Townes Van Zandt

Rappel du dernier message de la page précédente :
super_taz
ca a l'air sympa, va falloir que j'investisse
Le Heyd
Ça fait 2 jours que je n'écoute plus que lui, phénoménal. Voilà c'est tout, le topic peut repartir dans les tréfonds de l'historique de g.com...
Henry777
Le Heyd a écrit :
Ça fait 2 jours que je n'écoute plus que lui, phénoménal. Voilà c'est tout, le topic peut repartir dans les tréfonds de l'historique de g.com...


Allez pour le garder un peu au top, je l'ai découvert récemment grâce à l'album (excellent au passage) de reprises de lui qu'on fait Scott Kelly et Steve von Till (Neurosis) et Scott Wino (Saint Vitus, The Obsessed). J'ai vraiment accroché autant à la musique qu'aux paroles et et au personnage.

La chanson qui a vraiment provoqué "électrochoc":



et la reprise par Wino (quand un artiste culte en reprend un autre):

O)))
rapideyemove
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
rapideyemove


Au moins, pour At my window, au début (après on double Snowin' on Raton , vers 4'30...)
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Neredev
L'été bizarre qui vient de s'écouler m'a fait me replonger dans TVZ...Je n'avais jamais exploré ses albums plus tardifs, et malgré la prod parfois étrange (pitch shifter vocal sur Dollar Bill Blues? Vraiment?) c'est quand même sacrément cool.

Mon obsession pour Lungs m'a fait en enregistrer une énième version...Une réalisatrice hollandaise m'a demandé si elle pouvait utiliser la vieille cover que j'en avais faite pour un générique de fin et j'ai un peu eu honte en la réécoutant, d'où ce machin modernisé...

https://soundcloud.com/model-b(...)zandt
Guillaume212
Neredev a écrit :
L'été bizarre qui vient de s'écouler m'a fait me replonger dans TVZ...Je n'avais jamais exploré ses albums plus tardifs, et malgré la prod parfois étrange (pitch shifter vocal sur Dollar Bill Blues? Vraiment?) c'est quand même sacrément cool.

Mon obsession pour Lungs m'a fait en enregistrer une énième version...Une réalisatrice hollandaise m'a demandé si elle pouvait utiliser la vieille cover que j'en avais faite pour un générique de fin et j'ai un peu eu honte en la réécoutant, d'où ce machin modernisé...

https://soundcloud.com/model-b(...)zandt


Neredev, ta version de Lungs est excellente, arriver à moderniser...duTWZ en lui donnant une teinte trip hop, frère jazz, c'est brillant ...

Comme quoi une grande chanson peut supporter n'importe quelle parure, tant que cette dernière reste élégante.

C'est marrant j'ai passé une partie du mois d'août en Asie, et je n'ai écouté que Townes Van Zandt et Justin Townes Earl pendant ce séjour...

Parmi les morceaux de la deuxième partie de sa carrière, j'avoue que celui la me hante, c'est magnifique

Mon projet Gawar : http://soundcloud.com/gawar
Blow Up
Son premier album est génial, moi c'est ce morceau que je trouve sublime, une "tennessee waltz" parfaite.

"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Neredev
C'est l'un des rares artistes à ne pas désavouer son premier album en constatant que celui-ci avait subi de grosses altérations au niveau des arrangements. Comme il le dit lui-même, "je l'adore, parce que c'est le premier que j'ai fait", tout en étant parfaitement lucide quant à sa perte de contrôle artistique.

Les trois premiers albums sont parfaits, chacun à leur manière et avec leurs défauts propres.

rapideyemove
"Kathleen" et ce vers que j'entendrai, que j'écouterai toujours ainsi, contre vents et marées, où je ne sais quoi déferle, feule et s'y pend :

«The stars hang high above the ocean's roar» ...

Et non pas «The stars hang high above, the oceans roar», comme on le voit, par accoutumance, ici ou là ; ce qui n'est précisément pas la même chose.

Et la suite, entre autres étrangetés, n'est pas loin d'être belle et sidérale, non plus ; à des années lumières du cliché et du lieu commun sentimental :

«The moon is come to lead me to her door
There's crystal across the sand
And the waves... they take my hand.»


Et encore, ici, ne me bornai–je qu'à un seul éclat de l'engin, un cheveu de comète.



Une reprise assez exemplaire de la part des Tindersticks, par ailleurs, aux confins de l'autre siècle, même s'ils touchent à ces étoiles, à cet océan...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.

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