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En voilà une question qu'elle est bonne! D'abord, le fait qu'ils soient allemands a entraîné dès le départ une méfiance , voire une moquerie, de la part des anglo-saxons (avec les qualificatifs de kraut-rock etc ... ). Ensuite, ce ne sont pas des grandes gueules mais plutôt des artisans amoureux de leur métier: pas de dérives jet-set, pas de comportement à scandale (même si sur scène Rudolf est un réacteur nucléaire!). Ils ont eu des débuts modestes et nombreux sont ceux en Belgique qui les ont vu tourner dans des arrières-salles de café. Enfin, ils sont responsables d'un "slow de l'été", ce qui leur met à dos toute une - solide - frange du public metal. Physiquement, ce ne sont pas des dieux non plus.
Mais ils ont une solide base de fans qui savent bien que sur scène, c'ets un des groupes les plus solides et constants de tous les temps, qui en donne toujours au public pour son argent.
Alors, ils ne sont pas mode, ne l'ont jamais été et ne le seront jamais, mais j'ai pour eux une affection particulière, et du respect.
J'affectionne également beaucoup ce groupe de teutons !
J'apprécie un peu moins le nombre de Best Off et la dérive avec un orchestre symphonique.
Par contre, leur titres unplugged à Lisboa est vraiment une merveille pour les amoureux des grattes.
A savoir, deux périodes tout de même avant et après Ulrich roth.
Avant trés psyché, après plus heavy.
Scorpions, il y a de cela dix ans avait totalemment perdu son âme : gros son mais vide intergalactique des mélodies.
Car Scorpions, c'est un compositeur génial (Rudolph Schenker) avec un chanteur inoui (Klaus Meine) ainsi qu'un Mathias Jabs également de Hanovre positionné pour donner vraiment du corps aux mélodies grâce à ses interventions lors d'un morceau.
J'ai vu la tournée Blackout, et les voir sortir en courant de dessous la batterie reste inoubliable !
A ceux qui se posent la question de savoir pourquoi Rudolph met un masque pendant le concert pour ce morceau, c'est parcequ'il s'agit d'un épisode de la vie des Scorpions : Klaus Meine perdant sa voix, sur scène, à Paris.
Deux ans d'absence, une espèce de collier pour rééduquer les cordes vocales, et les voilà revenus avec Blackout et...Matthias Jabs ayant pris quelques cours !
A près de 60 balais, Rudy et Klaus sont, pour moi, des exemples de professionnalisme.