Dreamtime - Strange Pleasures - 2016
Venant de la scène Australienne underground DIY de Brisbane,
Dreamtime vise a créer des voyages intérieurs poussant l'auditeur a utiliser leur lobe frontal inconscient pour explorer des délires soniques durant des improvisations méditatives.
Leur inspiration se fonde sur les groupes psychedelics des années 1968 a 1971.
Enregistré en 2 jours sur du vieux matériel analogique, l'album restitue parfaitement une vision de mysticisme et de spiritualité au travers d'un traitement vintage.
La pochette et le logo ont été réalisé par un artiste indonésien (
Riandy Karuniawan) dans le style des pochettes "fantasy" que faisait
Roger Dean pour
Yes notamment.
Le "concept" de l'album, si j'ai bien compris, est un voyage du corps humain au travers de la mort, de rituels mystiques, de mondes des esprits, de libération de l'âme dans le cosmos, de multiples réincarnations dans des voyages astraux et de rencontres cosmiques extra-terrestres.
D'un autre côté,
Dreamtime, littéralement "
le temps du rêve" en français fait référence a la mythologie tribale des aborigènes australiens.
Le concept du temps de la création, au cours duquel les ancêtres ont façonné le monde tel qu'on le voit aujourd'hui, est très répandu dans la pensée aborigène.
C'est, en quelque sorte, une cosmogonie purement psychédélique, avant que le terme ne soit employé.
L'accès à la signification de la création ancestrale passe souvent par le biais du rêve.
Les Walbiris prétendent rêver eux-mêmes des dessins que leurs ancêtres sont supposés avoir laissés sur tout le territoire.
Dans d'autres régions d'Australie, une femme peut, juste avant de savoir qu'elle est enceinte, rêver d'une espèce ou d'un lieu.
Cela lui indique l'affiliation totémique de l'enfant et l'identité de son géniteur spirituel.
Art Aborigène "le temps du rêve"
Pour psychonautes psychedelic aguerris.
Playlist Complète :
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...