était résumé (je n’allais pas me lancer dans un article de fond qu’il soit journalistique ou encyclopédique) de manière insistante était celui de la lutherie intégrale (manche, touche, dos, éclisses et surtout table d’harmonie) en carbone qui existe déjà depuis plusieurs années et n’est donc en aucun cas un fantasme du futur. Cette lutherie ne peut bien évidemment pas seulement reposer sur le seul argument de l’indéformabilité ; ou alors ce serait présupposer, sans le dire, que ces luthiers ont une vue bien bien étroite de leur travail et bien peu soucieuse des réalités physiques d’un instrument de musique (vibration, conductivité...etc ...etc.)
.
Le Nomex utilisé pour les tables (notamment en lutherie classique) s’accompagne, peu ou prou, du même commentaire.
Dans cet ordre d’idées (celui d’une innovation déjà un poil ancienne et extensive, c’est à dire non limitée aux barrages de table et renforts de manche, trussrod ou pas), j’ai soigneusement laissé de côté l’argument esthétique.
Sur un plan personnel et aussi subjectif que possible, le carbone et son maillage apparent ne me fascinent pas plus que ça sur une guitare, c’est le moins qu’on puisse dire
.
Mais, là, c’est l’œil qui parle, pas les oreilles.
Et c’est une tout autre histoire.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.